« Il est difficile de freiner l'utilisation de superlatifs pour décrire les avantages de l'arbre Moringa oleifera, connus depuis longtemps par les haïtiens ruraux, pour ses feuilles très nutritives consommées crues ou ajoutées à la soupe », a déclaré Hugh Locke, Président de l'Alliance des petits exploitants agriculteurs (« Smallholder Farmers Alliance » - SFA), lors de l'annonce d'une étude sur la production commerciale du Moringa en Haïti. Riche en vitamines A, B, C, D et E, les feuilles contiennent également des niveaux élevés de calcium, de potassium et de protéines. De plus, les graines-fèves abondantes de l'arbre, contiennent de l'huile qui a une large gamme d'application. La hausse de la popularité du Moringa en Haïti, également connu sous les noms de « benzoliv, doliv et gabriyel » a été marquée par une campagne de sensibilisation menée par le gouvernement pour promouvoir les avantages et la culture de cet arbre. Michel Chancy, Secrétaire d'État à la production animale avec le ministère de l'agriculture, voit la valeur supplémentaire de l'arbre comme du fourrage pour le bétail et la volaille, ainsi que des aliments pour l'élevage de poissons. L'étude de la SFA, rendu possible grâce à l'appui de l'Ambassade des Pays-Bas, en République Dominicaine, se concentrera principalement sur deux domaines : le potentiel de la production locale des feuilles de Moringa séchées pour être utilisé comme un supplément nutritionnel et de l'huile extraite des graines de Moringa pour une utilisation dans l'industrie des cosmétiques. La recherche sera effectuée en mettant l'accent sur le potentiel des agriculteurs à participer à la fois à la culture et à la transformation du Moringa. Cette étude vise à fournir un aperçu du marché pour les produits du Moringa, y compris les possibilités et les conditions d'entrée sur le marché. Elle analysera également les exigences pour cultiver et transformer le Moringa à une échelle commerciale en Haïti. Cette étude mettra a contribution un groupe diversifié dont : AIM-Ayiti (Association Internationale Moringa Ayiti), Ayiti Natives, Ayiti Organics, FAO-Haiti, Fondation Seguin, l'Athlétique d/Haïti, Kreyòl Essence, « Nomad Two Worlds », « North Coast Development Corporation », « Sakala, Trees That Feed Foundation », « World Central Kitchen » et « Wynne Farm Ecological Reserve. » L'étude sera menée sur une période de trois mois et donnera lieu à un rapport qui sera publié avant la fin de l'année présentant ses conclusions et recommandations. Notez que plusieurs entreprises internationales ont déjà manifesté leur intérêt à s'approvisionne en Moringa en Haïti.
Le club des amis de Cuba à Jacmel a dénoncé l’indifférence et les mauvaise conditions de travail des membres du personnel médical Cubain basés dans le sud-est, notamment à Cayes-Jacmel. Madame Rhéza Boucard Gonzalez membre du club des amis de Cuba a exposé les problèmes que rencontrent les 29 médecins cubains affectés dans la région dans un entretien avec HPN. "Les conditions d’hébergement des Cubains sont exécrables. Ils vivent sans confort et cette situation peut influencer leur travail", a indiqué Madame Gonzalez Dans un entretien avec à un collaborateur de HPN, Madame Gonzàlez et le chef adjoint des médecins cubains ont expliqué que le dortoir utilisé actuellement par les Cubains était une salle pour les malades de choléra. "L’espace est extrêmement étroit avec quatre lits d’une place et-demie, ils dorment par deux parfois à même le sol avec leurs mallettes dans la petite chambre très exiguës. Avec deux ventilateurs, parfois ils ont des difficultés à respirer", poursuit Mme Gonzalez. D’autres part, Madame Rhéza Boucard se plaint du problème alimentaire des personnelles. « J’ai honte de parler dans la presse de la qualité de la nourriture donnée aux Cubains », a-t-elle dit. Le Centre de Diagnostic Intégré (CDI) de Cayes Jacmel, compte 25 soignants cubains et offre des services d’urgence, de sono graphie, de radiographie et de pédiatrie. Madame Rhéza Boucard Gonzàlez a appelé les autorités de la région, de l’administration et du gouvernement Martelly/ Lamothe et le MSPP à venir en aide aux coopérants Cubains « très dévoués à aider le peuple haïtien dans la santé ».
Le sénateur François Anick Joseph invite le chef de l’état, Michel Martelly à reprendre le dialogue avec les principaux acteurs une fois rentré au pays pour tenter d’arracher un compromis autour du dossier des élections. C’est seulement par le dialogue que nous pourrons sortir de l’impasse politique actuelle, croit l’élu de l’OPL, appelant les acteurs à la sagesse politique. Le porte-parole du premier ministre Laurent Lamothe, Michel Pierre Brunache s’en est pris une fois de plus, ce lundi, aux sénateurs de l’opposition qu’il a accusés d’employer une stratégie de guérilla pour bloquer les séances consacrées à l’amendement de la loi électorale. L’ancien ministre de la justice s’est aussi laissé aller en traitant un journaliste de militant pour l’avoir demandé une référence constitutionnelle par rapport à la velléité de l’exécutif de diriger le pays par décret à partir du 2e lundi de janvier 2015. Les membres du bureau électoral départemental de la Grand-Anse, ont finalement prêté serment ce lundi à Jérémie. Maxo Numa, Arismé Baugée Luc et Marie Belcarme Lucien Vernet ont été installés à leurs postes par la suite.
Le président Michel Martelly entend poursuivre les consultations politiques lancées la semaine dernière autour de la crise pré-électorale, juste avant son départ pour New-York où il a assisté à la 69e assemblée générale de l’ONU. Les consultations reprennent ce mardi 30 septembre, selon ce qu’apprend AlterPresse de source officielle. Martelly est revenu en Haïti le samedi 27 septembre, soit 24 heures après son discours à l’Onu dans lequel il a annoncé des élections « dans le meilleur délai ». Un délai qui correspondrait, selon Laurent Lamothe, au premier trimestre de 2015. Ces élections fixées initialement au 26 octobre dans le cadre de l’Accord d’El Rancho, se heurtent pour l’instant à des divergences, notamment autour de la formation du Conseil électoral. Une branche plus radicale de l’opposition, incarnée par le Mouvement patriotique de l’opposition démocratique (Mopod) réclame la tête du président et des élections générales. A l’Onu, Martelly a reconnu les divergences tout en se montrant optimiste. « Malgré les divergences constatées, dans l’esprit dessalinien je suis confiant qu’ensemble on arrivera à dégager un consensus », a-t-il tenté de garantir. Cet optimisme, le président l’a montré aussi au regard de la situation socio-économique du pays. « Nous sommes conscients que le chemin devant mener Haïti à la stabilité socio-économique est encore long. Cependant les obstacles, aussi puissants soient-ils, ne sont pas insurmontables », a-t-il soutenu. Il a par ailleurs plaidé pour un élargissement du cercle des pays membres permanents de l’Onu tout en saluant la participation cubaine dans la lutte contre l’Ébola qui sévit en Afrique. Depuis son départ pour New-York le 23 septembre, Martelly ainsi que son premier ministre ont multiplié les discussions, privilégiant le cadre bilatéral.
« C’est le Gouvernement le plus décisif avec lequel j’ai eu à travailler! » Par ces mots, l’ancien président américain, Bill Clinton, a témoigné sa satisfaction face aux progrès réalisés en Haïti par l’Administration Martelly-Lamothe depuis leur arrivée à la tête du pouvoir. Il a tenu cette déclaration, lors de la session annuelle du Clinton Global initiative. À cette rencontre sur Haïti qui s’est déroulée à l’Hôtel Sheraton de Manhattan, et à laquelle ont pris part de nombreuses personnalités du monde des affaires, comme Denis O’Brien et le patron de NRJ, David Green entre autres, le chef du gouvernement haitien, Laurent Lamothe, a plaidé pour le respect et le maintien des engagements afin de faciliter les actions de l’Etat pour le développement d’Haïti. Il a aussi appelé à un partenariat entre les entrepreneurs étrangers et le secteur privé haïtien pour dynamiser le processus de création d’emplois et pérenniser les initiatives prises en Haïti au profit du peuple haïtien. Direct-info