Mardi 16 septembre, aux environs de 10 heures a.m., la situation était une nouvelle fois tendue a Petit-Goâve ou les membres des sections locales de l'opposition sont descendus dans les rues, pour exiger à nouveau, le départ de la mairesse Sandra Jules qu’ils accusent de détournement de fonds publics. À la mi-journée, Réginald Delva, le Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales est arrivée à Petit-Goâve, afin de rencontrer plusieurs personnalités de la ville, y compris les dirigeants de l'opposition pour s'informer de la nature des problèmes existant entre les opposants et les autorités locales qui paralyse la ville depuis plusieurs jours. A peine arrivée, le Ministre Delva s'est entretenu à la Mairie, avec la Mairesse Sandra Jules. Informés de la présence du Ministre, les manifestants, chauffés à blanc, se sont précipités devant la Mairie en scandant des propos hostiles aux autorités locales et au Président de la République, lançant des pierres, brisant les vitres de la voiture officielle du Ministre... Suite à sa rencontre avec la Mairesse et malgré cet incident, Réginald Delva s'est ensuite rendu à l’hôtel Impératrice, pour y rencontrer les dirigeants de l'opposition afin de connaître exactement leurs revendications. Dirigeants qui n'ont pas répondu à ce rendez-vous, préalablement planifié par Déus Jean Francois, Secrétaire d'État aux affaires politiques. Selon certaines informations, les dirigeants de l'opposition ne se seraient pas présentés pour des raisons de sécurité, craignant d’être arrêté, après que leurs partisans aient cassé les vitres et endommagé la voiture du Ministre...
Osner Févry Junior s’est suicidé! C'est ce qu’a déclaré le directeur général de la Police nationale d’Haïti, Godson Orélus, lors de son audition devant la commission Justice et Sécurité du Sénat haïtien. Godson Orélus rapportait alors, les conclusions du rapport d’enquête menée par la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). La thèse du suicide émise, dès le début, est donc confirmée par les "experts" de la police scientifique. M. Orélus a également fait remarquer que la demande du père de la victime de participer à l’enquête policière ne pouvait être acceptée à cause de l’intérêt que celui-ci a dans ce dossier. Les conclusions de la DCPJ ont été rejetées en bloc par Me Osner Févry qui crie au scandale et à la complicité policière dans l'assassinat de son fils. L’avocat fait remarquer que des pièces du dossier, dont la radiographie du squelette de son fils qui est une pièce clé, avaient été déplacées par le médecin légiste. Laquelle pièce serait réclamée par le commissaire du gouvernement pour être transférée au juge d’instruction. Me Févry (père) critique également l’autopsie pratiquée sur le corps de son fils qui s’est déroulé dans des conditions douteuses. Toutefois, il fait remarquer que la commission Justice et Sécurité du Sénat avait réclamé une commission d’enquête indépendante pour faire lumière sur le dossier, après lui avoir soumis des preuves additionnelles.
Il s’est déroulé au Little Haiti Cultural Center, à l’initiative de Haiti Jazz Foundation, en plein Coeur de Little Haiti le quartier haïtien de Miami. L’assistance, malheureusement très peu nombreuse a eu l’occasion d’apprécier des artistes de renom tels que Beatriz Malnic, Felipe Lamoglia, Jowee Omicil, Don Wilner, Jean Chardavoine, Joël Widmaier et Harvel Nakundi. Ce fut du grand jazz et nos artistes ont eu droit à des applaudissements nourris. Le concert à $ 40.00 l’entrée était organisé pour recueillir des fonds pour le Festival de Jazz de Port-au-Prince qui se tiendra en Janvier dans la capitale haïtienne, Il était placé dans le cadre d’une EXPOSITION Toto Bissainthe An’n Ale retraçant des photographies ainsi que des témoignages video de la vie de cette comédienne , chanteuse auteur et compositrice trop tôt partie. Née en 1934 en effet, Toto Bissainthe mourrait le 4 Juin 1994 des suites d’un cancer du foie. Et cette année 2014 ramenait le 20 ème anniversaire de sa disparition. Artiste en exil durant la majeure partie de son existence, Toto Bissainthe a vécu trente ans à Paris et après un arrêt de plusieurs années en Martinique et en République dominicaine, est retournée vivre en Haïti, au départ du dictateur Jean-Claude Duvalier en 1986. Cependant, elle y connut de multiples déceptions, en constatant les problèmes politiques et les querelles intestines qui affectaient Haïti, sa terre natale dont elle aurait souhaité participer à la reconstruction.
Les consultations pour trouver une issue à la crise politique qui secoue le pays depuis plusieurs mois, ont démarré ce lundi 22 septembre au Palais National. Le président Michel Martelly a rencontré des membres de la société civile, notamment le responsable de l’ISC Rony Desroches et Edouard Paultre de la Conhane. Ensuite, Michel Martelly devrait discuter avec des membres du Parlement, notamment le président et le vice-président de l’Assemblée nationale, le président du CSPJ, et le coordonateur de l’OPL Sauveur Pierre Etienne. Les consultations se font à huis clos. Le porte-parole de la présidence Lucien Jura a annoncé la tenue probable d’un point de presse à 2 heures par le président Martelly, à la fin des premières discussions. Cependant aucun sénateur du groupe des 6 de l’opposition politique n’a été remarqué au Palais national. Ils avaient affirmé qu’ils ne participeraient pas à des négociations si celles-ci se tiennent au Palais National. « Le fait par le président de choisir unilatéralement le Palais National pour démarrer les discussions, est la preuve de sa mauvaise foi et de son refus d’arriver à une solution… », a déclaré Me André Michel du MOPOD. Vendredi Michel Martelly lui-même avait annoncé pour ce lundi le début du dialogue politique, qui devrait conduire au déblocage de la situation pré-électorale. Les discussions seront suspendues mardi après midi, le chef de l’Etat devant prendre part à l’Assemblée générale des Nations-Unies à New York.
Le Vatican se prépare à juger pour la première fois au pénal un ancien prélat accusé d'actes pédophiles, le Polonais Josef Wesolowski, dans une démarche voulue par le pape François pour marquer la fin de l'omerta. Déjà condamné en juin par un tribunal ecclésiastique, M. Wesolowski a été convoqué mardi pour une audience préliminaire destinée à enclencher les poursuites pénales, et assigné à domicile pour la durée de la procédure. "Il y aura probablement un procès", a confirmé mercredi à l'AFP le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, sans pour autant se prononcer sur un calendrier de la procédure. Si Josef Wesolowski est condamné, il pourrait alors être emprisonné, dans l'enceinte même du Vatican. Le seul procès retentissant ayant eu lieu récemment au Vatican a été celui de l'ancien majordome de Benoît XVI, Paolo Gabriele, incarcéré plusieurs mois au Vatican et condamné fin 2012 pour avoir livré des documents confidentiels à la presse italienne. Il avait été ensuite gracié. En revanche, aucun haut prélat n'a comparu dans l'histoire récente du Saint-Siège. "C'est un tournant qui marque par sa force, sa puissance et aussi sa dimension symbolique (...). Le choix de François est clair: dans l'Etat dont il est souverain et pontife, il n'y a pas de place pour les clercs et les laïcs soupçonnés d'abus sexuels, à plus forte raison sur des mineurs", a estimé dans La Stampa le constitutionnaliste Francesco Clementi. Agé de 66 ans, Jozef Wesolowski a été ordonné prêtre en 1972 par l'archevêque de Cracovie, le cardinal Karol Wojtyla, futur pape Jean Paul II qui l'a ensuite ordonné évêque en 2000. Nommé nonce apostolique en Bolivie puis dans différents pays d'Asie, il est arrivé en 2008 en République dominicaine. En 2013, des médias locaux l'ont accusé d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec des mineurs. La justice dominicaine a ensuite assuré avoir identifié au moins quatre victimes âgées de 12 à 17 ans. Mais le prélat a été rappelé en urgence en août 2013 au Vatican, qui a également refusé de l'extrader vers la Pologne. - 'Sur la conscience de l'Eglise' - Ce choix a choqué tous ceux, y compris au sein de l'Eglise, qui réclamaient des poursuites et des sanctions rapides. L'ONU a plusieurs fois cité son cas comme symbolique de l'opacité des pratiques vaticanes. Le prélat a en effet d'abord été traduit devant un tribunal ecclésiastique, dont la procédure n'est pas publique, et condamné en juin à la réduction à l'état laïc. Il a fait appel. Les poursuites pénales ont été finalement lancées, a insisté le père Lombardi, "conformément à la volonté exprimée par le pape, afin qu'une affaire aussi grave et délicate soit traitée sans retard, avec la rigueur juste et nécessaire". Recevant début juillet des victimes de prêtres pédophiles, François avait assuré que leur douleur pesait "sur la conscience de l'Eglise" et "demandé pardon" pour la complicité ou l'indifférence d'une partie de la hiérarchie. "Il n'y a pas de place dans l'Eglise pour ceux qui commettent ces abus", avait-il martelé. Selon le nouveau code pénal du Vatican promulgué en juillet 2013, les violences sexuelles sur les mineurs sont passibles de 12 ans de prison et 150.000 euros d'amende, et la peine peut augmenter si la victime a moins de 14 ans. Depuis les années 1990, la révélation de dizaines de milliers de cas de prêtres pédophiles dans les pays occidentaux, remontant souvent aux années 1960 et 1970, a décrédibilisé le Vatican et l'Eglise catholique, accusés d'avoir protégé les coupables par peur du scandale, sans égards pour les enfants. Le pontificat de Benoît XVI a cependant marqué le début d'une plus grande sévérité. En mai, le nonce auprès des Nations unies, Mgr Silvano Tomasi, avait annoncé que depuis dix ans, les tribunaux ecclésiastiques avaient défroqué 848 prêtres et sommé 2.572 autres de mener "une vie de prières et de repentance", pour des faits remontant jusqu'aux années 1950. Mais les associations de victimes regrettent que ces procédures restent secrètes, et que la collaboration avec les autorités civiles, en vue de poursuites pénales, ne soit pas encore obl