Dans une lettre adressée au Secrétaire d’État John Kerry, la Congressiste Maxine Waters, dit craindre une situation dangereuse après le retrait des agents chargés de la sécurité de l’ancien Président Aristide et lui demande d’intervenir sans délai, afin d’éviter une confrontation dangereuse entre les forces de l’orde et les partisans d’Aristide. « L'Honorable John Kerry Secrétaire d'État Département d'État 2201 C Street, NW, Room 7226 Washington, DC 20520 Cher Secrétaire Kerry: Je suis profondément concerné par la situation en Haïti. J'ai été informé que des ordres ont été donnés de rappeler tous les officiers du commissariat de police qui fournissait la sécurité à la maison du Président Aristide et tous les policiers ont quitté les alentours ce matin aux environs de 1h00 a.m. [jeudi 11 septembre 2014]. Cela rend le Président Aristide et sa famille, totalement exposés. Je suis extrêmement concerné qu'il existe un effort d'arrêter de manière illégale le Président Aristide. Étant donné que les supporteurs du Président Aristide se sont rassemblés autour de sa maison au cours des derniers jours pour montrer leur soutien envers lui, on peut raisonnablement s’attendre qu'ils aillent encercler sa maison pour prévenir son arrestation. Personne ne devrait vouloir une confrontation entre les partisans du Président Aristide et la police. Je crains qu'une situation dangereuse se développe, qui puisse mener à des pertes de vie et d'instabilité politique plus profonde en Haïti. S'il vous plait intervenez immédiatement pour éviter une confrontation inutile et dangereuse et éviter que s'en suive le chaos en Haïti. Sincèrement, Maxine Waters Membre du Congrès cc: Thomas C. Adams, Haiti Special Coordinator Ambassador Pamela A. White, U.S. Ambassador to the Republic of Haiti» Par ailleurs nous apprenons que ce mardi 16 septembre 2014, des sénateurs de l’Opposition anciens membres de l’organisation politique Fanmi Lavalas, des politiciens d’allégeance lavalassienne, des membres du MOPOD et des représentants d’organisations populaires, ont la ferme intention, en signe de solidarité, de rendre visite au Président Aristide, à sa résidence de Tabarre, sans demander l’autorisation au Juge Lamarre Bélizaire