Jeudi, le Conseil de sécurité a tenu, un débat sur Haïti au cours duquel la proposition du Secrétaire général de diminuer progressivement des forces militaires de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) a été l’objet de divergences d’appréciations, principalement des pays amis d’Haïti, d’Amérique du Sud. Rappelons que dans son dernier rapport du 29 août dernier sur la Minustah, le Secrétaire général, Ban Ki-moon, avait recommande au Conseil de sécurité de proroger d’un an le mandat de la Mission jusqu’au 15 octobre 2015, tout en proposant un retrait de la Mission en deux temps. Dans un premier temps, il se propose de ramener les effectifs militaires à 2 370 hommes d’ici à juin 2015, soit : le Quartier Général de la force, avec ses éléments d’appui, deux bataillons mécanisés, une compagnie du génie, un hôpital de niveau II et une flotte aérienne propre à assumer les capacités aéroportées voulues. Dans un deuxième temps, la force pourrait être encore réduite, peut-être à un bataillon avec les éléments habilitant voulus, à la suite de l’élection présidentielle en 2015 et de la mise en place d’un nouveau gouvernement, si la situation le permet. Avec ces effectifs plus restreints, la composante militaire n’aiderait les institutions haïtiennes que si la Police nationale n’était pas en mesure de rétablir l’ordre avec l’appui de la composante de police de la Minustah
Dans une lettre adressée au Secrétaire d’État John Kerry, la Congressiste Maxine Waters, dit craindre une situation dangereuse après le retrait des agents chargés de la sécurité de l’ancien Président Aristide et lui demande d’intervenir sans délai, afin d’éviter une confrontation dangereuse entre les forces de l’orde et les partisans d’Aristide. « L'Honorable John Kerry Secrétaire d'État Département d'État 2201 C Street, NW, Room 7226 Washington, DC 20520 Cher Secrétaire Kerry: Je suis profondément concerné par la situation en Haïti. J'ai été informé que des ordres ont été donnés de rappeler tous les officiers du commissariat de police qui fournissait la sécurité à la maison du Président Aristide et tous les policiers ont quitté les alentours ce matin aux environs de 1h00 a.m. [jeudi 11 septembre 2014]. Cela rend le Président Aristide et sa famille, totalement exposés. Je suis extrêmement concerné qu'il existe un effort d'arrêter de manière illégale le Président Aristide. Étant donné que les supporteurs du Président Aristide se sont rassemblés autour de sa maison au cours des derniers jours pour montrer leur soutien envers lui, on peut raisonnablement s’attendre qu'ils aillent encercler sa maison pour prévenir son arrestation. Personne ne devrait vouloir une confrontation entre les partisans du Président Aristide et la police. Je crains qu'une situation dangereuse se développe, qui puisse mener à des pertes de vie et d'instabilité politique plus profonde en Haïti. S'il vous plait intervenez immédiatement pour éviter une confrontation inutile et dangereuse et éviter que s'en suive le chaos en Haïti. Sincèrement, Maxine Waters Membre du Congrès cc: Thomas C. Adams, Haiti Special Coordinator Ambassador Pamela A. White, U.S. Ambassador to the Republic of Haiti» Par ailleurs nous apprenons que ce mardi 16 septembre 2014, des sénateurs de l’Opposition anciens membres de l’organisation politique Fanmi Lavalas, des politiciens d’allégeance lavalassienne, des membres du MOPOD et des représentants d’organisations populaires, ont la ferme intention, en signe de solidarité, de rendre visite au Président Aristide, à sa résidence de Tabarre, sans demander l’autorisation au Juge Lamarre Bélizaire
Le président d'Haïti exhorte les électeurs à voter pour la stabilité politique lors des prochaines elections PORT-AU-PRINCE, Haïti (HCNN) - Le président d'Haïti, Michel Martelly, a exhorté, le weekend écoulé, les électeurs à voter pour des gens qui continueront à mettre en œuvre les programmes initiés par son administration, à un moment où le pays des Caraïbes se prépare à organiser des élections législatives et locales cruciales, avant la fin de l'année et un scrutin présidentiel, l'année prochaine. Critiquant les parlementaires de l'opposition qui ont refusé, pour des raisons politiques apparentes, d'approuver une série de lois, Martelly a appelé les électeurs à élire, lors des prochaines élections, des gens qui vont continuer les programmes et projets sociaux et de développement, qui profitent maintenant à la population. "Je vous demande, si vous aimez ce que nous faisons, il ne s'agit pas d'applaudir, vous devez voter pour les bonnes personnes afin que ces programmes puissent continuer car il y aura toujours des gens qui vont s'y opposer", a déclaré Martelly, assis à côté du Premier ministre Laurent Lamothe, lors d'une réunion communautaire, "Gouvènman Lakay ou", sur l'île de La Gonâve, samedi. "Il y a des gens qui veulent le chaos parce que c'est à ce moment-là qu'ils seront en mesure de voler, il y a des gens qui veulent des troubles parce qu'ils vivent dans la corruption», a déclaré Martelly, critiquant principalement les législateurs de l'opposition qu'il accuse d'essayer de bloquer son programme présidentiel. Martelly, une ancienne vedette de la musique devenue président, qui demeure populaire en Haïti malgré les difficultés que connaissent de nombreux Haïtiens, a suggéré plus tôt cette année qu'il soutiendrait le Premier ministre actuel, Laurent Lamothe, comme prochain candidat à la présidentielle, lors des élections avant la fin de 2015 . Martelly a présenté Lamothe comme une garantie pour la poursuite des projets sociaux, économiques et de développement en cours. Mais les deux hommes font rarement référence à la question publiquement. Martelly fait valoir que "pour le moment Lamothe est Premier ministre, pas un candidat, et il se concentre sur son travail en tant que Premier ministre." "Et je suis fier de lui", a déclaré Martelly récemment. Martelly est constitutionnellement interdit de briguer deux mandats consécutifs de 5 ans. Il lui est permis de faire un retour dans la course présidentielle seulement en 2020. Martelly et Lamothe étaient sur l'île de La Gonâve au cours du week-end pour présider une réunion communautaire organisée par le gouvernement dans les différentes communes à travers le pays où les membres du cabinet ministériel, des groupes locaux et des membres de la population échangent sur les enjeux, développent une plus grande proximité et apportent des solutions aux problèmes, dans les limites des ressources disponibles. La réunion de La Gonâve, samedi, était la 10e du genre organisée dans tout le pays et la série se poursuivra. Le pays se prépare à organiser une élection pour renouveler les deux tiers du Sénat de 30 membres, toute la chambre basse et des centaines d'entités des collectivités territoriales, mais le processus a été mis en attente par un groupe de sénateurs de l'opposition récalcitrants qui bloquent l'approbation d'une législation nécessaire à la tenue du scrutin. "Quand ils ne veulent pas passer des lois qui pourraient aider à améliorer la situation du peuple haïtien, ils ne bloquent pas Michel Martelly, ils bloquent le pays", a expliqué Martelly. "Ils bloquent les jeunes, ils bloquent les enfants que nous envoyons à l'école, ils bloquent les mères et les pères défavorisés», a-t-il ajouté. Le président haïtien prévoit de rencontrer, dans les prochains jours, des sénateurs de l'opposition, des partis politiques et d'autres secteurs en Haïti afin de discuter des moyens de mettre fin à l'impasse politique qui paralyse le processus électoral, entre autres choses.
Publié le 16 Septembre, 2014 dans Editor HCNN (author) PORT-AU-PRINCE, Haiti (HCNN) -- Le juge d'instruction Lamarre Bélizaire -- qui enquête sur les actes de corruption reprochés à l'ancien president Jean-Bertrand Aristide et plusieurs dizaines de ses allies -- a émis mardi un mandat d'amener à l'encontre de l'homme d'affaires Joel Edouard "Pacha" Vorbe qui a décidé de ne pas se présenter au cabinet d'instruction où il a été convoqué pour répondre d'accusations de blanchiment d'argent et d'association de malfaiteurs, a appris HCNN de sources judiciaires. Vorbe, qui dénonce les actions du juge instructeur qu'il qualifie de persecutions politiques, a décidé de récuser le juge Bélizaire dans une correspondance addressée au magistrat. Pacha Vorbe, un proche allié d'Aristide et membre du directoire du parti Fanmi Lavalas de l'ancien président haitien, avait été convoqué pour ce mardi au cabinet d'instruction. Plusieurs anciens collaborateurs d'Aristide et l'ancien Chef d'Etat lui-même sont l'objet d'un mandat d'amener et d'une mesure d'interdiction de départ.
Le Bureau de communication de la Primature informe le public en général et la presse en particulier que le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la sécurité énergétique, M. René Jean-Jumeau a été démis de ses fonctions. Cette décision résulte du manque de résultats de la part du ministre délégué à la sécurité énergétique en dépit des moyens mis à sa disposition.