Affaire Dermalog: une plainte déposée contre Martine Moïse et consorts
Le dossier Demalog revient en force dans l’actualité. Cette fois-ci, il est tenu par des citoyens de la société civile et non par des politiques dont Youry Latortue.
Ce lundi, une plainte a été déposée au greffe du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince contre la femme du Président de la République, Martine Moïse, qui serait impliquée au premier plan dans la signature du contrat avec la firme allemande DERMALOG pour modifier le système de production de carte d’identité de l’Office National d’Indentification, mis en place entre 2013 et 2016 par SMARTMATIC.
Autres personnalités de l’équipe « Tèt Kale» visées par cette plainte : les anciens ministres Jude Alix Patrick Salomon, Heidi Fortuné, Jude Jacques Elibert, Jacques Guy Lafontant, Guyler Cius Delva, Pierre Josué Agénor Cadet, Jean Roudy Aly, entre autres.
Abus de fonction, trafic d’influence, détournement de fonds public, violation de la loi sur la passation de marchés publics et association de malfaiteurs sont entre autres les motifs soutenus par les plaignants.
(JUNO7)
LA CHRONIQUE AU QUOTIDIEN DU LUNDI 7 OCTOBRE 2019
Désormais celui qui desire obtenir un VISA pour les Etats-Unis devra prouver qu’il a une assurance Santé.
Ceci pour démontrer qu’il ne sera pas sur le dos du contribuable américain si il tombe malade aux Etats-Unis.
Vous n’avez pas d’assurance Santé, veuillez vous abstenir de demander un visa américain, surtout si vous êtes de la catégorie de gens n’ayant pas de compte en banque particulièrement garni.
Donc cette mesure ne concerne pas ceux qui ont suffisamment d’argent pour faire face à leurs problèmes de santé sur le territoire américain.
La Maison Blanha a issue une proclamation disant en substance que tout visa d’immigrant sera denié à ceux risquant de devenir une charge financière pour le système de santé américain. Ceci à partr du mois de Novembre prochain.
Donc tout citoyen étranger demadant un Visa pour les Etats-Unis devra prouver qu’il a déjà une assurance santé ou bien qu’il a suffisaent d’argent pour couvrir ses frais médicaux, en cas de maladie aux Etats-Unis
Cette mesure rendue publique le vendredi 4 octobre à 7 heures du soir, tombe moins de 13 mois avant l’Election présidentielle aux Etats-Unis et arrive alors que le Président Trump se trouve face à un IMPEACHMENT .
IL EST CES JOURS CI OCCUPE `A INTENSIFIER SES PROMESSES DE CAMPAGNE CONCERNANT LES IMMIGRANTS
Cependant comme toutes les démarches de Donald Trmp concernant les immigrants, celle ci aussi risqué d’être confrontée à une bataille de justice das les tribunaux fédéraux américains.
Donald Trup a tenu à preciser qu’il prenait cette mesure pour protéger le systemme de santé américain et a ajouté le citoyen américain a sur son dos des frais énormes, en payant aini les frais médicaux pour des gens qui n’ont pas d’assurance santé.
Donc un immigrant qi entre dans e pays ne devrait en aucn cas constituer ne charge pour nos Tax payers américains.
Des analystes ont déclaré en effet que cette nouvelle mesure de Donald Trump à l’encontre des immigrants vise l’immigration de familles. La Maison banche semble ainsi favoriser les immigrants riches qui n’auront acun problème à payer de leur poche leurs frais médicaux . Donc elle va à l’encontre des pauvres, ceux qui n’auront jamais les moyens de faire face à de telles dépenses.
Cette mesure publiée dans le Washington Post est de même nature que celle limitant les voyages de certains nationaux de pays arabes …
Cettte récente mesure dit-il reçoit l’appui de l’article 212 (f) de l’Immigration and Nationality Act qui déclare certains immigrants inéligibles, parce que leur présence aux Etats-Unis ne sera qu’une nuisance pour les intérêt nationaux américains et nuira aux interest américains.
Doug Rank un ex white Official de l’administation OBAMA, qui a travaillé sur les questions d’immigration a opine que cete proclamation risque d’affecter dans l’immédiat les parents de citoyens bénéficiaires de la citoyenneté américaine et qui ont appliqué pour des parents attendant une réponse à la demande. Il est question ici de parents, tels que époux ou épouse. Mais les enfants sont exclus de cette proclamation,
Cela signifie que les enfants pourront voyager pour rejoinder leurs parents CITIZEN même si ils n’ont pas encore de Health Insurance, d’assurance santé.
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Cette proclamation ne semble pas affecter non plus ceux qui voyagent munis d’un permis de travail ou bien les réfugiés ayant fait la demande d’asyle politique et arrivant par la frontierre avec le Mexique.
Ces nouvelles mesures vont constituer un changement gigantesque dans le système d’immigration des Etats-Unis.
Affaire à suivre.
VINGT CINQ ANS DEPUIS L’ASSASSINAT DU PERE JEAN MARIE VINCENT.
C’était n 28 août.
28 Août 1994 - 28 Août 2019
Cela a fait 25 ans , hier.
OUI 25 ans que le Père Jean-Marie Vincent, prêtre de la congrégation des Pères Montfortains, a été criblé de balles, alors qu’il rentrait au Volant de son véhicule, au local de sa communauté , rue Baussan , Port-au-Prince ( tout juste à côté de l’Eglise Saint Louis Roi de France.)
Il a succombé à cette aggression.
Les assassins courent toujours, nous rappellerait Jean Dominique qui, quelques années plus tard, allait connaitre un sort similaire !
Ce texte est un rappel pour ceux qui, comme moi, ont eu le privilège de connaître Jean-Marie (Janboul, pour les plus proches) ;
C’est en même temps, un témoignage par ce qu’il ne faut pas laisser l’oubli s’installer ! Ne dit-on pas que « Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir » ?
Plus important à mon avis, ce texte est une introduction ou présentation de quelques traits et actions de Jean- Marie Vincent à des compatriotes plus jeunes, souvent en quête de modèle, et qui sont certainement en plus grand nombre puisque le 4ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat mené par l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique en 2003 (donc, 9 ans après la mort de Jean-Marie) révèle que « Plus de la moitié de la population a moins de vingt et un (21) ans. Les personnes âgées de moins de quinze (15) ans représentent 36,5 % de la population, celles de 15 à 64 ans 58,3 %, tandis que la population âgée de 65 ans et plus est de 5,1 %.. » Avec les jeunes ainsi qu’avec ceux et celles qui le sont moins, je veux garder en arrière-plan, cette question qui, depuis longtemps, me taraude : «
Comment notre pays peut-il progresser quand sont ainsi fauché-e-s les meilleur-e-s, ceux et celles qui lui sont le plus dévoué-e-s ? »
Ce texte est de Claudette Werleigh
Et Claudette l’a intitulé : Jean-Marie Vincent L’espérance assassinée
Et voici ce que nous dit Claudette:
“ J’ai fait la connaissance du Père Jean Marie Vincent dans le cadre de la Caritas Nationale d’Haiti. J‘étais alors Secrétaire Générale de cette importante organisation (1976- 1987). Jean-Marie était Directeur de la Caritas Paroissiale de Jean-Rabel, Responsable de l’Équipe Missionnaire du Diocèse de Port-de-Paix, avant de devenir Directeur de la Caritas Diocésaine du Cap-Haïtien.
Il faut dire qu’à cette époque, la Caritas, en tant que branche et instrument de la Pastorale Sociale de l’Église Catholique d’Haïti, venait en assistance aux populations sinistrées via une Aide d’Urgence : en aliments et médicaments ; également en outils pour la réhabilitation de parcelles cultivées, la réparation de canalisations bouchées ou détruites, le redressement ou même la reconstruction de maisons détruites après les cyclones qui ont frappé le pays, à plusieurs reprises, surtout dans le Sud; aide en provisions alimentaires et en semences après les longues périodes de sécheresse qui ont sévi, de façon plus dramatique, dans le Nord-Ouest et dans le Nord-Est du pays. Les semences et les denrées alimentaires, elles-mêmes, étaient parfois achetées à une autre Caritas diocésaine dans le but d’éviter que l’aide ne détruise la production nationale.
La Caritas entretenait des programmes réguliers d’Assistance en fournissant aliments et médicaments à des écoles, dispensaires, hôpitaux et asiles de vieillards… Cependant, la Caritas avait choisi d’accorder sa priorité aux programmes de Sensibilisation, de Formation, d’Encadrement et d’Organisation de la population, en particulier celle vivant en milieu rural. Ces programmes étaient destinés aux organisations de base (groupements de femmes et groupements mixtes) qui se sont formés à travers tout le pays.
Dans la ligne du Concile Vatican II et à la suite des importantes assemblées épiscopales de Medellin et de Puebla, Caritas Haiti avait fait sienne l’option préférentielle pour les pauvres ... [« sans exclusive », s’empressaient d’ajouter quelques évêques].
Dans tous les domaines précités, Jean-Marie était une des personnes les plus convaincues, les plus dynamiques et les plus engagées.
En tant que prêtre, Jean-Marie se situait dans la ligne de la Théologie de la Libération. Il faisait aussi partie du GRIMPO (Groupe de Religieux-ses inséré-e-s en milieux populaires). Il avait fait siennes les revendications de la population paysanne pauvre, en particulier.
Homme d’action, Jean-Marie a accompagné ce dernier groupe social dans ses revendications de base. Par exemple, pour avoir accès à l’utilisation de terres de l’État : telles celles dans le Nord-Est, totalement laissées à l’abandon, après que les fibres synthétiques aient remplacé avantageusement le sisal sur le marché international; rendant ainsi la Plantation Dauphin inopérante. pour que les taxes imposées aux marchand-e-s correspondent aux sommes fixées par la loi et cessent de dépendre du bon vouloir des percepteurs de contribution ; et aussi pour que l’argent récolté soit utilisé pour le bien de la communauté (pour nettoyer les marchés, par exemple, et les rendre plus salubres).
Après l’éradication des cochons créoles par le PEPPADEP (Programme pour l’Éradication de la Peste Porcine Africaine et pour le Développement de l’Élevage Porcin) lancé en 1981, Jean-Marie qui avait essayé vainement de convaincre les autorités de garder - en les isolant s’il le faut - quelques spécimens de porcs sains, s’est battu et a finalement pu obtenir la réintroduction dans notre pays de nouvelles races de porcs robustes et capables de s’adapter, tant à notre climat qu’aux conditions de vie de nos masses paysannes. Cette lutte pour les cochons créoles a été menée avec l’implication de toutes les Caritas diocésaines ainsi que d’autres organisations : en particulier, le Mouvement des Paysans Haïtiens (M.P.P) et l’Association Nationale des Agronomes Haïtiens (ANDAH).
De plus, Jean-Marie a aidé les organisations de base à se structurer pour être plus efficaces et avoir plus d’impact. Son encadrement a facilité, par exemple, le passage de groupements paysans, disséminés dans les sections communales, à la mise sur pied d’une organisation paysanne au niveau national. C’est le cas de Tèt Kole Ti Peyizan Ayisyen.
Evidemment, pareilles démarches allaient à contre-courant du statu quo établi. Certains ont pris peur. Il s’est produit, le 23 juillet 1987, ce qu’on a appelé depuis : « le massacre des paysans de Jean-Rabel ». 139 personnes, au moins, y ont perdu la vie ! Dans ce cas également, les assassins courent toujours…
Jean-Marie qui n’était pas dans le pays lors du massacre, a été muté à son retour. Mais, comme son engagement n’était pas limité au monde rural, Jean-Marie s’est investi avec autant de conviction et d’ardeur dans le milieu urbain. A la Caritas du Cap, par exemple, Jean-Marie a pris l’initiative – entre autres- d’organiser une cafétéria pour permettre aux étudiants de la ville d’avoir accès à un repas complet, en échange d’une contribution modique.
Par-dessus tout, Jean-Marie était un homme de vision. Déjà à la fin des années 80, alors que la majorité de la population haïtienne actuelle n’était pas encore née ou bien se trouvait dans les langes, Jean-Marie a négocié avec les autorités étatiques et obtenu le droit de collecter les ordures ménagères des marchés publics pour en faire du compost.
Lors de mes dernières visites au Cap-Haitien, ma ville natale, à la vue des montagnes d’immondices qui, entre autres effets néfastes, empêchaient la circulation des véhicules et même celle des piétons, j’ai réalisé combien une telle initiative était importante et nécessaire. Pourquoi a-t-elle été discontinuée est une toute autre question qui renvoie à beaucoup d’autres... De toute évidence, il s’agissait là d’une approche intéressante non seulement sur le plan environnemental, mais également nécessaire, si l’on veut maintenir et bénéficier des atouts culturels et touristiques de cette ville historique.
Je termine mon intervention en soulignant que dans tous les domaines dont j’ai fait mention, Jean-Marie n’a jamais agi seul ! C’était un homme d’équipe, un homme de réseau, un rassembleur capable de mobiliser d’autres personnes autour d’une cause. Il s’agit là pour moi d’une grande qualité, surtout dans cette société individualiste et de « chen manje chen » dans laquelle nous nous trouvons et qui nous empêche de prospérer.
Jean-Marie peut reposer en paix. Fidèle à ses convictions, il a bien servi son Peuple, son Église, sa Patrie.
Mon souhait est que d’autres prennent la relève et portent le flambeau encore plus haut !
Claudette Werleigh,
Aout 2018
Haïti en Marche, édition du 29 Août au 04 Septembre 2018 • Vol XXXII • Nº 33
N.B. Ceux et celles qui sont intéressé-e-s à savoir davantage, peuvent contacter des membres de la Fondation Jean-Marie Vincent aux numéros suivants : (509) 4869 7403 et (509) 3796 1633
Cela a fait donc, hier 28 Août 2019, 25 ans depuis cet assassinat.
Et pour commémorer cette date, une messe a été chantée hier après midi, 5 heures à l’Eglise St Louis roi de France par les Pères Monfortains et le Père Frantz Grandoit, responsable de la Fondation Jean Marie Vincent
Gonaïves : pollution au mazout de la mer dans l’indifférence totale
Le nouveau principe de rationnement d’un jour sur deux par circuit, établit par le bureau de l’électricité D’Haïti aux Gonaïves, ne dérange plus personne. D’ailleurs, chaque quartier s’organise en fonction de cet horaire. Tout le monde aime l’électricité. C’est normal, on en a besoin pour faire marcher le réfrigérateur, la télévision et surtout le ventilateur en cette période de canicule. Cependant, au-delà du service rendu à la communauté, la centrale électrique de la ville représente un réel danger pour l’écosystème.
La centrale thermique Simon Bolivar aux Gonaïves, fruit d'une coopération tripartite Haïti-Cuba-Venezuela, est peut-être l'une des rares centrales encore en fonction aujourd'hui, 11 ans après son inauguration en décembre 2008. Cette centrale qui dispose d'une capacité de production de 15 mégawatts d'électricité alimente la ville des Gonaïves et ses environs en utilisant le mazout comme carburant.
En effet, le fioul encore appelé mazout ou fuel est un combustible dérivé du pétrole, utilisé notamment dans les chaudières. Il est classé dans les ressources énergétiques fossiles. Il présente des rendements élevés, mais compte tenu de sa très large utilisation pour la production d'énergie calorifique (pour le chauffage en chaudière) et mécanique (moteurs dits thermiques), il contribue à la pollution de l'air. Une simple information qui semble manquer à nos chers dirigeants qui ont autorisé la construction du central électrique à côté de la mer. Une construction imposante qui justifie à elle seule la fructueuse coopération sud-sud, haïtiano vénézuélienne.
Malheureusement, ce qu'on a pu remarquer derrière le mur du site, il y a un tuyau qui déverse des huiles usées dans la mer sans que personne n'intervienne pour y mettre un frein. En fait, ce n'est pas la localisation géographique du site qui pose problème, mais plutôt ce tuyau de vidange d'huile qui pollue la mer de sa substance gluante. Les risques environnementaux, suivant les informations disponibles, sont très élevés. Une seule goutte de mazout peut rendre jusqu'à 25 litres d'eau non potable. Si la fuite n'est pas décelée rapidement, le mazout peut se propager vers les surfaces avoisinantes, ce qui pourra consister à contaminer des tonnes de terre susceptible de causer de gros dommages aux arbres ainsi qu'à d'autres espèces.
Pendant ce temps, il y a quelques années depuis que certaines autorités ont inauguré une plage baptisée Banmbino beach exactement sous la vidange. Ce lieu en dépit des risques énormes, est considéré comme un espace de grandes festivités dans la ville et un lieu de détente à la plage pour les jeunes des Gonaïves et aussi, pour les visiteurs. Ils sont des milliers à avoir déjà nagé, au moins une fois, dans cette mer polluée de mazout. Pour les poissons et le littoral, la catastrophe s'annonce déjà.
Lesly SUCCÈS
Le National
UNE CENTAINE D’ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET DU SECTEUR PRIVE OFFRE UNE “PASSERELLE” DE SORTIE A JOVENEL MOISE.
LE NOUVELLISTE ROBENSON GEFFRARD…
Ces organisations enjoignent l'opposition politique à faire montre d’un esprit de patriotisme en sacrifiant leur intérêt personnel au profit de l’intérêt national. « Agissez au nom de la Nation, pour la Nation, avec la Nation pour que le pays arrive à mettre en place un gouvernement de sauvetage national dont les objectifs principaux devraient inclure: 1) Le rétablissement de l’ordre public (la sécurisation du pays, le retrait de la carte d’identité illégale, la tenue d’élections générales, libres, transparentes et honnêtes, la dépolitisation de la PNH, le démantèlement des gangs armés, l’instauration de l’autorité de l’État, le renforcement des dispositifs de protection des droits humains…). 2) Le redressement de l’administration publique et la régularisation du fonctionnement de nos services publics. 3) La mise en œuvre d’un programme d’urgence au bénéfice des groupes les plus vulnérables. 4) La relance des activités économiques. 5) La mise en ordre des finances publiques. 6) Le suivi des dossiers liés à la gestion des fonds PetroCaribe et de tout autre dossier relatif à la corruption et au détournement des biens publics. 7) La réorganisation du Conseil électoral et la garantie de son fonctionnement sur une base non partisane »
Ce gouvernement de sauvetage national aura aussi pour tâche : L’accompagnement des partis politiques en vue des prochaines élections ; L’organisation de la Conférence nationale (bases organisationnelles nationales consensuelles, termes de référence et méthodologie, réalisation effective) ; La préparation et le vote d’une nouvelle Constitution ; La réforme du système judiciaire en commençant par les actions immédiates à prendre pour mettre fin à la culture d’impunité entretenue par notre administration judiciaire ; L’harmonisation du cadre de coopération avec les politiques publiques et la coordination effective de toutes les assistances économico-financières de la communauté internationale, indispensables au redressement de l’économie du pays et la mise en place d’une diplomatie moderne, responsable et efficace au service des intérêts du pays et de ses ressortissants.
Pour protéger les institutions républicaines, éviter le gaspillage des ressources publiques et prévenir un déchoucage généralisé du pouvoir Tèt kale, « nous, citoyens et citoyennes, appartenant aux forces vives de la société haïtienne, créons une « PASSERELLE » qui est une structure d’interface pour faciliter, dans un délai limité à un mois: la construction d’une Entente politique de transition entre les forces sociales et politiques du pays engagées pour le changement (notamment prenant en compte la définition des mécanismes de gouvernance de la transition, le choix des personnalités appelées à constituer le gouvernement de sauvetage national et la feuille de route de ce gouvernement); le départ ordonné du pouvoir du Président de la République, M. Jovenel Moïse; les conditions du retrait de tous les Parlementaires de la 50e Législature; la mise en place d’une structure citoyenne de contrôle de l’action gouvernementale », lit-on dans le document.
Cette structure est composée des personnalités suivantes : Bernard CRAAN, Carole DEMESMIN, Castel GERMEIL, Dr Sofia LORÉUS, Dr Charles MANIGAT, Sabine MANIGAT et Lemète ZÉPHYR. Les membres de la PASSERELLE s’engagent à exercer leur mandat à titre bénévole et à ne pas intégrer le gouvernement de sauvetage national.
Ce document baptisé « Déclaration de sauvetage national » est paraphé par 51 organisations syndicales, 16 structures issues du secteur vodouisant, cinq organismes de défense des droits humains, six organisations communautaires, 17 organisations de femmes et de jeunes, trois organisations paysannes et neuf organisations patronales du secteur privé des affaires.
( NOTONS AUSI QUE LES MEMBRES DE LA PASSERELLE SE SONT DONNES UN DELAI D’UN MOIS AVANT L’INSTALLATION DU GOUVERNEMENT DE SAUVETAGE NATIONAL. PASSE CE DELAI LES MEMBRES DE LA PASSERELLE AURONT TERMINE LEUR MISSION ET NE SERONT PLUS DE SERVICE. ILS SE SONT ENGAGES A NE PAS DEVENIR MEMBRES DU GOUVERNEMENT DE SAUVETAGE NATIONAL).