Plusieurs associations de magistrats (l’Association nationale des magistrats haïtiens / Anamah, l’Association professionnelle des magistrats / Apm et le Réseau national des magistrats haïtiens / Renamah) envisagent de saisir la Cour interaméricaine des droits humains (Cidh) sur l’arrestation illégale, à l’aube du dimanche 7 février 2021, du juge à la Cour de Cassation Yvickel Dieujuste Dabrésil, ont-elles fait savoir, en conférence de presse, le lundi 8 février 2021, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« Si les gens au pouvoir n’obtempèrent pas aux dispositions de l’article 186 de la Constitution, nous allons saisir la Cour interaméricaine des droits humains, cette arrestation illégale du juge Yvickel Dieujuste Dabrésil », déclare le juge Ikenson Édumé, président du Renamah.
L’Association nationale des magistrats haïtiens (Anamah), l’Association professionnelle des magistrats (Apm) et le Réseau national des magistrats haïtiens (Renamah) ordonnent la libération immédiate du juge à la Cour de Cassation Yvickel Dabrésil, victime « d’enlèvement » de la part du pouvoir de facto en place.
Cette arrestation « illégale et arbitraire » du juge Dabrésil, malmené par des agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (Usgpn), doit être plutôt assimilée à un cas d’enlèvement, estime, de son côté, le juge Jean Wilner Morin, président de l’Anamah.
La conférence de presse du lundi 8 février 2021 des 3 associations de magistrats a été donnée devant la barrière principale de l’École de la magistrature (Ema), dont l’accès à l’enceinte (à Frères, dans la commune de Pétionville, à l’est de la capitale, Port-au-Prince) a été interdit aux magistrats.
« Il était 2 heures 59 a.m. (7:59 gmt), le dimanche 7 février 2021. À cette heure, on ne saurait procéder à l’arrestation de personne, s’il n’y a pas eu de flagrant délit. Or, c’est un magistrat de la plus haute instance de la magistrature du pays », souligne l’Anamah.
Sur les ondes d’une station de radio privée, le titulaire de facto du Ministère de la justice, Rockefeller Vincent, a menacé d’arrêter le juge à la Cour de Cassation, Me. Joseph Mécène Jean-Louis, choisi par l’opposition politique et la société civile comme président provisoire pour diriger une transition de rupture en Haïti, en remplacement de Jovenel Moïse, dont le mandat constitutionnel comme président est arrivé à terme le dimanche 7 février 2021.
Pour un traitement en profondeur de l’affaire, le Renamah souhaite une enquête approfondie.
Dans l’intervalle, les magistrats subissent des menaces, révèle le Renamah, appelant les autorités politiques à assurer la sécurité des magistrats, qui défendent l’indépendance de la justice.
Plusieurs associations de magistrats (l’Association nationale des magistrats haïtiens / Anamah, l’Association professionnelle des magistrats / Apm et le Réseau national des magistrats haïtiens / Renamah) envisagent de saisir la Cour interaméricaine des droits humains (Cidh) sur l’arrestation illégale, à l’aube du dimanche 7 février 2021, du juge à la Cour de Cassation Yvickel Dieujuste Dabrésil, ont-elles fait savoir, en conférence de presse, le lundi 8 février 2021, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« Si les gens au pouvoir n’obtempèrent pas aux dispositions de l’article 186 de la Constitution, nous allons saisir la Cour interaméricaine des droits humains, cette arrestation illégale du juge Yvickel Dieujuste Dabrésil », déclare le juge Ikenson Édumé, président du Renamah.
L’Association nationale des magistrats haïtiens (Anamah), l’Association professionnelle des magistrats (Apm) et le Réseau national des magistrats haïtiens (Renamah) ordonnent la libération immédiate du juge à la Cour de Cassation Yvickel Dabrésil, victime « d’enlèvement » de la part du pouvoir de facto en place.
Cette arrestation « illégale et arbitraire » du juge Dabrésil, malmené par des agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (Usgpn), doit être plutôt assimilée à un cas d’enlèvement, estime, de son côté, le juge Jean Wilner Morin, président de l’Anamah.
La conférence de presse du lundi 8 février 2021 des 3 associations de magistrats a été donnée devant la barrière principale de l’École de la magistrature (Ema), dont l’accès à l’enceinte (à Frères, dans la commune de Pétionville, à l’est de la capitale, Port-au-Prince) a été interdit aux magistrats.
« Il était 2 heures 59 a.m. (7:59 gmt), le dimanche 7 février 2021. À cette heure, on ne saurait procéder à l’arrestation de personne, s’il n’y a pas eu de flagrant délit. Or, c’est un magistrat de la plus haute instance de la magistrature du pays », souligne l’Anamah.
Sur les ondes d’une station de radio privée, le titulaire de facto du Ministère de la justice, Rockefeller Vincent, a menacé d’arrêter le juge à la Cour de Cassation, Me. Joseph Mécène Jean-Louis, choisi par l’opposition politique et la société civile comme président provisoire pour diriger une transition de rupture en Haïti, en remplacement de Jovenel Moïse, dont le mandat constitutionnel comme président est arrivé à terme le dimanche 7 février 2021.
Pour un traitement en profondeur de l’affaire, le Renamah souhaite une enquête approfondie.
Dans l’intervalle, les magistrats subissent des menaces, révèle le Renamah, appelant les autorités politiques à assurer la sécurité des magistrats, qui défendent l’indépendance de la justice.
Le Département d’Etat américain fixera sa position sur le dossier d’Haïti bientôt
Actualités
Politique
Usa
• February 11, 2021
By Emmanuel Paul - 23 hours ago
02,604 1 minute read
ZOOM-Haiti-News - Le nouveau Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, s’apprête à acheminer une correspondance au Congrès américain en vue de fixer la position de l’administration de Joe Biden sur la crise en Haiti. M. Blinken discutera avec le chef de l’Etat américain cette semaine sur le dossier d’Haiti qui a suscité beaucoup d’émoi à Washington ces derniers jours.
Pressé de dire si l’administration américaine compte réellement soutenir Jovenel Moise jusqu’au 7 Février 2022, M. Blinken n’a pas voulu donner de réponse au groupe de parlementaires (Chambre des représentants), ayant exigé le départ de Jovenel Moise du pouvoir le 7 Février dernier. Le ministre américain des affaires étrangères a dit prendre acte de l’évolution de la situation en Haiti lors d’une conversation avec les congressmen.
En effet, dans une correspondance adressée au Secrétaire d’Etat, un groupe de 7 membres de la chambre des représentants des États-Unis ont exprimé leurs inquiétudes face à la situation qui sévit en Haiti actuellement. Ils ont exigé le départ de Jovenel Moise conformément aux dispositions de la constitution haïtienne.
Il est à noter que l’ambassade américaine a publié un communiqué le 9 Février 2021 dans lequel elle dit questionner le bien-fondé de la décision de l’administration Moise-Jouthe d’envoyer à la retraite anticipée trois Juges de la Cour de Cassation, Mécène Jean-Louis, Ivikel Dabrésil et Wendelle Coq Thélot, pressentis (par l’opposition) pour remplacer Jovenel Moïse. Une décision qui “risque de porter atteinte aux institutions démocratiques haïtiennes” a indiqué le communiqué de l’Ambassade américaine.
Le Président Jovenel Moïse nomme 3 nouveaux juges à la Cour de cassation
Haïti standard, le 12 février 2021.-
Après la mise à la retraite de trois (3) juges à la Cour de cassation, le Président de la République Jovenel Moïse a nommé trois (3) nouveaux m Ces nouveaux magistrats sont :
• Me Louiselmé Joseph ;
• Me Octélus Dorvilien ;
• Me Pierre Harry Alexis.
• Ces nouveaux juges nommés à la plus haute cour de justice de la République d’Haïti et le tribunal de dernier ressort remplacent les magistrats Yvickel Dieujuste Dabrézil, Wendelle Coq Telot et Joseph Mécène Jean-Louis. Le premier a été arrêté par le pouvoir en place, le 7 février et libéré le 11 février 2021, sous prétexte de fomenter un coup d’État contre Jovenel Moïse. Le 2e juge a exercé un recours par-devant la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA) contre la décision du Chef de l’État. Le 3e, lui, a été désigné président provisoire par l’opposition.
À rappeler que les juges à la Cour de cassation sont nommés, selon la Constitution haïtienne de 1987, en son article 175, par le Président de la République pour 10 ans. Ces juges sont choisis sur une liste de trois (3) personnes par siège vacant soumise par le Sénat. Amputé de deux (2) tiers, ce dernier est dysfonctionnel depuis le 2e lundi de janvier 2020.
On ne le reverra plusCela fait très longtemps que je ne l'avais pas vu.
Doc Daniel est une icône de la musique haïtienne. ce qu'il a pu enregistrer des bals...!!!Très connu des " rat bal "le Doc non seulement enregistrait mais conservait Et il était devenu l'un des grands collectionneurs des rythmes d'autrefois. LE BON VIEUX TEMPS son émission phare sur MélodieFM avec comme speaker Captain Bill ;Les auditeurs connaissaient toutes les musiques qu'il avait enregistré mais n'avaient jamais entendu sa voix. Non Doc Daniel n'était pas un " Fan" du micro. Il ne parlait jamais même pas pour donner l'heure. LE BON VIEUX TEMPS avait un auditoire incomparable et ses émissions étaient enregistrées par les mélomanes qui ne voulaient rien rater de cette musique qui faisait le bonheur de TOUS Doc Daniel on se souviendra de toi. Malheureusement les plus jeunes ne t'auront pas connu, car tu avais abandonné la radio.
Un grand Merci Doc Daniel d'avoir conservé tous ces rythmes qui font la valeur et le succès de la musique haïtienne.