Des milliers de personnes révoltés par l’assassinat crapuleux du Dr Ernst Pady lors d’une tentative de kidnapping, ont manifesté contre l’insécurité et pour le depart de Jovenel Moïse.
Gazettehaiti.com
Ce dimanche 7 mars à l’initiative des travaileurs de la santé, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans la capital conte l’insécurité marquee otamment par le kidnapping.
Révolté par l’assassinat du Dr Pad le dimanche 28 février, lors d’ue tentative d’enlèvement et de la jeune infirmièe Edlyne Mentr le 2 mars dernier, alors qu’ele reenait de la banque, des professionnels de santé seconds par des militants politiques des professionnels de santé ont gagné les rues pour dire non à l’insécurité et au kidnaping.
Notons que plusieurs personnalités publiquestels le journaliste Jean Monard Metellus, le déenseur des roits de l’homme Pierre Espérance, les ex-sénateurs Gérald gilles, Steven Benoit , Francisco Delacruz ont apporté leur soutien à cette marche. Ils en ont profité pour demander à Jovenel Moïse de s’en aller.
Cela s’est passé pendant la semaine. Des agents de la DEA et du FBI ont menotté deux bandits et sont repartis avec eux.
Il s’agit de Joseph Mathieu qui avait transgressé son ordre de ne pas quitter les Etats-Unis où il était sous le coup d’un mandat d’arrêt pour trafic de drogue et de Benjamin Peterson arrivant en troisième position parmi les chefs de gang du Village de Dieu et responsable de 10 Kidnappings, parmi eux ceux de deux citoyens américains.
Arrêtés par des gents de la PNH, ils ont été remis aux agents de la DEA et du FBI , rentrés les cueillir à Port-au-Prince.
Tous deux ont été embarqués à bord d’un petit avion des agents de la DEA.
Il se trouvent maintenant aux Etats-Unis.
L’affaire n’a pas fait beaucoup de bruits.
Mais le Premier Ministre Jouthe Joseph a félicité les agents de la PNH pour ce beau coup de filet, tandis que les responsables de l’administration du Palais National ont tenu à rectifier précisant que Mathieu ne travaillait pas au Palais National malgré la carte Palais National trouvée en sa possession.
Il s’agissait d’une carte d’accès au Palais National ( qui a citculée sur les réseaux sociaux avec diférentes cartes d’identité . ) Il livraient donc de la marchandise au Palais National. Mais Il n’a pas été précisé quel genre de marchandises, livrait-il, pour être en possession d’une telle carte. .
Izo et Manno du gang « 5 secondes » sollicitent l’aide financière du directeur de l’EDH
Wilder SYLVAIN07/03/2021
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(TripFoumi Enfo)- Deux chefs du gang « 5 secondes » écrivent au directeur de l’Électricité d’Haïti, Michel Présimé. Objectifs : demander une aide financière et logistique afin de réaliser un événement culturel à Village-de-Dieu, leur fief,.
Dans une lettre, circulant sur les réseaux sociaux, les deux puissants chefs de gang de Village-de-Dieu, Izo et Manno, sollicitent une aide financière et logistique de la part du directeur de l’EDH afin de célébrer, sans difficultés, les trois ans d’existence de ce groupe armé les 7 et 8 mars. «
« 5 secondes » est un groupe armé logé à Village-de-Dieu, rentrée Sud de la Capitale haïtienne. Depuis tantôt 2 ans, ce gang est dirigé par Izo et Manno, respectivement numéro 1 et numéro 2 du groupe.
Des artistes comme Fantom, Kolonel Frezz, Mechans-T et Vag lavi auront à offrir des performances live, à l’occasion du troisième anniversaire de cette bande armée.
"A quoi sert un président ou un gouvernement incapable de stopper le train de la mort", demande la CHR à Jovenel Moïse
La Conférence haïtienne des religieux-ses (CHR) se montre une fois de plus préoccupée par la situation insoutenable du pays. Dans une lettre adressée à Jovenel Moïse, elle réitère sa volonté de soutenir les revendications du peuple haïtien, et de demander à ce dernier de respecter la constitution haïtienne.
"Aujourd'hui encore le tableau ne fait que s'assombrir. Aucune décision sérieuse n'a été prise pour alléger les souffrances du peuple ni pour le protéger les assauts de tous bors. La seule chose qui semble vous intéresser c'est de boucler à tous prix un soi-disant mandat au grand mépris des revendications ô combien légitimes de tout un peuple", lit-on dans cette correspondance de la Conférence haïtienne des religieux-ses, datée du lundi 8 mars 2021.
Dans cette lettre, la conférence, face à son entêtement à rester au pouvoir, questionne le président sur son insouciance. "L'on se demande perplexe : à quoi sert-il de s'accrocher au pouvoir de façon même illégitime ou illégale quand plus de la moitié de sa population vit dans l'insécurité alimentaire chronique? Pourquoi vouloir à tout prix prolonger ou terminer un semblant de mandat sans pouvoir garantir la sécurité des vies et des biens, la libre circulation de personnes? À quoi sert un président ou un gouvernement incapable de stopper le train de la mort qui sème le deuil au sein de la population au quotidien?", interroge la CHR.
Les religieux, grands témoins des douleurs du peuple haïtien
"M. Moïse, comme religieux et religieuses, intervenant dans tous les domaines de la vie du peuple et les endroits les plus reculés et difficile du pays ou l'État, soit par manque de moyens, par incompétence, ou par mauvaise foi, n'arrive pas ni ne manifeste l'intention d'y aller, nous sommes les témoins privilégiés de la misère de notre peuple. Vous semblez malheureusement ignorer cette misère", a avancé la Conférence avant de faire allusion aux propos du pape Saint Jean Paul II, sur la misère du peuple haïtien: "en cette date qui nous rappelle le 38e anniversaire de la visite du pape Saint Jean Paul II, (nous) vous rappelons ces mots célèbres de l'église en Haïti d'alors et repris à son compte dans son homélie de circonstance : "il faut que quelque chose change ici, et que les pauvres de toute sorte se reprennent à espérer ! " ".
Selon la Conférence, la situation du pays s'est empirée
"Trente-huit longues années après, les germes de mort semblent l'emporter sur les germes de vie. Le pays se meurt, la population est aux abois, l'insécurité est galopante, les plus pauvres n'en peuvent plus, la population est dans un désarroi qui frise le désespoir, le pays n'est plus dirigé. Nous sommes à la fois temoins et victimes de trop de crimes, trop d'injustice et d'inégalités".
Face à cet état de fait, la conférence appelle Jovenel Moïse, une seconde fois, à entendre la raison et à jeter l'éponge. "Face au constant processus de déshumanisation de tout un peuple, vous ne saurez être un spectateur de plus. Au-delà des mensonges légendaires et des justifications grossières, votre responsabilité dans cette descente aux enfers est entière et vous avez le droit de donner des réponses célères et concrètes aux demandes du peuple, "dont la première consiste à respecter les lois de ce beau pays" ".
Ainsi, la conférence attire encore une fois l'attention de Jovenel Moïse sur son dernier constat, en date du 2 février 2021, qui nécessite une réponse rapide et appropriée. "le pays est au bord de l'explosion; le quotidien du peuple, c'est la mort, les assassinats, l'impunité, l'insécurité. Le mécontentement est partout, dans presque tous les domaines. Beaucoup de sujets fâchent, comme la manière d'établir un conseil électoral provisoire, la manière de rédiger une autre constitution, etc. Donc, ce ne sont pas uniquement les ravages di kidnapping, qui rendent le pays totalement invivable", rappelle la CHR qui invite Jovenel Moïse à suivre "les mêmes principes constitutionnels (qu'il avait) appliqués pour les députés et les sénateurs.
Haiti/ Sécurité / situation de terreur à village de dieu, au moins 4 policiers tués, la PNH mise en déroute par des bandits
Rezo Latibonit
La situation sécuritaire dans l’entrée Sud de la capitale se révèle critique, selon des résidents de Martissant. Des tirs à l’arme automatique sont entendus dans la périphérie de Village de Dieu et de Grand-Ravine, deux quartiers populaires en proie, depuis plusieurs années, à la violence armée.
Des vidéos qui font le tour des réseaux sociaux exposent une cruauté sans nom. Plusieurs matériel remis par les spécialistes colombiens dans la lutte contre les terroristes, ont été saisis par les bandits, qui, une fois de plus, défient les plans d’intervention