Amnistie Internationale exige du gouvernement dominicain le respect des droits des haïtiens.
Protéger les ressortissants haïtiens contre des attaques racistes telle est la demande faite par Amnestie Internationale dans un communiqué publié à Londres àla suite de l’exécution en pleineplacepublique de l’Haïtien Carlo Mérilus. Ces assassinat aurait été precede de l’assassinat d’n commerçant domiicain répondant au nom de Francisco Leòn Lara. Amestie, dans ce communiqué rappelleque les « lynchages d’haïtiens se produisent régulièrement » en République Dominicaine. Ces actes sont généralement perpétrés en représailles à des crimes attribués à des haïtiens. « Nous sommes préoccupés face à l’éventualité que ces faits puissent déclencher une spirale de violence entre les communautés haïtienne et dominicaine à travers le pays », a fait ressortir dans le communiqué Chiara Liguori, investigatrice d’Aministie Internationale pour les Caraïbes. « Même si c’est un signal positif que les autorités condamnent le lynchage, il faut que cette condamnation soit renforcée par des mesures concrètes visant à réduire le climat de racisme et de xénophobie observé en République Dominicaine », renchérit l’ONG basée à Londres. Dans la foulée, Amnistie Internationale assure qu’il est important que les autorités dominicaines cherchent à éviter « l’expulsion ou la déportation injustifiée d’un quelconque citoyen haïtien ». Enfin, elle apporte son soutien à l’appel lancé conjointement aux deux pays par des organisations de la société civile dominicaine en faveur de l’exécution de programmes axés sur la résolution pacifique des conflits et la réalisation d’une campagne destinée à renforcer l’amitié et la compréhension entre les deux peuples.
Deux présumés bandits tués à coups de machettes dans une localité de Miragoâne
Deux présumés voleurs ont été tués à coups de machettes dans la matinée du lundi 11 mai à Cadillac, une localité située dans la 4ème section communale de Miragoâne.
Selon des informations, ces individus faisaient partie d’un groupe de bandits qui venaient de voler 13 bœufs à Cavaillon et qui mettaient le cap sur la capitale.
Encerclés par des habitants de Cadillac, ils ont dû abandonner le camion à bord duquel, ils transportaient les animaux, mais ont eté finalement attrapés. Deux d'entre eux ont été tués. Un troisième qui a eu la vie sauve, se trouve en garde à vue au Commisariat de Fonds ds Nègres.
Le chef de la Police de Fond des Nègres, Charles François, a annoncé l’ouverture d’une enquête.
La chambre des députés vote l'amendement de l'article 232 de la loi électorale, maintenant en poste jusqu'à mai 2010 des élus en fin de mandat, en l'absence d'élection à la fin de l'année (ahp.org)
La chambre des députés a voté lundi par 40 voix pour, 4 contre et 9 abstentions la loi amendant l'article 232 de la loi électorale prorogeant le mandat des maires, des députés et celui des sénateurs élus pour 4 ans , jusqu'à mai 2010, si les élections prévues pour la fin 2009 ne se tiennent pas. Seul le mandat du président n'est pas touché par cet article amendé de la loi électorale La chambre a ajouté par ailleurs deux nouveaux postes à son bureau qui comprend désormais 7 membres. Le députe Poly Faustin devient ainsi vice-president aux séances et le deputé Steven Benoit a éte élu vice-questeur.
La Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP) de l’Université d’Etat d’Haïti en grève depuis 15 jours pour réclamer le départ des membres du décanat jugés incompétents
Les étudiants de la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP) de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) observent une grève des cours depuis plus de 15 jours , en vue de réclamer le départ de l’actuel décanat accusé de ne pas assurer un fonctionnement « normal et adéquat » de la faculté et de pratiquer une politique dite de « la chasse aux cours ». Ils ont dressé une liste de revendications incluant entre autres, le remplacement de l’actuel conseil par un conseil intérimaire pour la réalisation de nouvelles élections, la réintégration dans le cursus, de tous les cours qui ont été supprimées pour des raisons inconnues, ainsi que la reprise des activités culturelles et sportives. Les grévistes réclament aussi une bibliothèque actualisée qui fonctionne du lundi au dimanche y compris les jours fériés, une salle audiovisuelle, des professeurs réguliers et recyclés et l’abolition des modalités actuelles du concours d’admission afin d’éviter qu’une trentaine de places restent vacantes en 1ère année comme c’est actuellement le cas. Il y a 15 jours que les portes du Décanat sont fermées et que les salles de cours sont vides. Les escaliers donnant accès au 1er étage du bâtiment logeant les salles de cours sont bloqués par un lot de chaises.
Les hommes à moto ont encore frappé ce 12 mai Delmas, le 12 mai. Un agent de sécurité a été tué par balles ce matin vers 11 heures au cours d'un braquage visant la caisse d’un bureau de Western Union situé sur la route de Delmas, proximité Delmas 99. Selon des témoins, l’attaque a été perpétrée par six individus à moto. Deux ont pénétré le bâtiment alors que les quatre complices attendaient au dehors. L’un des deux agents qui assuraient le service de garde intérieure a été atteint d'au moins une balle. Son arme de service, un revolver de calibre 38, aurait ensuite été emportée. Aucune autre personne n’a été touchée. Les assaillants ont ensuite pris la fuite à moto. Les responsables du bureau n'ont pas voulu préciser si la caisse a été également emportée.
Un homme tué alors qu'il fait visiter sa maison
Les habitants de la ruelle St Rémy à Nazon (Port-au-Prince) sont sous le choc suite à l'assassinat le 9 mai de Saurel Clervil, un homme d'une soixantaine d'années bien connu dans la zone et aimé de tous. Les proches de la victime se disent choqués par cet assassinat. Ils décrivent Saurel Clervil comme un homme honnête, qui menait une vie calme et qui n'avait aucun ennemi. Il accompagnait deux hommes pour une visite d’un appartement qu’il voulait louer, quand on entendit deux détonations. Saurel Clervil a été découvert quelques minutes après, baigné dans son sang, atteint de deux balles tirées vraisemblablement à bout portant. Ses proches tentèrent de le secourir mais il succomba quelques minutes plus tard à ses blessures. Personne n'a pu fournir à la police une description précise des deux hommes. Selon des témoins, ils seraient ensuite repartis à pied sans être inquiétés. Aucune douille des projectiles tirés n’a été retrouvée. La police promet d'explorer toutes les pistes pour remonter sur les traces des auteurs du crime.