La Reine Sofia d’Espagne effectuera mardi prochain une visite en Haïti dans le cadre d’une mini-tournée régionale destinée au renforcement de la coopération espagnole qui la conduira également en République Dominicaine, rapporte vendredi une dépêche d’EFE datée de Madrid. Accompagnée de la ministre espagnole à la coopération internationale, Soraya Rodrìguez, l’épouse du Roi Juan Carlos s’entretiendra notamment avec le Président René Préval et visitera des zones où est active la cooperation espagnole, commele Sud-Est d’Haïti.
Albert Ramdin, secrétaire general adjoint de l’OEA en visite bientôt en Haïti. Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Etats Américains (OEA), Albert Ramdin, doit incessamment effectuer une visite en Haïti pour discuter entre autre avec les autorités haïtiennes de questions ayant rapport avec les prochaines élections.
Des centaines de milliers de personnes ont convergé mardi vers le Capitole à Washington dans une ambiance festive, pour assister à la cérémonie d'investiture du président élu américain Barack Obama. Le Mall, la grande esplanade au pied du Capitole de trois kilomètres de long, où M. Obama a prêté serment à midi était noir de monde. Le centre ville était en pleine effervescence dès 4H00 du matin, bien avant le lever du soleil. Les cafés, les supermarchés, étaient ouverts, remplis d'Américains et de touristes prenant des forces avant d'aller braver le vent glacial. Il faisait du -6 degrés dans la capitale et les temperatures sont restées négatives tout au long de la journée. La cérémonie d'investiture a commence à 10H00 (15H00 GMT), mais des milliers de personnes avaient préféré se diriger vers le Capitole, berceau de la démocratie américaine, dans la nuit noire pour tenter de trouver une bonne place, sous la surveillance étroite des forces de l'ordre, présentes à chaque coin de rue, ou presque. Un groupe de jeunes a tout prévu: des cartons pour s'assoir et s'isoler du sol gelé, un réchaud, des oeufs, du bacon pour le petit déjeuner. "Il faut bien, on sait qu'on va attendre plusieurs heures dans le froid", expliquaient – ils à ceux qui les regardaient d’un air amusé. Beaucoup de gens agitaient des petits drapeaux et c’est ainsi que dans la foulé on a pu remarquer aussi notre bicolore, agité par des mains frénétiques. Près de Pennsylvania Avenue, où doit se dérouler le défilé d'investiture, les gens sont aussi là, attendant les débuts du defile pour applaudir. Le defile commencera à 2 heures et conduira la famille Obama à cette maison qui sera dorénavant sa demeure, la White House. Des pancartes sont brandies à l’effigie de Barack.
"Ce n'est qu'un homme", clame un étudiant Et . Il a quatre ans" pour remettre le pays sur les rails.”
Il était midi pile quand Barack Obama a prêté serment sur la bible d’Abraham Lincoln tenue par son épouse Michèle. Tout de suite après avoir prêté serment, Barack Obama , 44 ème président des Etats-Unis a prononcé son discours, son premier discours à la nation. On n’avait encore jamais vu un président des Etats-Unis brassant un discours aussi large que l’a fait Barack Obama. « On ne peut pas s’asseoir en tant qu’américain et penser que tout nous revient de droit » « Il nous faut partager les richesses de la terre, car si nous sommes tellement riches aujourd’hui, c’est à cause des pays pauvres » « Il y a une crise. La situation est grave. Mais nous devons braver la tempête. Et c’est cela qui nous permettra de dire à nos enfants que nous avons retroussés nos manches pour tenter de faire quelque chose » « si vous pensez que vous aller gouverner avec violence, avec corruption, l’histoire ne vous absoudra pas » . C’est un discours fait de générosité et de fermeté. On aurait pu s’attendre qu’un nouveau président des Etats-Unis prêtant serment à une époque de crise pour son pays, allait prononcer un discours où il ne serait question que de l’Amérique. Mais Barack s’est montré différent. Toute la première partie du discours a montré que Barack a remonté depuis Lincoln, la puissance militaire , la guerre du Vietnam. Il a rendu hommage aux héros militaires, mais a tenu à rendre hommage aussi aux civils. Si vous voulez que marche l’économique, ce ne peut être une petite poignée de gens à en jouir. Il faut du partage. Il n’est pas question de dire que le gouvernement dépense trop. Ce qui est important c’est la marche du gouvernement. Barack a mis en garde cependant aussi contre le gaspillage. Il dit qu’il faut contrôler l’administration publique, voir ce qui marche, ce qui ne marche pas.
D’après les journalistes, il n’a pas pris beaucoup de temps pour préparer le discours. Barack Obama a de grandes capacités d’écrivain. Ce discours a été prononcé dans un style oratoire. On a peut être pu l’aider concernant les chiffres, apportant des précisions, mais le cœur même du discours est de lui. Le maître mot de ce discours a été « En nou trouse manch nou. Au travail ! »
Ce discours aura t-il un impacte sur le monde entier ? Oui. Car après un tel message, plus moyen de s’asseoir et de se tourner les pouces, en attendant qu’on vienne faire quelque chose pour vous. « Nous sommes devant un autre monde. Nous allons le diriger ».
« C’est un discours fait d’impératifs. Mais ce n’est pas un discours impérial » commente Dominique Batraville.
Quand vous êtes à la tête d’une grande puissance, vous ne pouvez pas l’envoyer détruire, démolir, n’importe où sur terre ».
Ce discours du 44 ème président des Etats Unis est jugé très positif . De l’avis de tous, c’est un discours qui maintient intacts les espoirs de voir un ordre international plus juste, de voir le dialogue et la paix gagner du terrain face aux conflits", a déclaré le chef du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero. Suscités par l’arrivée au pouvoir du nouveau président.
Obama a terminé son discours en parlant d'une "nouvelle ère de responsabilité" devant une foule réunissant plus de deux millions de personnes, selon le "Washington Post". "Nous n'allons pas nous excuser pour notre mode de vie. A ceux qui cherchent à introduire la terreur et à attaquer des innocents, nous disons que notre esprit est plus grand et ne peut être affaibli. Vous ne pouvez pas nous survivre et nous vous vaincrons", déclare Obama en s'adressant aux terroristes.
Le débat sur la double nationalité est relancé cette semaine avec l’annonce par la Commision chargée d’enquêter sur la natioalité des parlementaire que deux deputes seraient détenteurs d’un passeport américain.
Il s’agit des députés Dorméus Edmond d’Anse Rouge et Elou Saint-Louis Fleuriné de La Gonâve. Ce dernier qui rêvait de faire de son île un département géographique avait donné sa demission pour raison de santé. Le verdict de la première séance convoquée par le nouveau bureau contrôlé par la Concertation des parlementaires progressistes (CPP) s'annonce comme un couperet, particulièrement, pour le député Dorméus Edmond, dont la nationalité américaine est prouvée par une Commission d'enquête parlementaire. Ferme à la barre, Dorméus Edmond a défendu son fauteuil jusqu'au surprenant vote de l'Assemblée. Surprenant, parce que la majorité des 56 députés présents s'est abstenue de voter le rapport de la Commission d'enquête spéciale (25 pour, 1 contre et 29 abstentions). « Le bureau a été hésitant », a dit Levaillant Louis-Jeune, président de la Chambre des députés, dans l'embarras de trancher. A l'issue de quelques minutes de consultation, le nouveau patron du bureau a affirmé que « les mesures incluses seront mises en application à partir de cet après-midi. » ( il s’agit du journal du mercredi 21 janvier 2009)
En attendant la décision définitive d'un tribunal, a indiqué le rapport, la participation de Dorméus Edmond (le seul qui a voté contre le rapport) et Elou Saint-Louis Fleuriné (actuellement aux Etats-Unis) « dans les débats de l'Assemblée et dans les travaux de Commission » est interdite. Les salaires et les indemnités de ces deux élus seront aussi gelés, jusqu'à une décision définitive. En attendant, précise le rapport adopté, « ces parlementaires ne gardent que le titre de député et l'immunité attachée à la fonction qui ne sera levée que par la décision du tribunal saisi. » Une prudence motivée par le jugement du Tribunal de première instance de Fort-Liberté mettant à néant une résolution du Sénat qui a écarté Rudolph Boulos, dont la nationalité avait été aussi prouvée par une autre Commission parlementaire.
La Commission présidée par le député des Gonaïves, Arsène Dieujuste, recommandé que le rapport soit « transmis à l'Exécutif pour fins necessaries. Dorméus Edmond et Elou Saint-Louis Fleuriné, Rudolph Boulos et Ultimo Compère, deviendront les nouveaux parlementaires exclus si la justice approuve elle aussi le rapport de la Commission parlementaire. C’était donc ce qu’en dit LE NOUVELLISTE. PARLEMENTAIRES AVEC LA DOUBLE NATIONALITE est aussi à la une du quotidien avec cet article:
AFFAIRE RUDOLPH BOULOS NOUVEAU REBONDISSEMENT Le tribunal des référés de Fort-Liberté demande au CEP de surseoir à toute élection dans le Nord’Est Le verdict a été rendu lundi - 19 janvier -, et le tribunal a declare que « l’État haïtien et toutes autres institutions étatiques doivent attendre le prononcé de l’arrêt de la Cour d’appel du Cap-Haitien avant une quelconque décision ayant rapport », à l’organisation d’élections dans le Nord’Est pour le poste du sénateur Rudolph Boulos. Cette décision fait suite à la demande des avocats du sénateur Boulos au tribunal des référés de constater que « le Conseil électoral provisoire (CEP) n’a pas la preuve que le poste du sénateur Boulos est vacant » . Donc le tribunal voudrait que l’Etat haïtien surseoit à toute election pour combler le siege du sénateur du Nord Est. affaire à suivre.
Mais l’actualité , cette semaine dans nos medias et ceux du monde entier est la cérémonie d’investiture du nouveau président des Etats-Unis, sa première journée de travail mercredi et ce que cela implique non seulement pour les Etats-Unis, mais pour la planète toute entière.