La commission américaine des opérations de Bourse (SEC), a annoncé mardi avoir mis un coup d'arrêt à une fraude pyramidale qui avait permis de recueillir 23 millions de dollars auprès de plusieurs milliers d'investisseurs d'origine haïtienne.
Le responsable présumé de la fraude, George Théodule, est accusé d'avoir lancé l'entreprise en novembre 2007, à travers les sociétés Creative Capital Consortium et A Creative Concept, en promettant un retour sur investissement de 100% dans les 90 jours, supposé justifié par son expertise sur les marchés d'actions et d'obligations. La SEC affirme en outre que les recettes de Creative Capital étaient censées financer de nouvelles entreprises, bénéficiant notamment à la communauté haïtienne aux Etats-Unis, en Haïti et en Sierra Leone.
Les responsables de la SEC estiment à 18 millions de dollars les fonds perdus par M. Théodule sur les marchés boursiers au cours de l'année 2008, les premiers investisseurs n'étant rémunérés que grâce au produit des nouvelles mises apportées par des investisseurs plus récents. M. Théodule est également accusé d'avoir détourné au moins 3,8 millions de dollars à son propre bénéfice et à celui de sa famille.
La Banque mondiale realize que les besoins d’Haïti sont immense et a realisé une evaluation des dégats causes par les quatre tempêtes ayant ravage le pays en Septembre 2008. Un plan d’action prévoit une stratégie détaillée visant à satisfaire les premiers besoins de redressement du pays pour un coût total de 281 millions de dollars.
Dans un communiqué publié le 30 décembre 2008, la Banque Mondiale a annoncé le déblocage dans les prochains mois de plusieurs millions de dollars pour financer le redressement du pays. La Banque ajoute en plus 8 millions de dollars supplémentaires au titre du Projet de développement communautaire participatif rural (PRODEP) et 5 millions de dollars pour aider à la reconstruction des écoles.
L'évaluation complète des besoins du pays à la suite de la catastrophe a été réalisée par la Banque mondiale, les Nations Unies, la Commission européenne et d'autres partenaires.
De plus, la Banque mondiale a commencé à contribuer au programme haïtien de gestion des risques liés aux catastrophes en 2004, à la suite de la tempête tropicale Jeanne, en mettant en place un projet pilote d'un million de dollars financé au moyen du Fonds en faveur des pays à faible revenu en difficulté (Fonds LICUS) et destiné à aider à renforcer les institutions chargées de gérer les risques associés aux catastrophes naturelles. Puis par le biais de l'IDA, Haïti a reçu un don de 12 millions dollars au titre du Projet d'Urgence et de Gestion des Risques et Désastres (PUGRD). Ce projet a, depuis lors, bénéficié de financements additionnels, ce qui porte le montant total à 19,4 millions de dollars.
Depuis 2005, la Banque mondiale a accordé à Haïti des aides dont le montant s'élève à 260 millions de dollars, par le biais de l'Association Internationale de Développement qui accorde des prêts sans intérêt et des dons aux pays les plus pauvres.
Dans son discours prononcé le 2 Janvier sur la Place d'armes des Gonaïves, le Président René Préval , tout en mentionnant que l'Anée 2009 sera rude a fait état de ses priorités pour 2009 : La construction des routes et le dialogue sont les priorités de Préval en 2009
Dans son discours à l'occasion des cérémonies marquant le 205 ème anniversaire de l'indépendance d'Haïti, le chef de l'état haïtien, René Préval a soutenu que 2008 a été une année difficile notamment sur le plan économique. Le Président a cite les manifestations contre la chèreté de la vie, la chute du gouvernement de Jacques Edouard Alexis et les quatre tempêtes successives qui ont ravage le pays dans son ensemble.
Le président Préval a mis en garde contre une détérioration du secteur économique en 2009 en raison de la morosité de l'économie mondiale. " 2009 sera difficile prévient René Préval pour qui des efforts dans la construction des infrastructures et la paix sont de nature à améliorer les conditions de vie de la population.
Selon le chef de l'état la réalisation de travaux d'infrastructure routière peut favoriser la relance des activités touristique et agricole notamment. " 2009 sera l'année des grands chantiers à travers le pays", dit-il mettant en évidence l'action importante du Centre National des Equipements (CNE) aux Gonaïves, Casale, Miragoane et Malpasse. Au cours de son intervention sur la place d'armes des Gonaïves, le président haïtien a promis le curage des rivières de cette ville, réclamé par le maire et l'évêque des Gonaïves.
Le chef de l'état assure que le CNE est un outil important dans le cadre de la politique de travaux publiques du gouvernement parce que cette entreprise représente un investissement de 99 millions de dollars.
Outre les infrastructures routières, le président Préval invite tous les secteurs à continuer à construire la paix. Rappelant que la stabilité favorisera la relance de l'économie et le départ des troupes étrangères, M. Préval a mis l'accent sur la nécessité de renforcer le dialogue entre les différents secteurs de la vie nationale. Le dialogue sera profitable pour tous les secteurs du pays a déclaré le Président en citant le secteur syndical, patronnal, celui des haïtiens vivant à l’étranger, les les partis politiques, les institutions constitutionnelles, les paysans, les parlementaires et les membres des collectivités territoriales.
La construction des routes et le dialogue sont les priorités du Président René Préval pour l’année 2009
Dans son discours à l'occasion des cérémonies marquant le 205 ème anniversaire de l'indépendance d'Haïti, le chef de l'état haïtien, René Préval a soutenu que 2008 a été une année difficile notamment sur le plan économique. Le Président a cite les manifestations contre la chèreté de la vie, la chute du gouvernement de Jacques Edouard Alexis et les quatre tempêtes successives qui ont ravage le pays dans son ensemble.
Le président Préval a mis en garde contre une détérioration du secteur économique en 2009 en raison de la morosité de l'économie mondiale. " 2009 sera difficile prévient René Préval pour qui des efforts dans la construction des infrastructures et la paix sont de nature à améliorer les conditions de vie de la population.
Selon le chef de l'état la réalisation de travaux d'infrastructure routière peut favoriser la relance des activités touristique et agricole notamment. " 2009 sera l'année des grands chantiers à travers le pays", dit-il mettant en évidence l'action importante du Centre National des Equipements (CNE) aux Gonaïves, Casale, Miragoane et Malpasse. Au cours de son intervention sur la place d'armes des Gonaïves, le président haïtien a promis le curage des rivières de cette ville, réclamé par le maire et l'évêque des Gonaïves.
Le chef de l'état assure que le CNE est un outil important dans le cadre de la politique de travaux publiques du gouvernement parce que cette entreprise représente un investissement de 99 millions de dollars.
Outre les infrastructures routières, le président Préval invite tous les secteurs à continuer à construire la paix. Rappelant que la stabilité favorisera la relance de l'économie et le départ des troupes étrangères, M. Préval a mis l'accent sur la nécessité de renforcer le dialogue entre les différents secteurs de la vie nationale. Le dialogue sera profitable pour tous les secteurs du pays a déclaré le Président en citant le secteur syndical, patronnal, celui des haïtiens vivant à l’étranger, les les partis politiques, les institutions constitutionnelles, les paysans, les parlementaires et les membres des collectivités territoriales.
Michèle Pierre-Louis invite le peuple haïtien à compter sur lui mème pour reconstruire son pays. A l’occasion du Jour des Aïeux ( le 2 janvier ) le Premier minisgtre Mme Michèle Pierre-Louis a invite le people haïtien à compter sur ses propres capacities pour reconstruire le pays. Dans une cérémonie qui s’est déroulé au Palais National, le Premier minister a commence par saluer la mémoire des Héros de l’Indépendance tout en rappelant que le 19e siècle a été très difficile pour Haïti parce que notre pays était reconnu comme un mauvais exemploe pour les puissances colonisatrices de l'époque. « Pendant le 19e siècle, a t-ele mentionné, Haïti a eu à souffrir d’avoir osé. Face à une Europe hostile et une Amérique esclavagistes dans ses Etats du Sud, notre nation s’est difficilement construite dans la hantise d’une menace externe et d’interminables luttes pour le pouvoir qui a laissé la population hors-jeu », a-t-elle déclaré. Michèle D. Pierre-Louis regrette que 205 ans après, les mêmes questions à la base de la guerre de l’indépendance se posent encore dans le pays, à savoir la liberté, l’égalité, la citoyenneté et la justice. Elle a admis toutefois que certaines avancées ont lieu dans l’un ou l’autre domaine. Pour ce qui est des infrastructures, Michèle Pierre Louis rappelle que nos ancêtres ont hérité d’un pays dont les routes reliaient seulement les grandes plantations d’avec les ports. « Les richesses produites dans la colonie étaient destinées aux métropoles et même après l’indépendance, le prix des denrées comme le sucre, le café ou le tabac était fixé par les grandes puissances économiques. Donc les richesses produites dans le pays n’ont pas servi le pays », a-t-elle déploré.
Les voeux à la nation du vice président de la cour de cassation. Pour sa part, le vice président de la cour de cassation, Georges Moïse, a révélé, dans son discours qui a été une véritable leçon d’histoire, les nombreux méfaits de la communauté internationale envers Haïti depuis l’indépendance jusqu’à nos jours. Il a passé en revue l’indemnité de l’indépendance imposée par la France, l’affaire Luders et toutes les autres humiliations subies par Haïti au cours des deux siècles précédents. Les relations diplomatiques entre Haïti et l’Allemagne, les USA, la France entre autre ont été mises à nue. « Quant aux deux dernières interventions de l’ONU dans le pays, si elles y ont apporté une certaine stabilité politique, elles n’ont cependant contribué en rien aux efforts que nous déployons pour sortir de la pauvreté qui nous accable. L’ONU n’a pas agrée la demande pourtant légitime du chef de l’Etat qui consiste à remplacer les soldats par des ingénieurs, des agronomes, des techniciens et les chars par des tracteurs, des pelleteurs et niveleuses », a-t-il fait remarquer.
Aussi, ajoute-t-il en guise de voeux pour le nouvel an : « cette rebuffade doit nous faire réfléchir et nous imposer l’évidence que nous devons compter sur nos propres moyens quitte à nous serrer la ceinture pour prendre notre destin en main. »
La relance du secteur agricole est l'une des priorités du gouvernement selon Joanas Gué
Le ministre de l'agriculture, Joanas Gué, informe que plusieurs dispositions ont été adoptées en vue de la redynamisation du système de production agricole, lequel avait enregistré des pertes énormes lors du passage des 4 ouragans en septembre 2008. Il annonce que les récoltes d'haricots verts seront disponibles en février en raison de la distribution de 540 tonnes métriques de semence.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole M. Gué a soutenu qu'une partie des fonds d'urgence a été utilisée pour la réparation de 115 systèmes d'irrigation.
En dépit de tout, le ministre de l'agriculture reconnaît que de nombreux défis restent à relever afin de revigorer le système de production nationale qui fournit 47% de la consommation locale. Faisant remarquer que l'investissement dans le secteur agricole ne représentait que 1% du PIB au cours des 10 dernières années, Joanas Gué met l'accent sur la nécessité de rendre le secteur agricole plus attrayant pour les investisseurs. " Il faut des crédits spécifiques dans le secteur agricole", martèle t-il soulignant que le Bureau de Crédit Agricole (BCA) n'a accordé que 15 millions de gourdes de crédit au cours de ces 10 dernières années.
Faisant allusion au discours du président Préval le 1 janvier 2009, le ministre de l'agriculture précise que le chef de l'état avait cité la construction de route et le dialogue national comme les deux principaux chantiers. " Les priorités du gouvernement sont définis dans le budget", signale M. Gué rappelant que l'agriculture avec 13,2 milliards de gourdes (13% du budget) est l'un des secteurs prioritaires. Le ministre Joanas Gué assure que les routes, promises par le chef de l'état, permettront d'écouler les produits agricoles. " 35 % des récoltes sont perdues dans certaines régions inaccessibles", révèle t-il
En ce qui concerne la distribution d'engrais aux paysans, le ministre de l'agriculture affirme que le sac d'engrais subventionné se vend à 750 gourdes. " Un volume important d'engrais est maintenant disponible ce qui permet de stabiliser les prix", explique M. Gué qui envisage une baisse du prix du sac d'engrais dans les prochains mois.
Mais...Chavannes Jean Baptiste s'étonne que l'agriculture ne soit plus la priorité du gouvernement
Le leader du Mouvement National Paysan Congres Papaye (MNPKP), Chavannes Jean Baptiste, déplore que le chef de l'état n'ait pas placé la relance de la production agricole dans la liste des priorités pour 2009.
Il rappelle que la production agricole a continué à baisser au cours des deux dernières décennies ce qui causera une aggravation de la crise alimentaire. Selon le chef de file du MNPKP, le gouvernement doit investir dans les infrastructures agricoles notamment, les systèmes d'irrigation, les puits et lacs collinaires.
Tout en mettant l'accent sur l'encadrement technique et financier pour les paysans M. Jean Baptiste admet que les infrastructures routières, promises par le chef de l'état peuvent contribuer à la commercialisation des produits. " C'est vrai que des denrées pourrissent dans certaines régions parce qu'il n'y a pas de voie de communication, mais il faut penser a avoir la production dans toutes les régions", ajoute t-il.
Chavannes Jean Baptiste s'est dit surpris que le chef de l'état dans son adresse à la nation le 1 janvier, n'ait pas fait mention de la production agricole. " Avec la dégradation de l'environnement il faut penser à la protection des bassins versants en même temps que la construction de nouvelles routes", insiste t-il.
Craignant une absence de stratégie globale, M. Jean Baptiste croit que la protection de l'environnement et la relance de l'agriculture sont les principales priorités du pays. " 30 % du budget devrait être accordés à ces deux secteurs ", dit-il qualifiant d'insuffisants les efforts du Ministère de l'agriculture. " J'ai visité des paysans dans 8 des 10 départements géographiques et tous déplorent le manque de semence", déclare M. Jean Baptiste pour qui des vivres alimentaires pourraient être produits en 4 mois.