La DIVISION, le venin chez les acteurs politiques Haïtiens… On en parle dans cet article qui parait dans le Herald du du lundi 9 Février , sous la plume de Casey Woods et qui traite surtout de cette division chez les Haïtiens de Floride. ils ont même formé un GROUPE pour surmonter les clivages responsables de l’échec des candidats haïtiens aux dernières élections de Floride. Avec les nouveaux plans du représentant Kendrick MEEK de se présenter au Sénat, au moins trois HAITIENS ont décidé de se présenter pour l’actuel poste de Kendrick Meek. Il s’agit de l’activiste Marleine Bastien, de l’ex Représentant Phillip Brutus et de l’actuelle représentante Yolly Roberson. Dans North Miami – une cité qui autrefois était un exemple de l’ascension des haitiano américains aux postes politiques - mais qui plus tard est devenu un exemple de ce à quoi pouvait conduire la désunion quand les Haïtiens ont connu dans North Miami une cuisante défaite - pas moins de 4 Haïtiano américains visent le poste de Magistrat de la ville. Parmi eux , l’avocat André Pierre. C’est assez. Ça suffit a déclaré un groupe d’Haïtiano américains qui ont joint leurs forces pour créer un comité d’action politique pour réagir contre cette division qui cause tellement de tort et peut conduire à une multitude de candidats mais aussi d’échecs, puisque les voix sont tellement éparpillées entre les divers candidats. “ La communauté a été d’une déception à l’autre et le moment est arrivé de se demander à soi-même: Est-ce que notre croissance va dans la bonne direction ? Est-ce que nous arrivons à une certaine maturité ou bien est-ce que nous sommes condamnés à rester des adolescents toujours et toujours”. Telle est la question que pose le Représentant Ronald Brisé, vice chairman du nouveau groupe dénommé Citizens for Better Government ou PAC. “ Maintenant que les compatriotes s’intéressent à la politique, et que chacun veut participer, le moment semble venu d’apporter quelque directives et de se demander comment la communauté haïtienne peut devenir plus performante dans l’échiquier politique pris dans son ensemble. Brisé et d’autres impliqués dans le groupe PAC ont l’intention d’inviter leurs membres à des forums communautaires. Il s’agira de déterminer les candidats les plus visibles, ceux qui ont le plus de chance de remporter la course et de les soutenir selon les directives du groupe. Chacun de ces candidats en effet a besoin de rassembler $ 700.000 dollars d’ici à 2010 pour se présenter aux élections du « mid-term » et rester ainsi dans la course. C’est tout à fait louable que plusieurs compatriotes aient décidé de se lancer dans la course mais au nom de la communauté c’est à nous de créér le processus pour encourager certains, décourager d’autres a déclaré une autre activiste et membre du PAC, Gepsie Metellus. Les défaites encourues dans un temps pas tellement lointain, nous montrent clairement ce que nous avons fait de mal et qui nous a empêché de remporter le succès. Le PAC est la dernière tentative pour endiguer les démons , ceux de la division qui a causé tellement de torts, en fractionnant ainsi la communauté . Le pouvoir politique des haitiano-américains a connu une ascension depuis l’année 2001, avec l’arrivée au siège de Maire de North Miami de Josaphat “ Joe” Célestin, avec une majorité parmi les membres du Conseil communal, une première pour la communauté haïtiano-américaine dans une ville de Floride. Ce fut la fête ensuite trois ans après quand les haïtiano américains ont obtenu la majorité au Consil communal de El Portal et un an après quand Philipp Brutus est devenu le premier haïtiano américain législateur pour la Floride et le second pour le pays. Mais l’âge d’or de cette ascension a été de courte durée, et ceci à cause de ces divisions politiques qui ont mené à l’échec des candidats haïtiens aux élections qui ont suivi l’année 2004 , date du renversement de Jean Bertrand Aristide. Division tous azimuts Ce qui s’est passé en Haïti, parmi les Haïtiens pour ou contre Aristide s’est reproduit également en diaspora et particulièrement en Floride. Joe Célestin a même perdu son siège en 2005, et l’haïtiano américain Jean Monestime a été la proie de violentes discussons sur les ondes des diverses émissions de radios tenues par des Haïtiens de Floride où il était très peu question de son programme, mais plutôt de sa position anti-Aristide . La campagne a tourné court à cause justement de déhirements politiques prônés par ces émissions présentant Jean Monestime comme un opposant féroce à Aristide. Monestime a donc perdu la course et ceci dans un fief où les électeurs haïtiens dépassent de beaucoup ceux des autres groupes. ( Tel est donc l’essentiel de cet article paru dans le Miami Herald de Lundi et intitulé: Les Haïtiano américains de Floride pensent enfin à une politique d’unité, de Casey Woods
Des partisans de Fanmi Lavalas manifestent dans les rues. Des centaines de partisans du parti Famille Lavalas ont manifesté ce 7 février à Port-au-Prince contre la décision du Conseil Électoral Provisoire (CEP) de rejeter les 16 membres du parti de l’ex président Jean Bertrand Aristide, qui aspiraient à prendre part aux élections sénatoriales partielles du 19 avril. Conduisant la manifestation, René Civil, figure connue du secteur lavalas, demande au CEP de se ressaisir et de revenir sur sa décision. Encadré par la police, les manifestants, partis de Cité Soleil (périphérie nord), sont parvenus au centre de la capitale, sans qu’aucun incident n’ait été signalé. La décision du CEP a continué à provoquer des réactions, entre autres, de la part de ceux qui ont été écartés. L’Orgaisation des États Américains (OEA) a demandé « la prolongation de la période d’inscription des candidats pour que les irrégularités relevées au niveau des dossiers de certaines organisations puissent être corrigées et que tous les partis puissent participer normalement aux prochaines sénatoriales ». Mais le CEP a plutôt choisit d’ouvrir un bureau de doleances pour recevoir les candidates ayant des plaintes à presenter et leur expliquer le pourquoi de leur refus de candidature.
Au moins dix écoliers, dont un grièvement, ont été blessés à coups de pierres et de bouteilles de même que deux policiers haïtiens, au cours d’affrontements qui se sont produits lundi à la mi-journée aux Gonaïves (171 km au nord de Port-au-Prince) entre élèves de lycées et d’un collège privé. Exaspérés par la suspension des cours dans les écoles publiques où des enseignants sont en grève pour réclamer le versement d’arriérés de salaire, les lycéens tentaient de libérer les élèves du Collège Jean-Jacques Dessalines lorsque les incidents ont éclaté. Des policiers ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les écoliers, provoquant l’indisposition de plusieurs d’entre eux.
Les clés d’une centaine d’autobus ont été remies lundi aux chauffeurs d’une nouvelle compagnie de transport en commun et répondant au nom de SONI, Société nationale d’investissement . Le president René Préval est à la têe de cette demarche visant à faire l’achat de 300 bus au total. Un contrat signé entre les représentants du syndicat dénommé Groupe 13 et le gouvernement via le ministère de l’Économie, ont indiqué le ministre Daniel Dorsainvil et le président du Conseil d’administration des autobus, Carlo Nappoléon, permettra aux deux secteurs public et privé de cogérer les autobus dans la perspective d’offrir un meilleur service de transport à la population haïtienne à travers le pays. « Nous nous sommes engagés avec les membres de la Société nationale d’investissement et le ministère des Travaux publics, Transports et Communications à travailler en synergie pour bien gérer ces autobus afin d’améliorer le transport public dans le pays », a indiqué le ministre de l’Économie, Daniel Dorsainvil, tout en rappelant que « cette initiative du chef de l’État d’acheter des autobus rentre dans le plan du gouvernement de moderniser le système de transport en commun en Haïti. » Les 300 autobus, a-t-on appris de source officieuse, auraient coûté au gouvernement haïtien deux cent millions de dollars américains. Le président Préval, selon la même source, aurait contracté un prêt auprès d’une banque privée taïwanaise pour payer ces autobus.
Le Fonds monétaire international octroie un prêt de Trente six millions de dollars à Haïti . Vendredi, 13 février, le FMI a accepté d’accorder à Haïti un prêt de 36.6 millions de dollars pour aider Haïti à se relever de sa désastruse situation économique. D’après la décision du FMI Haïti va être eligible dans l’immédiat pour recevoir 35.8 millions. Le pays est dans l’impasse et a un besoin urgent d’aide pour arriver à équilibrer son budget de 100 millions de dollars. La semaine dernière le Présdient René Préval s’éait rendu à Washington avec ses conseillers économique pour demander aux pays donateurs d’accorder une certaine assistance au pays. Une conference a été planifiée pour le mois d’avril. En approuvant ce prêt, le Fonds Monétaire International reconnaît les efforts des officiels haïtiens, en dépit des chocs économiques et veut encourager la nation à continuer à travailler de concert avec la communauté internationale. “ Le gouvernement haïtien a fait montre d’une certaine performance au cours de ces derniers mois et le support du Fonds Monétaire aidera à préserver les acquis. Il est aussi à prévoir que la dette d’Haïti va être diminuée vers le milieu de l’année 2009 mais pour cela il faudra que le pays remplisse les conditions économiques fixées par les accords internationaux pour l’annulation de la dette des pays pauvres.