Et cette photo largement distribuée sur les sites internets fera probablement l’objet d’une affiche de l’Unicef. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) vient de désigner « meilleure photo de l’année 2008 » l’image répugnante d’une fillette d’Haïti déambulant dans une mare d’eau puante et au milieu d’immondices à proximité de deux porcs qui dévorent des déchets alimentaires. Derrière la petite et sa robe blanche, s’étalent dans toute leur laideur l’insalubrité ambiante, la frénésie des pourceaux dans l’eau boueuse et merdeuse ainsi que le délabrement de plusieurs cahutes d’un quartier désespérant. Cette photo on ne peut plus dégradante pour le pays, captée dans un bidonville non identifié de Port-au-Prince, a été couronnée cette semaine à Berlin dans le cadre d’un concours international.
Il était le Numéro DEUX d'une famille de 11 enfants. Et il était le poto mitan des entreprises Vorbes créées par leur père Jean Vorbes et devenues depuis la Vorbes et Fils.
L'ingénieur Réginald Vorbe était âgé de 62 ans et occupait la fonction de Président Directeur général de la firme de construction, la lus importante du pays, la Vorbe et Fils construction S.A. ( V&F), selon l'enseigne que l'on voit sur les nombreux camions grues, concasseusestrailers et autres appareillaes lourd qui constituent le parc automobile de la compagnie et que l'on voit sillonner les routes du pays tout entier, les entreprises Vorbes et Fils ayant des chantiers à travers le pays au profit du gouvernement. C'est la firme à avoir construit le lus de routes du pays et les contrats avec le gouvernement n'ot jamais cessé.
Réginald Vorbes a été transporté dimanche matin à l'hôpital à la suite d'un malaise et a sucombé quelques minutes après son admission.
Il avait épousé Marie-Hélène Frédéric et est père de deux enfants Réginald Junior et Stéphane. Il est aussi grand père de 5 petits-enfants. En dehors des entreprises Vorbes et Fils, les Vorbes avaient créé aussi la Société Générale d'Energie S.A. (SOGENER) qui détient d'importants contrats de vente d'électricité et Réginald dirigeaut cette compagnie aux cˆøtés de son frère ainé Jean-Marie. L'un de ses frères cadet, Domiique ( JMino) le qualifie conne " le modérateur et le sage de la tribu". « Nous ne savons pas qui va maintenant lui succéder dans cette tâche », a-t-il ajouté, soulignant que « rien ne laissait présager un tel désastre ». « Modeste, mais dynamique, foncièrement haïtien et patriote, Réginald n'a investi qu'en Haïti », a confié son frère éploré, joint au téléphone par Radio Kiskeya. Il ne fut cependant membre d'aucune association patronale. « Confiants dans le relèvement du pays, le défunt et toute la famille ont toujours investi discrètement dans le social », a-t-il ajouté. Réginald Vorbe a ainsi activement contribué à des œuvres à Port Salut (Sud) où il a vécu un certain temps. « Il laisse également un bilan non négligeable dans le domaine des sports et du football en particulier, qu'il a toujours soutenus. Il en fut de même pour les arts et la musique », indique Mino. Aux côtés de certaines autres firmes haïtiennes et étrangères, dominicaines pour la plupart, la « Vorbe & Fils » exécute actuellement de nombreux contrats de construction et de réfection de routes et de ponts à travers le pays.
Le 1er sénateur du Nord-Ouest, Evallière Beauplan, élu sous la bannière du parti politique PONT, a exigé lundi des excuses publiques de l’organisation Police Chaplain International (PCI) si celle-ci n’arrive pas à prouver qu’il a bel et bien reçu une somme de 20 mille dollars qu’on prétend lui avoir réservé dans les millions découverts le 12 novembre dernier lors d’une perquisition dans une affaire de drogue. Le parlementaire a exprimé sa satisfaction des rectifications apportées par certaines autorités au sujet de leurs précédentes déclarations sur le dossier. Il déclare maintenant s’attendre à ce que la PCI en fasse autant, « si elle ne veut pas courir le risque d’un procès ». Le rapport attribué à la PCI dont plusieurs médias disposent de copies, cite nommément le substitut du commissaire du gouvernement de Port-de-Paix, René Moïse, qui aurait affirmé que 20 mille dollars avaient été réservés pour le sénateur Beauplan dans le cadre du partage de l’argent trouvé chez l’oncle du trafiquant de drogue Alain Désir incarcéré aux Etats-Unis. « Mon statut de sénateur en prend un coup encore plus sérieux quand j’entends dire que, sur près de 32 millions de dollars découverts, on m’aurait réservé seulement 20 mille dollars », a déclaré ironiquement le parlementaire, sous-entendant qu’il vaudrait beaucoup plus que cela s’il était impliqué dans la corruption. « Une chose est de prétendre qu’on m’aurait réservé de l’argent. C’en est une autre d’établir que j’ai reçu quoi que ce soit », a déclaré Beauplan. Depuis la circulation dans la presse du rapport attribué à la PCI, l’affaire de Port-de-Paix n’arrête de faire des vagues. Du côté des prétendus auteurs du « pillage » de la colossale somme trouvée lors de la perquisition, c’est le déni total. Personne n’assume y avoir participé alors que l’ex-doyen du Tribunal civile de la juridiction, Me Ronel Gelin, persiste et signe : « Ce fut un véritable pillage impliquant tous ceux qui étaient en charge de la perquisition ». Le magistrat qui affirme avoir refusé 10.00 dollars qu’on lui avait « imprudemment » offerts soutient que, selon certains témoignages, la somme découverte avoisinerait les 32 millions de dollars.
Les funérailles de l’homme d’affaires Réginald Vorbe ont été chantées mercredi en présence d’une assistance imposante à l’église St-Pierre de Pétion-Ville où l’émotion était à son comble. On a aussi remarqué la présence du Président René Préval ainsi que celle de nombreux représentants du secteur privé. Venu en chaise roulante, le neveu de Réginald Vorbes, Pacha Joël Vorbe, tétraplégique depuis qu’il a été victime d’une attaque de bandits armés, a mis en exergue toute l’affection que lui portait son oncle. Parmi ses grandes qualités, il a mentionné sa « tolérance exemplaire ». Pour sa part, le père Sander Louis Jean, célébrant principal de la cérémonie funèbre, a décrit M. Vorbe comme un homme tolérant, doté de valeurs patriotiques et chrétiennes. Le prêtre a rappelé la générosité dont il avait fait montre en mettant les matériels roulants de sa compagnie au service des communautés que les cyclones avaient considérablement affectées l’été dernier. Dévastés par cette disparition brutale, les Vorbe pouvaient difficilement cacher leur désolation, certains allant jusqu’à se jeter par terre pour empêcher le départ du cortège funèbre. Joueur emblématique de la sélection nationale de football qui avait disputé la phase finale du Mondial de 1974, en Allemagne, Philippe Vorbe, frère cadet du défunt, était inconsolable. Outre ses responsabilités à la tête de Vorbe et Fils où il avait succédé à son père Jean Vorbe, disparu depuis quelques années, Réginald Vorbe était membre du conseil d’administration de la SOGENER et de la SOGED, deux autres entreprises familiales.
Le Président René Préval est arrivé mercredi aux Gonaïves quelques heures avant la cérémonie commémorative jeudi du 205e anniversaire de la proclamation de l’indépendance d’Haïti.
Egalement présents, le Premier ministre Michèle Pierre-Louis et les membres de son gouvernement. Ils ont participé, en milieu de journée, aux côtés du chef de l’Etat, à la visite de plusieurs sites historiques dont des Lakou. Ils ont aussi supervisé les travaux d’assainissement entrepris dans la Cité de l’indépendance depuis le passage dévastateur de plusieurs ouragans et tempêtes tropicales en août et septembre derniers. Outre les activités officielles, le Président Préval, et le Premier ministre ont eu l’occasion de s’entretenir avec les victimes des intempéries qui avaient durement frappé les Gonaïve