Un protocole d’accord a été signé le vendredi 12 Décembre entre la USAID et la Fondation SOGEBANK pour répondre aux défis d’investissement de la diaspora en Haïti. Les deux entités, Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et la Fondation SOGEBANK ont signé un Protocole d’accord pour établir un programme de la Diaspora haïtienne pouvant répondre aux défis d’investissement (The Haitian Diaspora Investment Challenge Facility program). L'objectif de ce programme est d’aider à la création d’emplois et au renforcement de la capacité productive en Haïti, en allouant des financements en vue de supporter des investissements consentis par des membres de la Diaspora haïtienne à travers les entreprises qu’ils possèdent et opérant en Haïti. Ce nouveau programme est en voie de réalisation et devrait commencer à recevoir des propositions de potentiels investisseurs au cours du second trimestre de l’année 2009.
Dans le cadre de ce programme les membres de la Diaspora haïtienne des États-Unis auront l'occasion de concurrencer pour des financements jusqu'à $100.000 américains pour compléter leurs investissements afin d’accroitre ou d’établir des entreprises en Haïti. Le programme considérera des projets dans les secteurs productifs d’Haïti, tels que l'agriculture, la pêche et le bétail, l’artisanat, l'assemblage, le tourisme, la technologie de l'information et de la communication, la construction, et toutes les industries complémentaires. Les concurrents doivent fournir des plans détaillés pour les activités économiques soutenables appelées à créer des emplois et injecter des capitaux dans l'économie haïtienne. Le développement des affaires et tout autre support technique seront fournis aux bénéficiaires. Les programmes de garantie de crédit avec les banques haïtiennes locales permettront d’améliorer l'accès au crédit.
Plus d’une dizaine d’organisations paysannes en Haïti se sont mobilisées pour tenir, pour participer le vendredi 12 décembre 2008 à une marche de sensibilisation pour la souveraineté alimentaire dans le pays. Des délégués, femmes et hommes en provenance des dix départements géographiques d’Haïti, ont defile, portant des pancartes exprimant leurs revendications sur le thème « kaba grangou, rebati anviwonman se kore agrikilti lakay » . Le regroupement d’organisations de femmes Fanm p ap tann, la coordination nationale des femmes paysannes (Konafap) sur la souveraineté alimentaire, faisaient parties des organizations ayant defile vendredi. Les marcheurs ont démarré de l’intersection de la route de l’aéroport international et de la route de Delmas, puis ont emprunté l’avenue Martin Luther King, l’avenue John Brown, l’intersection du quartier dénommé Poste Marchand pour aboutir au kiosque Occide Jeanty au Champs de Mars. « Avec le plan préparé dans le cadre du document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (Dsncrp), [dont le gouvernement de Michèle Pierre-Louis fait son cheval de bataille], il est clair que rien ne va changer dans la réalité nationale », déplore Marie Edith Germain Remonvil du Mouvement paysan nasyonal kongré Papay (Mpnkp). Edith Germain Remonvil exhorte le gouvernement de Michèle Duvivier Pierre-Louis à donner la première place à l’agriculture dans le budget pour l’exercice fiscal 2008-2009, qui doit être présenté au Parlement le lundi 15 décembre 2008 – afin de prévenir des désatres environnementaux du type de ceux enregistrés entre août et septembre 2008 après le passage de 4 cyclones successifs (Fay, Gustav, Hanna, Ike). Le regroupement d’organisations initiatrices du mouvement mettra en branle, en janvier 2009, d’autres actions de plaidoyer à l’échelle nationale afin de sensibiliser l’opinion sur les démarches à entreprendre en faveur de la souveraineté alimentaire nationale. L’initiative de cette marche, revient aux organisations Tèt Kole Ti peyizan ayisyen, la coordination régionale des organisations du Sud-Est (Crose), le réseau national haïtien pour la sécurité et la souveraineté alimentaire (Renahssa), le réseau des associations de coopératives pour le commerce et la production agricole dans le Bas Artibonite (Racpaba), Konbit peyizan Nip (Kpn), Kowòdinasyon paysan Grandans (Kpga), la coordination nationale pour les revendications des paysans haïtiens (Konarepa), le Mpp, le mouvement paysan national du congrès de Papaye (Mpnkp), la coordination nationale des femmes paysannes (Konafap). Cette mobilisation, qui inclut des marches et des débats sur la souveraineté alimentaire, est appuyée par plusieurs organismes internationaux et nationaux, comme Action Aid, Intermon Oxfam, Oxfam Québec, Voisin Mondial, la plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda), Enfo Fanm, l’Institut culturel Karl Lévêque (Ickl), la coordination nationale de sécurité alimentaire
Son nom: Gerry Archange Enderson Lecomte. Agé de 33 ans, il est un ancien membre de la PNH et est soupçonné d’implication dans des activités de kidnapping et de traffic de drogue. Son arrestation a été effectuée au Canapé-Vert, alors qu’il se trouvait à bord d’une Toyota Rav4 immatriculée au numéro AA69460. Il était en possession d’une arme illégale et d’une somme d’environ 50.000 gourdes (1.200 dollars américains). Après un interrogatoire préliminaire au sous-commissariat du Canapé-Vert M. Lecomte a été transféré en début de soirée sous forte escorte au siège de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ. L’avocat du prévenu, Me Richard Toussaint, qui assistait son client, s’est refusé à toute déclaration. Selon des sources policières ayant requis l’anonymat, la capture de Gerry Archange Enderson Lecomte constitue une « grosse prise » en raison de son statut présumé de « membre très influent et dangereux » d’un important réseau criminel. Cet individu, qui aurait joué un rôle de premier plan dans l’enlèvement et la séquestration pendant une dizaine de jours d’une professionnelle bien connue, Jénane Ledan, serait également impliqué dans d’autres cas d’enlèvement crapuleux. D’autre part, le même Lecomte serait lié au trafic illicite de stupéfiants dans la ville des Cayes où il était affecté. Les mêmes sources précisent que l’ex-policier qui appartenait au corps des CIMO, ferait aussi l’objet de plusieurs mandats d’amener pour divers actes répréhensibles qui lui ont été reprochés lorsqu’il était en poste à Jacmel . Il avait été pris en filature après les revelations de trois autres individus appréhendés dans le cadre de l’enquête en cours sur le rapt de Jeanane Ledan. La directrice du centre professionnel de formation ouvrière (CPFO) avait été libérée le week-end dernier (6-7 décembre) lors d’une descente nocturne d’unités spécialisées de la PNH à Delmas 40B (est de Port-au-Prince). Même si les infrastructures de ce gang opérant dans le quartier ont été anéanties et plusieurs de ses membres capturés, d’autres, dont des anciens policiers, sont encore en cavale.
Environ 60 millions de gourdes doivent être décaissées par le gouvernement pour accompagner la population pendant la période des fêtes de fin d’années, a informé la ministre des Affaires sociales, Mme Gabrielle Prévilon Beaudin. Dans un point de presse vendredi dernier sur le salaire minimum, la titulaire du ministère des Affaires sociales en a profité pour annoncer des mesures devant être prises par le gouvernement pour accompagner la population haïtienne au cours des fêtes de fin d’années. Selon Gabrielle Prévilon Beaudin, 60 millions de gourdes doivent être décaissées par le gouvernement, via la Primature,le ministère de l'Intérieur et les Affaires sociales, pour diverses activités à travers le pays. Parmi les différentes initiatives, 100 000 jouets devant être distribués aux enfants, et on prévoit aussi des animations de quartier, et des célébrations pour les adultes. Les dates des 24 et 31 décembre, indiquent Mme Baudin, sont toujours retenues pour les réveillons en plein air avec des groupes musicaux devant performer au Champ de mars à Port-au-Prince. Des négociations, ajoutent la ministre, sont en cours avec d’autres formations devant aller dans les villes de province.
Et il a été depose par le ministreer des finances à la Chambre des députés Daniel Dorsainville accompagné de ses collègues de la cooperation externe Jean-Max Bellerive et de Joseph Jasmkin, chargé des relations avec le Parlement. Dans ce nouveau budget, c’est l’agriculture qui arrive en tête des priorités gouvernementales. On reticent que c’est l’éducation qui arrive en deuxième position, puis les travaux publics, la justice et la police.