Alerte Haïti rapporte que trois personnes , au lieu de deux auraient trouvé la mort au centre ville de POt-au-Prince Alerte Haïti rapporte que trios personnes ,au lieu de deux auraient trouvé la mort dans cette affaire.
Port-au-Prince, le 16 mars.-Une vive panique a régné au centre ville de Port-au-Prince, non loin de la station d'autobus de Port de Paix dans l'après midi du 16 mars. Plusieurs détonations avaient été entendues et quand le calme était revenu trois personnes gisaient dans leur sang. Deux policiers en civil qui se trouvaient à bord d'un véhicule privé, ont ainsi été tués. Selon des témoins un homme qui se trouvait non loin de la scène a été également atteint et est décédé sur le champ. Les versions diffèrent jusqu'ici sur le déroulement des faits. Selon certains, les agresseurs se trouvaient à bord du véhicule et selon d’autres les policiers ont tenté de réagir alors que les bandits opéraient au centre ville. Un important dispositif de sécurité a été déployé dans toute la zone après le triple assassinat et de nombreuses interpellations ont été effectuées. Dans la soirée vers 10:30 une patrouille policière a été la cible de bandits armés à Lilavois 37. Cette fois un policier en uniforme a été abattu alors que l'un des assaillants a été tué par les autres éléments de la patrouille qui ont riposté. De nombreux policiers se disent préoccupés suite à ces attaques qui selon de nombreuses sources porteraient l'empreinte d'évadés de prison. Les responsables de la police font appel à la collaboration de la population et annoncent que d'importantes mesures seront prises pour retrouver les responsables de ces actes et freiner en même temps cette augmentation alarmante des cas d’assassinat.
Tandis qu’une réunion internationale sur Haïti s’achève ce 17 mars en République dominicaine, une autre conférence sur l’avenir du pays saccagé par un violent séisme le 12 janvier s’ouvre ce même jour à Miami, aux États-Unis. UNE CONFERENCE DE TROIS JOURS S’OUVRE A MIAMI
Tandis qu’une réunion internationale sur Haïti s’achève ce 17 mars en République dominicaine, une autre conférence sur l’avenir du pays saccagé par un violent séisme le 12 janvier s’ouvre ce même jour à Miami, aux États-Unis. Baptisée « développement durable d’Haïti », cette conférence de trois jours qui se déroule au Miami Beach convention center, réunit des dizaines d’experts haïtiens qui vont discuter des défis auxquels le pays aura à faire face après le séisme.
L’initiateur de la conférence, John Rosser, a prévu la participation d'environ 275 intervenants, des experts haïtiens venus directement d’Haïti et des membres de la diaspora, pour quelques 135 panels où seront abordés des questions en rapport avec l'agriculture, les services bancaires, la micro-finance, le tourisme, les droits de propriété, les programmes d'éducation, le logement, le reboisement et la responsabilité des entreprises, entres autres.
L’ex premier ministre, Mme Michèle Duvivier Pierre-Louis, interviendra sur le thème de la décentralisation au cours de cette conférence. Outre la multiplicité des interventions, l’autre particularité de cette réunion internationale sur l’avenir d’Haïti après le séisme est que les bénéfices seront versés à « EAU VIE », une organisation à but non lucratif basée à Los Angeles qui œuvre dans la distribution d’eau potable en divers endroits du monde, dont Haïti.
Robert Antoine plaide coupable de blanchiement d’argent au detriment de l’étt haïtien et en violation des lois américaines.
« Pas d’abris sûrs aux Etats-Unis ni pour des fonctionnaires corrompus ni pour leur argent », clame un responsable de la justice américaine
L’ex-responsable des liaisons internationales à la Téléco, Robert Antoine (62 ans), extradé aux États-Unis en décembre 2009, a finalement plaidé coupable vendredi dans le dossier de blanchiment d’argent aux États-Unis au détriment de la Téléco et de l’État haïtien et en violation des lois américaines sur la corruption de fonctionnaires d’un gouvernement étranger par des compagnies établies aux États-Unis « Cette reconnaissance de culpabilité constitue une étape supplémentaire dans notre effort continu en vue de faire échec à la corruption transnationale », a déclaré l’Avocat général adjoint du Département criminel du Ministère américain de la justice, Lanny A. Breuer. « Notre message est clair : que vous soyez aux Etats-Unis ou ailleurs, nous ne permettrons jamais que des institutions financières américaines soient utilisées comme instruments dans des opérations illégales de blanchiment », a-t-il ajouté. « Les actuelles condamnations doivent constituer un avertissement aux fonctionnaires corrompus que ni eux-mêmes ni leur argent ne trouveront d’abris sûrs aux Etats-Unis, a pour sa part déclaré l’avocat général Jeffrey H. Sloman.
Les deux ex-présidents américains, qui ont mis sur pied le « Clinton-Bush Foundation pour Haïti », seront au pays la semaine prochaine dans le but de consolider les efforts de récupération et de construction sur le long terme, apprend-on. "Les présidents Clinton et Bush vont aller à la rencontre d'Haïtiens, du gouvernement haïtien et de ceux qui fournissent de l'aide aux survivants du séisme, dans le but de consolider les efforts de récupération et de reconstruction sur le long terme", indique le communiqué annonçant leur voyage. Sous la requête du président Obama, ces figures emblématiques des deux grands partis rivaux des Etats-Unis, ont déjà réunis plus de 36 millions de dollars à travers ce fond spécial pour Haïti. Ils se sont engagés à « fournir des secours immédiats et un soutien à long terme pour les rescapés du séisme » et à « canaliser la bonne volonté collective autour du globe pour aider les Haïtiens à reconstruire leurs villes, leurs quartiers et leurs familles ». Bill Clinton, qui jouit de loin d’une plus grande popularité en Haïti que son ancien rival républicain, est à son troisième voyage officiel depuis le séisme du 12 janvier qui a frappé le pays dont il est également l'envoyé spécial de l'ONU.
Au moins cinq sites d’hébergement parmi les plus peuplés à Port-au-Prince sont identifiés comme des abris dangereux par les autorités où sont enregistrés des actes de criminalité et des viols.
« Nous avons quelques préoccupations dans les camps des déplacés au Champ de mars, proche du palais national, à Delmas 2 sur le terrain de l’ancien aéroport et dans un camp érigé sur un terrain de golf, près de Pétion-ville », a déclaré jeudi M. Ola-Davies George porte-parole de la Minustah.
« Ces camps sont considérés comme des zones à hauts risques où des vols et des viols sont perpétrés », a indiqué M. Ola-Davies.
Il a cependant assuré que des mesures de sécurité ont été adoptées dans ces camps où des policiers haïtiens ainsi que des policiers de l’ONU sont déployés en permanence.
« La PNH et la UNPOL font face ensemble à cette situation, des patrouilles à pieds et des points fixes sont organisés chaque jour et nous encourageons les gens a rapporté des cas d’insécurité », a encore indiqué le porte-parole de la Minustah.
Il a communiqué le 113 un numéro de téléphone pour signaler des cas d’insécurité.