Selon le porte-parole de la UNPOL en Haïti, M. Fred Blaise, 10 cas d’enlèvements ont été recensés dans le pays depuis le début de l’année. Les principaux cas de kidnapping ont été répertoriés dans le Nord et dans le département de l’Ouest. D’un autre côté M. Fred Blaise a indiqué que plus de 200 évadés de prison ont été repris après la catastrophe du 12 janvier.
Le directeur adjoint du Bureau des Mines et de l’Energie (BME), le géologue Claude Preptit, a de nouveau lancé un appel à la vigilance à la population haïtienne face aux risques de nouvelles répliques du tremblement de terre du 12 janvier dernier, en dépit du fait que la réduction de la fréquence de ces répliques constitue en soi un signal positif. Le géologue qui mène campagne bien avant le séisme du 12 janvier sur les attitudes à observer en cas de tremblement de terre, suggère à la population de continuer à rester hors des édifices dont l’état n’est pas vérifié par un ingénieur qualifié. Concernant les secousses enregistrées au cours de la semaine à la frontière entre Haïti et la République Dominicaine, M. Preptit indique que c’est probablement la faille géologique du Nord qui en est à la cause. Pour lui, de telles secousses paraissent normales, il ne faudrait verser dans aucune forme de panique. Il n’écarte toutefois pas la possibilité qu’elles puissent représenter des signes précurseurs d’un séisme. En tout état de cause, vu que la faille du Nord a accumulé suffisamment d’énergie pour, éventuellement, provoquer un séisme, le géologue recommande l’observance de mesures appropriées dans toute la région septentrionale du pays. Claude Preptit prévient par ailleurs que, dans les 3 mois à venir, certains des édifices qui avaient été sérieusement affectés par le séisme du 12 janvier pourraient s’effondrer, même sans secousse tellurique. Il recommande enfin que les opérations de démolition d’édifices endommagées soient supervisées par des spécialistes de la question. Des édifices contigus à un édifice en démolition pourraient être affectés par la vibration engendrée, prévient en conclusion le Directeur adjoint du Bureau des Mines et de l’Energie.
Le 15 mars : réunion des entreprises, nationales et étrangères, organisée par la Banque mondiale. 16-17 mars: rencontre de la République dominicaine. 17-20 mars: réunion en Floride sur le développement durable d’Haïti (« Sustainable Haïti ») à Miami Beach Convention Center. Sont invités l’ex-Premier ministre Michèle D. Pierre-Louis, l’acteur haïtien Jimmy Jean-Louis et l’artiste-hôtelier Richard Morse. 22-23 mars: l’Organisation des Etats américains organise un colloque à Washington pour la diaspora Haïtienne
Le gouvernement haïtien, à travers le projet « Men nan men » des protections civiles haïtiennes et dominicaines, a inauguré ce week-end un nouveau centre d’hébergement en collaboration avec la communauté internationale.
Ce centre, devant héberger 400 familles de 5 membres chacune, est le premier d’un ensemble de 12 que doit accueillir la commune de Croix-des-Bouquets. Située à 15 km de Port-au-Prince, cette commune doit accueillir environ 100.000 déplacés, selon les estimations de son maire, Darius Jean Saint-Ange. Le site, où les tentes sont montées sur des monticules de gravier, comportera une administration centrale, un bureau de la Police nationale, des espaces de cours pour les enfants, une clinique et des installations sanitaires fournies par Oxfam Grande Bretagne. La saison des pluies est imminente et des travaux d’identification de sites susceptibles d’être inondés continuent. L’Etat haïtien a entamé au début du mois un recensement des familles dans 21 camps dits prioritaires pour identifier leurs zones de provenance et ainsi les répartir dans des camps de relocalisation. 27.000 familles figurent déjà sur les listes des autorités, selon l’OIM. Des enregistrements auxquels ont procédé l’organisation de migration et le Catholic Relief Service (CRS). Le souci des recenseurs est de ne pas éloigner les sans abris de leur zone de provenance, nous informe-t-on.
Entretemps, une évaluation des constructions privées, là encore avec le support d’organisations internationales, a débuté dans la capitale haïtienne pour encourager les sinistrés dont les maisons ne sont pas endommagées à regagner leur domicile.
Le Président du Conseil Electoral Provisoire annonce qu’il peut organiser des elections.
Le Président du Conseil Electoral Provisoire annonce qu’il peut organiser des elections.
Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP) Gaillot Dorsainvil affirme que son institution est prête techniquement à organiser les prochaines joutes. Qu'il s'agisse d'élections législatives et présidentielles ou générales le CEP a la capacité d'organiser le scrutin assure M. Dorsainvil.
Il minimise l'impact des pertes enregistrées lors du séisme du 12 janvier sur la machine électorale. 38 % des centres de vote avaient été détruits et 41 % doivent être localisés révèle M. Dorsainvil.
Le président de l'organisme électoral reconnaît toutefois que la tache sera ardue dans le sud-est où 47 % des centres de vote ont été détruits.
De préférence M. Dorsainvil exprime ses préoccupations pour le registre électoral qui doit subir des modifications importantes. Plusieurs centaines de milliers de Carte d'Identification nationale ont été perdues lors de la catastrophe rappelle M. Dorsainvil.
En outre l'organisme électoral devra également prendre en compte les 500 000 personnes déplacées et plus d'un millions d'autres regroupées dans les centres d'hébergement.
Le président du CEP signale qu'il revient en réalité à l'Office Nationale d'identification de gérer ces dossiers.
Gaillot Dorsainvil souligne qu'il faudra un consensus pour que le CEP puisse organiser les prochaines joutes. Le mandat de l'actuel CEP devra être modifier par le chef de l'Etat.
Les conseillers électoraux avant de s'atteler à leur tache devront convaincre les acteurs politiques de leur bonne foi.