La délégation haïtienne participant à la conférence de l’ONU ce 31 mars comprend notamment le président René Préval, le Premier ministre Jean Max Bellerive, le sénateur Kelly Bastien, ministre des finances Ronald Beaudin, le gouverneur de la Banque Centrale, Charles Castel, le maire de Port-au-Prince, Jean Yves Jason, et plusieurs représentants de la société civile, du secteur privé, des organisations religieuses, et des secteurs syndical et paysan.
Et les profits du bal irons aux enfants d’Haïti Ce sont deux formations installées en diaspora depuis le séisme qui ont décidé d’organiser ce bal. Il s’agit de Djakout Mizik et de Kreyol la. 10 5 des recettes ont decide les deux formations iront aux enfants démunis d’Haïti. La plupart des groupes musicaux évoluant en Haïti ont decide de s’installer en terre étrangère afin de continuer de produire et de rentrer de l’argent. Deux villes ont été choisies pour cette installation à l’étranger: New York et Miami. Parmi les groupes haïtiens installés à l’étanger, citons Djakout Mizik, Rock Fam. Un truvième groupe Still vient de qitt3r le pays pour New York Mais ce depart nest pas encore definitive. Rolls Lainé de Djakout Mizik a récemment proposé au groupe rival, T-Vice, d’entreprendre une tournée afin de recueillir des fonds pour la nation. Une proposition qui a été acceptée par Roberto Martino
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a estimé mercredi, au terme de la conférence des donateurs pour Haïti, que les "donateurs sont allés au-delà de toutes attentes", avec 9,9 milliards de dollars (environ 7,3 milliards d'euros) de promesses de dons pour reconstruire la nation caraïbe dévastée par un puissant séisme en janvier. La promesse de dons de 9,9 milliards de dollars (environ 7,3 milliards d'euros), sur plus de trois ans, inclut 5,3 milliards de dollars (environ 4 milliards d'euros) de dons de gouvernements et de partenaires internationaux pour les 24 premiers mois de reconstruction, ce qui dépasse de loin les demandes du gouvernement haïtien. La communauté internationale s'est associée "de façon significative et en solidarité avec le peuple haïtien", s'est félicité le secrétaire générale des Nations unies, à la fin de cette conférence. Plus tôt dans la journée, M. Ban Ki-moon et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avaient ouvert la conférence des donateurs pour Haïti, avec le président Haïtien René Préval, au siège de l'ONU à New York. "Je suis confiant que, d'ici la fin de cette journée, nous aurons réellement aidé Haïti sur la route d'un avenir nouveau et meilleur", avait alors déclaré M. Ban. La conférence visait à obtenir 3,8 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros) des quelque 130 pays rassemblés, pour financer un programme de reconstruction sur les 18 prochains mois. Il ne s'agirait toutefois que d'une première étape, la facture totale de la reconstruction d'Haïti étant estimée à 11,5 milliards de dollars (8,5 milliards d'euros). Peu après l'ouverture de la conférence, Etats-Unis et Union européenne (UE) s'étaient engagés pour les deux tiers de la somme: Hillary Clinton a annoncé que les Etats-Unis verseraient 1,15 milliard de dollars (850 millions d'euros) sur les deux prochaines années tandis que la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères Catherine Ashton a promis 1,24 milliard d'euros. Le plan de reconstruction en 55 pages, dévoilé par le gouvernement haïtien, prévoit notamment une aide directe de 350 millions de dollars (258,5 millions d'euros) au budget de l'Etat, qualifiée de cruciale par le représentant par intérim de l'ONU en Haïti, Edmond Mulet. "Il faut que Haïti réussisse", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine, affirmant que la conférence avait également pour objectif de soutenir le pays "de façon plus intelligente". Les dirigeants haïtiens doivent garantir une "reconstruction transparente", a-t-elle insisté, tandis que la communauté internationale doit changer ses vieilles habitudes en travaillant avec le gouvernement plutôt qu'en le contournant. Le président haïtien René Préval, dont le mandat de cinq ans touche à sa fin, a demandé aux donateurs d'aider les neuf millions d'Haïtiens à pouvoir assurer leur propre avenir, tout en remerciant l'assistance pour l'aide fournie immédiatement après le séisme. "Rêvons à une nouvel Haïti dont le destin repose sur un nouveau projet en faveur d'une société sans exclusion, qui a vaincu la faim, où tous ont accès à un abri sûr et (...) aux soins de santé", a-t-il déclaré. La somme récoltée mercredi sera gérée par la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (IHRC) afin de garantir aux bailleurs de fonds que l'argent soit utilisé à bon escient. Cette commission sera co-présidée par l'ancien président américain et envoyé spécial de l'ONU pour Haïti Bill Clinton et le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive, aux côtés de deux députés haïtiens, des autorités locales, des représentants des syndicats et des patrons locaux. Y siégeront également les représentants des pays ayant engagé au moins 100 millions de dollars (74 millions d'euros) ou ayant réduit la dette d'Haïti de 200 millions de dollars, soit, pour l'heure, les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, la France, le Venezuela, l'UE, ainsi que la Banque interaméricaine de développement, la Banque mondiale et l'ONU. Selon Cheryl Mills, conseillère et chef du personnel d'Hillary Clinton, l'objectif est qu'Haïti prenne le relais de cette Commission mixte dans 18 mois. Le puissant séisme de magnitude 7 qui a frappé Haïti le 12 janvier a fait de 217.000 à 300.000 morts, selon les sources, et 1,3 million de sans-abri qui vivent pour la plupart dans des conditions déplorables, faisant craindre des épidémies, une explosion de la violence, et de nouveaux drames alors qu'arrive la saison des pluies du Tropique.
Le secretaire general adjoint de l'OEA, Albert Ramdin conduira du 7 au 10 avril en Haïti une mission d'experts de l'organisation hémisphérique pour des entretiens avec les autorités haïtiennes et d'autres acteurs importants de la société civile sur la possibilité de la tenue d'élections générales début 2011. Il s'agirait d'organiser des joutes pour élire un nouveau président, des législatives pour renouveler toute la chambre des députés, un tiers du Sénat et des élections municipales. Le gouvernement haïtien avait évoqué récemment la possibilité d'organiser ces élections avant la fin de l'année pour que de nouvelles autorités constitutionelles puissent entrer en fonction, plus précisément le président de la République, le mandat du chef d'état sortant arrivant à terme le 7 février 2011. Albert Ramdin qui a representé l'OEA à la conférence internationale des donateurs d'Haïti du 31 mars, a souligné que l'appui de l'OEA se concentrera sur 3 points essentiels; les élections, le registre électoral, et les services de cadastre. Il a souligné que la suite de la conférence des donateurs sera d'une importance capitale pour compléter le processus de gestion de l'aide à travers la commission intérimaire.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon a annoncé officiellement jeudi la nomination du gualtémaltèque Edmond Mulet au poste de représentant spécial en Haïti et chef de la MINUSTAH. M. Mulet qui a dejà occupé ce poste par le passé, remplaçait à titre provisoire depuis le 14 janvier le tunisien Hedi Annabi décédé tragiquement dans le tremblement de terre du 12 janvier ayant fait plus de 230.0000 morts dont de nombreux agents et cadres de la mission onusienne. M. Mulet remplissait depuis 2007 le rôle de secrétaire général adjoint des Nations-Unies pour les opérations de paix.