La Croix-Rouge Internationale organise le 26 février (vendredi prochain) au Venezuela un match exhibition entre le onze national haïtien et une sélection de Old Stars en vue de collecter des fonds pour la reconstruction d’Haïti. L’équipe des anciennes gloires du ballon rond comptera notamment dans ses rangs les néerlandais Patrick Kluivert et Edgard Davids, le mythique joueur italien Paolo Maldini, deux ex-attaquants sud-américains flamboyants, Enzo Francescoli d’Uruguay et Ivàn "Bam-Bam" Zamorano du Chili, les argentins Fernando Redondo, Juan Pablo Sorìn, Sergio Goicoechea, le panaméen Julio César Dely Valdéz ainsi que les colombiens Carlos Valderrama et Faustino Asprilla. Depuis la violente secousse tellurique qui a détruit le siège de la Fédération haïtienne de football, des infrastructures sportives et tué l’entraîneur Jean-Yves Philogène Labaze, membre du staff technique de la sélection nationale, la FIFA a accordé deux dons totalisant plus de 3 millions de dollars destinés à la relance du football national.
La Présidente du Chili Michèle Bachelet a visité Haïti samedi et a rencontré le Président Préval dans la cour arrière du Palais National. Elle en a profité pour offrir l’expérience de son pays dans la gestion de la reconstruction post-séisme. “ Je souhaite que les Haïtiens puissant transformer cette tragédie en opportunité pour un développement durable d’Haïti. Ele a aussi appeal à une meilleure coordination avec la communauté intrnationale sous le leadership du president Préval et du gouvernement haïtien” . Michèle Bachelet qui est au terme de son mandat a été désignée porte-parole pour l’action en Haïti du Programme des Nations-Unies pour les femmes et les filles, a rencontré des représentantes d’organisations féminines dans la cour du palais national en compagnie de la ministre à la condition féminine. Elle s’est rendu ensuite dans le sud pour visiter des projets financés par le Chili.
L'engagement des États-Unis en faveur d'Haïti demeure entier plus d'un mois après le séisme dévastateur et que du stade des secours d'urgence on passait maintenant aux efforts de relèvement, ces sont les déclarations de Lewis Lucke, coordonnateur spécial des États-Unis pour le relèvement et la reconstruction, et du général Ken Keen, commandant de la force militaire américaine en Haïti. Selon l'ambassadeur Lucke, il s'agissait, immédiatement après le séisme en Haïti, d'assurer aux survivants des services essentiels - vivres, eau, soins médicaux -, en collaboration étroite avec les Nations unies et d'autres partenaires internationaux. À présent, la transition à d'autres tâches - l'assainissement, les abris, le nettoyage des décombres et surtout la création d'emplois - revêt une importance cruciale pour les prochaines étapes du redressement d'Haïti, a-t-il dit. Le diplomate américain dit avoir également observé une évolution de l'organisation et de la coopération assurées par nombre d'organismes impliqués dans cet effort. « Les programmes des Nations unies se sont multipliés, avec un grand nombre de nouvelles ONG qui axent leurs efforts sur des secteurs précis, tels que l'eau, l'assainissement, la réinstallation... Lorsque le séisme est survenu, le 12 janvier, la priorité absolue des États-Unis en envoyant des forces militaires a été d'assurer une aide immédiate destinée à sauver des vies, grâce à l'ouverture de l'aéroport en l'espace de 24 heures, à l'apport de soins médicaux et à la distribution de vivres et d'eau. « À mesure que nous répondions à ces besoins, nous avons vu ceux-ci évoluer, avec l'aide de l'USAID, des Nations unies et des organisations non gouvernementales, qu'il s'agisse d'assurer la sécurité alors que nous acheminions l'aide humanitaire aux divers points de distribution éparpillés dans la ville de Port-au-Prince ainsi que dans d'autres villes, telles que Léogane et jusqu'à l'ouest de Port-au-Prince, ou de prêter main-forte à la distribution d'abris et d'autres articles de première nécessité. » Le général Keen a ainsi observé que la nécessité d'une aide militaire diminuait progressivement, à mesure que les organismes civils assumaient un rôle croissant.Toutefois, conclut le général, à l'heure actuelle, les besoins restent immenses sur tous les plans, et nous demeurons engagés de façon décisive en assurant une assistance essentielle au gouvernement haïtien et à toutes les organisations que je viens de mentionner.
Après le tremblement de terre du 1 Janvier 2010, les répliques s’accumulent, provoquant la terreur parmi la population. Mardi matin, à 1:26, il y en a eu une de magnitude 4.7, suivie sept minus après d’une autre dont la magnitude n’et pas encore connue, d’après les observations du professeur Eric Calais. La veille, lundi, une autr réplique localisée près de l’épicentre du tremblement de terre du 1 janvier a été ressentie. Elle aussi avait une magnitude de 4.7 et elle a été suive d’une seconde dont la magnitude n’a pas été établie. “ Il est important pour les Haïtiens de rester prudents, a fait remarquer Calais. Et cela va être ainsi pendant les rois prochains mois et I y a n risque d’avoir une réplique supérieure à 4.7. Certains murs ébranlés par le tremblement de terre du 12 janvier sont tombés mais aucun dommage n’a été enregistré. Les scientifiques demeurent inquiets, se demandant si le tremblement e terre de Janvier dernier a relâché suffisamment d’énergie le long de la faille pour enlever le risqué d’autre tremblement de terre majeur le long de cette faille. Mais ils sont aussi inquiet au sujet d’une autre faille, la faille septentrionale qui a cause la destruction totale de la ville du Cap en 1842. Cette faille va du Nord Ouest d’Haiti à la république dominicaine, au nivaeu de la vile de Santiago. “ C’est cette faille qui a accumulé beaucoup d’énergie, dit Paul Man, un géologue de l’université du Texas qui est rentré en Haïti lundi avec une équipe pour analyser cette faille mais surtout pour étudier les côtes d’Haiti après le tremblement de terre du 12 janvier. Jusqu’à présent, il y a eu 56 répliques de magnitude 4 ou supérieure et elles ont cause pas mal de dégats. Ainsi le 26 Janvier, 4 personnes ont été enfermées dans un building qui venait de s’effondrer, tandis que le Février, une réplique de 4.0 a fait s’effondrer un supermarché, y retenant prisonnier plusieurs personnes.
Luiz Inàcio Lula da Silva aura des discussions avec son homologue haïtien, René Préval, qu’il a déjà rencontré au Mexique. "En plus de toute la politique de solidarité et de la coordination de la force de paix de l’ONU, le Brésil veut construire une centrale hydro-électrique en Haïti", a indiqué le leader sud-américain précisant qu’un don de 208,3 millions de dollars (environ 375 millions de reals) a été déjà effectué à cet effet. "Le projet a été déjà conçu par l’armée brésilienne et nous avons l’intention de financer les entreprises brésiliennes qui vont construire la centrale", a poursuivi le Président social-démocrate qui souligne que le démarrage des travaux est conditionné à l’autorisation de l’Exécutif haïtien. Le barrage électrique qui sera construit à Mirebalais (environ 60 km au nord de Port-au-Prince) permettra de fournir de l’électricié à environ 600.000 personnes et d’iriguer une superficie de 330 hectares. Outre ce projet Brasilia a aussi accordé une aide économique de 15 millions de dollars à Haïti après la tragédie du mois dernier ayant fait au moins 222.000 morts. Haïti sera l’avant-dernière étape du périple de Lula qui, après le Mexique se poursuivra à Cuba pour s’achever au Salvador.