Le dossier de la reconstruction d'Haïti est actuellement au centre des discussions au Canada dans le cadre d'un colloque qui a débuté hier à l'Université Polytechnique de Montréal.
Une haute délégation haïtienne conduite par le premier ministre Jean Max Bellevrive participe à cette réunion qui a fait la une dans les medias canadiens.
Le maire de Montréal Gérald Tremblay qui participe à ce colloque historique a réitéré son soutien entier à la reconstruction d'Haïti et surtout de la ville de Port-au-Prince qui est jumelée à sa ville. En ce sens Monsieur Tremblay annonce que Montréal va investir un million de dollars dans la capitale haïtienne.
Lors de la première journée, Plusieurs experts en urbanisme et en architecture se sont exprimés sur les priorités de la reconstruction de Port-au-Prince et des autres régions sinistrées après le tremblement de terre du 12 janvier.
Ce colloque qui se déroule autour du thème « reconstruire Haïti horizon 2030 » est une initiative du Groupe de Réflexions et d'actions pour une Haïti nouvelle (GRAHN) .Il a pu bénéficier d'un support financier de l'Université polytechnique de Montréal,et de plusieurs autres Institutions Supérieures.
Plus de 600 personnes venues un peu partout à travers le monde participent actuellement à cet événement qui prendra fin ce vendredi.
Suite aux intempéries qui ont fait beaucoup de dégats dans le Sud du pays le Président de la Répubique s’est rendu à bord d’un hélicoptère de la MINUSTAH dans le Sud du pays. C’était une visite ipromptue du chef de l’état qui était accompagné du Ministre de l’Intérieur et es collectivités territoriales Mr Paul Antoine Bienaimé et du Directeur de la CNE Centre national des équipements) , Mr Jude Célestin Les Cayes, Cavaillon et St-Jean du Sud ont été tour à tour visité et le chef de l’état a promis l’aide de l’Exécutif aux populations sinistrées. Aux Cayes, une rencontre a eu lieu avec les élus locaux et des représentants de la société civile. Il a été question de l’importance des dégâts enregistrés et des moyens pour y remédier. Avant de regagner Port-au-Prince en fin de journée, René Préval a fait part de son intention de retourner bientôt dans le Sud. Consécutives à des pluies intenses, les inondations de la semaine dernière ont fait 17 morts et environ 3.000 sinistrés dans le Sud et les Nippes (sud-ouest), les deux départements les plus touchés, selon un dernier bilan de la protection civile.
Quelque 90.000 emplois ont été détruits par le séisme qui a frappé Haïti en raison des dévastations touchant bâtiments, maisons et usines, a annoncé vendredi le Bureau international du travail (BIT). "Nous estimons qu'environ 90.000 emplois sont complètement perdus", a déclaré le chef de l'équipe d'urgence du BIT, Alfredo Lazarte, lors d'une conférence de presse à Genève. Quelque 350.000 emplois supplémentaires sont "gravement affectés" en raison de la destruction d'un tiers environ des usines importantes d'Haïti et de nombreuses maisons, alors que le travail a domicile était courant, a-t-il ajouté. Le taux de chômage, qui ne prend pas en compte l'économie informelle, atteignait 70 à 80% avant le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier, faisant 222.500 morts et plus d'un million de sans-abri, selon l'agence gouvernementale américaine d'aide au développement USAID. "Le problème est que ce sont des revenus perdus, et pas simplement des emplois perdus", a estimé M. Lazarte. "Cela pourrait créer un problème de plus car même dans les zones non touchées, de petites entreprises se plaignent d'avoir perdu leurs clients, parce qu'ils sont partis ou morts". "Ceci a complètement déprimé la capacité du marché local", a-t-il précisé, soulignant notamment que les achats prioritaires de la clientèle avaient fortement changé en raison de la crise et que les commerces n'étaient pas en mesure de répondre à ces changements de la demande.
Ils sont plus d’une trentaine à avoir choisi de passer leur spring break en Haïti pour aider à la construction d’une centaine d’abris provisoires dans Léogâne pour les viscimes du séisme du 12 Janvier. La ville a été détruite à 95 % . mais les gens sont là. O n’a pas enregistré tellement de morts dans Léogâne. D’une part pas de comparaison avec la population de Port-au-Prince et de l’autre ces consructions en béton construites à la va-vite ne sont pas le proper de la ville de Léogâne. Les maisons se sont effondrées, il est vrai, mais sans faire autant de morts qu’avec les constructions à plusieurs étages de Port-au-Prince. Ces jeunes viennent de plusieurs villes des Etkats-Unis et reseront en Haïti pendant toute la durée de leurs vacances de printemps. Une autre de leur tâche sera de prêter leur concours dans ces cliniques établies dans la ville. Pour d’autres informatios, on peut appeler Farrukh Raza au 1-732-593-7017 ou en Haïti Shahdid Hayat au 1-609-575-7474.
La pluie ininterrompue qui s’est abattue sur Port-au-rince depuis ces derniers jours provoque la boue mainteant dans les camps. Pendant la nuit, quand il pleut, les sinistrés, mème ceux qui sont hébergés sous des tentes, doivent se lever parce que la tente laisse passer l’eau. Et le matin, après une nuit blanche, ils font face à des tas de boue qui leur rendent la vie encore plus difficile. Cette boue peut aussi être vecteur de toutes sortes de maladies, puisque les sinistrés circulent dans de véritables marécages. Face à tous ces malheurs plusieurs sinistrés se demandent pourquoi n’ont ils pas péris eux aussi sous les décombres de leurs maisons, comme des centaines d’autres . “ Cela aurait été plus facile pour moi” s’exclame cette toute jeune fille. J’aurais fini de souffrir. “ Des réflexions de ce genre, on ne les entend heureusement pas beaucoup. On sait que le peuple haïtien est plutôt combatif et rouspéteur et ne se laisse donc pas aller facilement au découragement. Mais il a quant même ses limites. Ces premiers camps ont été fait à la va-vite. Il n’y a pas eu de canneaux à être creusés autour des tentes pour l’écoulement des eaux. Ces tentes ont été montées par des gens qui n’en avaient aucune idée. Et mème quand le campement a été établi selon certaines règles, comme c’est le cas pour celui se trouvant en face de l’ambassade de France aux champs de mars, les campeurs se sont vus rejoints par de nombreux autres sinistrés qui n’avaient pas de tente et qui sont venus avec leurs bouts de toile, remplir les espaces laissés d’une tente à l’autre . Cela a sonné le glas de l’ordre selon lequel le campement avait été batti. Et ensuite mème quand le camp a été bien batti, avec des espaces d’une tente à l’autre, d’autres sinistrès sont arrivés en masse, cmme par exemple dans le camp érigé au champs de Mars en face de l’ambassade de France, sommant ainsi le glas du beau camp propre et bien tracé des débuts.