Il a plût pendant ces tros derniers jours dans le sud du pays et il en est résulté des inondations compliquées par le fait que beaucoup de gens de la capitale ont cherché refuge dans lel Sud du pays et s’étaient installés sur les places publiques. Tout ce monde est maintenant trempé et il faut craindre toutes sortes de maladies, refroidissement et autre. A St Jean du Sud, c’est la panique qui s’est installée avec les eaux qui montent de plus en plus. Certains disent même que c’est la toute première fois qu’ils assistant à pareil phénomène : jamais les eaux n’étaient montées tellement haut. Pas moyen de circuler dans St Louis du Sud si on n’a pas une 4x4 bien équipée. Les St Louisiens en ce samedi après midi sont en train d’évacuer la ville. Mais pour aller où? C’est la question que tout un chacun se pose
Au moins dix personnes ont trouvé la mort samedi, victimes d'inondations provoquées par de fortes pluies dans le sud-ouest d'Haïti. Haïti n'en finit plus de souffrir. Après le terrible tremblement de terre qui a coûté la vie à 225.500 personnes, le pays a été touché samedi par de violentes inondations, dues à de fortes pluies. Le bilan provisoire est de dix morts. Cinq personnes sont mortes quand un véhicule s'est renversé à Gelée, près de la ville des Cayes (160 km au sud de Port-au-Prince), et deux autres ont été emportées par une rivière en crue à Pont l'Ilet, a indiqué le sénateur Francky Exius. Un journaliste local contacté avait déjà fait état de deux morts emportés par une rivière en crue, qui pourraient être les mêmes personnes. «La situation est grave dans toute la région, la plupart des maisons sont inondées et les gens sont forcés de les abandonner ou de grimper sur les toits», a témoigné le parlementaire des Cayes. Exius a expliqué que l'hopital de la ville, la troisième d'Haïti par la population, était inondé et que les malades avaient dû être déplacés. «J'ai dû moi-même abandonner la ville recouverte d'eau», a témoigné le parlementaire.
Une population à la merci des intempéries
Un député de la région, Guy Gérard George, a signalé de son côté trois morts dans la région de Torbeck, une localité proche des Cayes. «La route du sud est très endommagée par les eaux qui ont soulevé l'asphalte par endroits. La plupart des maisons sont abandonnées», a-t-il décrit. «C'est seulement après la pluie qu'on pourra chercher à compter les victimes de ces intempéries», a déclaré le député George. La direction de la protection civile de Port-au-Prince avait auparavant fait état d'un mort à Baradères, près des Cayes, où l'eau est montée jusqu'à 1,5 m, sans qu'on sache si cette victime fait partie de celles comptabilisées par les parlementaires. De nombreux quartiers de la ville des Cayes, troisième agglomération du pays qui avait été épargnée par le séisme du 12 janvier, sont également sous les eaux, avait indiqué la Protection civile haïtienne. «La prison de la ville des Cayes est sous 50 cm d'eau. La police haïtienne et des Casques bleus de l'ONU sont forcés d'évacuer près de 500 détenus parmi lesquels 18 femmes», selon la même source. Ces inondations pourraient présager des épreuves qui attendent Port-au-Prince avec le début de la saison des pluies dans quelques semaines, laissant une grande partie de la population à la merci des intempéries.
Le Général Keen, en charge du 82nd Airborn Division a visité mardi 2 mars, le Campement du Champs de Mars où il a rencontré des représentants d’Organisation de Migration concernant la relocation des sinistrés ailleurs Ils se sont arrêtés surtout au camp érigé en face du Palais National qui va être fermé et les habitants transportés ailleurs Le général américain était accompagné d’un général canadien qui a fait savoir que pour l’instant ils se trouvaient au champs de mars mais que d’autres camps seront aussi touchés en vue d’un déplacement de ceux qui y vivent. Le champs de mars a été inspecté le premier, parce que en temps de pluie, le campement peut devenir dangereux pour ses occupants. Beaucoup considèrent aussi que l’occupation de ces lieux tels que le champs de mars et la cour de la primature représentent un danger pour la sécurité du pays L’initiative est organisée par l’OIM , l’organisation internationale de la migration.
Il faut lancer un débat national sur la reconstruction après le séisme du 12 janvier qui a ravagé Port-au-Prince et d’autres régions d’Haiti, propose la Plateforme de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda). L’économiste Camille Chalmers, Secrétaire exécutif de la Papda, attire l’attention du public sur la préparation en cours du PDNA (Post disaster needs assessment) par le gouvernement depuis le 17 février dernier. Le Pdna doit intégrer la vision de reconstruction qui sera discutée le 17 mars à Santo Domingo et le 31 mars à New York. L’inquiétude affichée par le secrétaire exécutif de la Papda concerne « l’absence des acteurs haïtiens » et la présence uniquement de « quelques technocrates et quelques représentants des Nations Unies » dans les débats qui doivent orienter la reconstruction. « Beaucoup de projets de reconstruction (d’Haiti) dont nous avons pris connaissance sont basés surtout sur la remise en place de ce qui existait déjà », relève Chalmers. « Si nous prenons comme exemple le secteur éducatif, avec plus de 70% de l’offre scolaire a Port-au-Prince détruite, la question n’est pas de reconstruire ces écoles la ou elles étaient, mais de savoir comment redéployer cette offre au niveau national, comment permettre au million d’enfants non scolarisés de l’être », poursuit-il. D’autre part, abordant la problématique de la crise humanitaire, Camille Chalmers fait part de son inquiétude face aux réponses apportées par le gouvernement et ses partenaires internationaux, sans « une vision de long terme qui permette que les actions posées dans l’urgence adressent celles de l’avenir ». « L’urgence et la reconstruction ne sont pas deux choses détachées l’une de l’autre, elles sont complémentaires l’une et l’autre et doivent intégrer la même vision », préconise-t-il.Selon les chiffres officiels, un peu plus de 3 millions de personnes ont été touchées dans le cadre de la distribution de l’aide alimentaire et environ 400.000 ont reçu un abri.Le secrétaire exécutif de la Papda souligne cependant que la phase d’urgence n’a pas encore été dépassée plus d’un mois après, et dénonce le non respect de la dignité des sinistrés dans la distribution de l’aide internationale. « D’une part les victimes n’ont pas été consultées sur le type d’aide qui pourrait être prioritaire, et d’autre part les mécanismes de distribution sont des mécanismes individualisés qui font fi complètement des structures organisées internes ». L’économiste dénonce également le « peu d’attention accordé au secteur rural » jusqu’ici. Selon lui, si ce secteur avait eu le support nécessaire, avec 25% d’augmentation de la production agricole en 2009, il aurait pu apporter un appui significatif en vue de la résolution de la crise. Mais avec près de 600.000 déplacés dans les villes de provinces il dit craindre plutôt l’apparition de nouvelles poches de famine dans le pays
Des militaires dominicains ont pu récupérer mardi neuf enfants haïtiens âgés de quatre à dix ans découverts à bord du véhicule d’un compatriote qui se dirigeait vers Santiago (155 km au nord de Santo Domingo), ont annoncé les Forces armées dominicaines citées par EFE. Identifié au nom de Lula Toushino, le bizarre accompagnateur devait être refoulé en territoire haïtien en compagnie des mineurs. Des organisations haïtiennes et dominicaines n’ont cessé de dénoncer une nette augmentation du trafic d’enfants haïtiens à la frontière depuis le séisme meurtrier du 12 janvier. Devant cette situation alarmante, un appel a été lancé aux autorités haïtiennes et dominicaines afin que les mesures appropriées soient adoptées. En janvier et février, dix missionnaires américains avaient été arrêtés à la frontière alors qu’ils tentaient d’exfiltrer 33 mineurs faussement présentés comme des orphelins ayant bénéficié d’une adoption aux Etats-Unis. Cette affaire avait défrayé la chronique, mais huit des détenus avaient fini par obtenir leur libération. Mardi, le juge d’instruction Bernard St-Vil, en charge du dossier, a laissé entendre que les deux dernières personnes retenues pourraient être à leur tour remises en liberté dans les prochaines heures.