La session extraordinaire pour la ratification du Premier ministre en assemblée nationale s’ouvrira le 1er juin prochain, a-t-on appris. Le mercredi 1er juin est la date retenue par les parlementaires et l’Exécutif pour organiser la session extraordinaire en assemblée nationale pour la ratification du Premier ministre Daniel-Gérard Rouzier. A l’ouverture de l’assemblée nationale, le Premier ministre désigné sera invité à déposer officiellement ses pièces. Des pièces qui seront examinées par une commission parlementaire pour confirmer leur validité. Si les pièces sont conformes, le Premier ministre désigné procédera en une deuxième étape à la présentation de sa politique générale . A cette séance, il devra être entouré des personnalités choisies par lui avec l’approbation de l’Exécutif pour faire partie de son cabinet ministerial.
Toutes sortes de raison évoquées et la principale en est le fait que le président n’a pas fait sortir la Constitution amendée dans le moniteur, ce sans quoi rien ne peut être fait. Le président a rétorqué que les signatures sr le document était des copies FAX et non pas des originaux, ce qui l’ait empêché de transmettre le document au journal Le Moniteur. Cependant, le moniteur annonçait mercredi qu’il allait trancher, comme sa fonction le lui commandait. Un délai expirant mercredi minuit avait été donné aux parlementaires .
Le Président Michel Martelly a évoqué mercredi l’existence de "trois crises" en précisant qu'elles portent sur : - l'amendement apporté à la constitution - sur les législatives faisant l'objet de toute sortes de discussions et dont les résultats ne peuvent toujours pas être publiés, ce qui prive la chambre des députés de 17 de ses membres et le sénat de deux de ses membres - sur la ratification du premier ministre désigné quine peut toujours pas se faire devant l'Assemblée Nationale, pour la bonne raison qu'il n'y a toujours pas eu d'Assemblée Nationale.
Et le président a fait savoir qu'il allait trancher, comme sa fonction le lui commandait.
Jeudi après midi, vers les 5 heures on pouvait entendre tomber de gros morceaux de grèle sur les toits de la capitale dans certains quartiers, comme le notre au Bois Verna. Nous avons d’abord pensé que c’était des cailloux lancés par des badaux contre les tôles de notre demeure . Mais en y regardant par deux fois, nous avons vu que c’était plutôt des morceaux de glaces qui tombaient ainsi du ciel. Evidemment la température était plutôt fraiche. Mais fait curieux, la pluie ne tombait pas en ce moment. La journée de jeudi a été très pluvieuse avec des averses suivies de période d’accalmie et de forts vents. Le niveau de vigilance orange était maintenu sur toute l’étendue du territoire. La veille certaines compagnies d’aviation avaient même annulé leurs vols, en raison du mauvais temps. Les opérations de cabotages particulièrement sur toute la côte sud du pays sont interdites.
L'interaction entre la zone dépressionnaire au niveau du sud-ouest de la mer des caraïbes et l'onde tropicale à l'est de celle-ci ont généré des averses importantes, des orages dispersés ainsi que de forts vents sur une bonne partie de l'île d'Haïti .
Une fois c'est déjà trop. Mais quand le chef de l'état recommence tout de suite après, il est normal qu'une certaine inquiétude fait son apparition. Il y a d'abord eu le Fonds National sur l'Education créé à pied levé sans que cette décision importante pour l'avenir de la nation ne soit sanctionnée par le Parlement. Et d'une. Mais quand le chef de l'état décide de but en blanc de donner congé pour la fête de l'Ascension, sans préavis aucun et sans que cette fête ne soit inscrite dans le calendrier constitutionnel, les gens commencent à s'inquiéter. Le congé de l'Ascension a été décrété tard dans la soirée du mercredi 1er juin, faisant fî des obligations des différents secteurs de la nation. Quand une usine d'assemblage attend l'arrivée des pièces pour poursuivre sa fabrication de pièces et qu'elle apprend au premières heures de la matinée que la douane sera fermée pour cause de congé il est normal qu'on s'arrache les cheveux. Quand un chantier est stoppé brusquement, parce que les ouvriers apprenant que c'est congé ne se sont pas présentés au travail, ce n'est pas normal. Même la presse n'a pas été avertie, exception faite de certains media ayant reçu pour la plupart des SMS . I Il est encore temps de rectifier le tir !