Plus de cinquante personnes sont mortes ces derniers jours dans plusieurs villes d'Haïti suite à une épidémie de diarrhée accompagnée de vomissements liée à la mauvaise qualité de l'eau potable, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires nationales. "Nous avons enregistré 51 ou 52 décès le long du fleuve de l'Artibonite qui traverse le centre et le nord du pays. Il s'agit d'une épidémie due à l'eau utilisée dans les foyers de ces régions", a déclaré à l'AFP le docteur Ariel Henry, directeur de cabinet du ministre haïtien de la Santé. "Certaines personnes seraient également décédées à leur domicile dans la région de l'Artibonite et dans le centre d'Haïti, plusieurs centaines d'autres sont hospitalisées et ont été placées sous surveillance", ont ajouté des sources médicales. Selon des correspondants locaux de radios de Port-au-Prince la plupart des décès ont été enregistrés dans des hôpitaux de Saint-Marc, à une centaine de kilomètres de la capitale, et dans des localités proches de cette ville. "Une enquête épidémiologique est en cours pour rechercher les foyers d'origine de cette crise et des analyses sont aussi effectuées au laboratoire national d'Haïti", a encore indiqué le docteur Ariel Henry.
Selon les dernières informations obtenues par HPN (Haïti Press Network), plus de 80 personnes sont décédées dans plusieurs villes de l’Artibonite suite à une épidémie de diarrhée qui frappe ce département.
31 morts sont enregistrés à l’hôpital de St marc, 26 dans la localité de DroUin, 18 à Verettes et Petite-Rivière. Des victimes sont également dénombrées à Marchand Dessalines, à Grande Saline, à Lesterre et à Mirebalais. Les hôpitaux et centres de santé de ces régions sont débordés de malades.
Les autorités du ministère de la sante publique ont dépêché deux équipes d’enquêteurs sur place et des analyses sont effectués au laboratoire national pour déterminer les causes de cette épidémie.
790 arrestations ont été effectuées sur 716 infractions commises entre le 1er et le 17 octobre, selon un rapport de la police présenté ce mercredi par Frantz Lerebours, porte-parole de l’institution policière.
Parmi ces arrestations, 21 ont rapport aux atteintes à la vie et 70 se rapportent au crime organisé, a indiqué M. Lerebours.
97 arrestations ont été enregistrées dans le département de l’Ouest parmi les 144 cas d’infractions les plus graves. Sept morts par balles ont été recensés dans ce même département.
Concernant les incidents survenus à la prison civile de Port-au-Prince le dimanche 17 octobre, le porte-parole de la PNH a affirmé que selon un rapport fourni par l’administration pénitentiaire, les mutins s’étaient accaparés de deux fusils de calibre 12 et d’une arme de poing. Ils ont pris en otage sept soldats de la force onusienne et trois agents de l’administration pénitentiaire.
M. Lerebours, qui n’était pas en mesure de confirmer s’il y avait effectivement évasion, a fait savoir que ce premier rapport n’est que partiel. Il annonce l’ouverture d’une enquête pour clarifier les circonstances de cette mutinerie.
Le commissaire a aussi démenti les rumeurs faisant croire que des membres de Médecins sans frontière (MSF) avaient été pris en otage par les mutins. Le porte-parole de la PNH a, par ailleurs, annoncé l’arrestation d’Orlando Lafleur alias Lois Wilson, un important trafiquant de voitures, le dimanche 17 octobre à Delmas 31. Précédemment arrêté, le criminel s’est déjà évadé à deux reprises.
Haïti : 135 Décès dus au choléra 1.500 malades recensés
135 personnes sont décédées ces derniers jours en Haïti suite à une épidémie de choléra dans l’Artibonite et 1.500 cas ont été recensés a annoncé jeudi Claude Suréna, président de l’Association Médicale haïtienne
L’épidémie continue à se propager. Apres la zone de l’Artibonite et du centre, elle est maintenant aux portes de Port-au-Prince. On cite l’Arcahaie où quelques cas ont été dénombrés mais aussi Port-au-Prince où ne femme est morte ce matin âpres une diarrhée de trois jours. Le choléra qui n’a jamais été une maladie dépistée en Haïti est donc sr place chez nous. On a découvert le bacille dans les eaux du fleuve Artibonite. Il suffit d’une personne infectée à avoir traversé le fleuve ou bien avoir fait ses besoins dans l’eau pour propager la maladie à la population.