Une délégation de femmes haïtiennes participe à la clôture de la 3e Action Internationale de la Marche Mondiale des Femmes (MMF), qui a débuté ce mercredi 13 octobre à Bukavu en République Démocratique du Congo et qui doit prendre fin le 17 octobre 2010. La délégation haïtienne est composée de Marie Frantz Joachim, représentante de MMF pour la Caraïbe, Carole Jacob, de la Solidarité des femmes haïtiennes (SOFA), et Marie Ange Noel, de Fanm Deside Jacmel. alterpress.org
Un groupe de 163 étudiants haïtiens sont arrivés mercredi à Dakar au Sénégal en vue de poursuivre leurs études dans des universités sénégalaises, rapporte la presse locale. Ces jeunes hommes et jeunes filles, acheminés par un vol spécial de Port-au-Prince à Dakar, étaient tout sourire à leur descente d’avion. Pour l’occasion, ils avaient revêtu des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire: “Merci au président Wade et au peuple sénégalais”.
Une mutinerie à la Prison nationale se solde par la mort de trois personnes.
Une note de presse de la Police Nationale d’Haïti informe que le dimanche 17 octobre vers 10 heures du matin une mutinerie est survenue au Pénitentier National. Les mutins ont réussi à s’emparer de deux fusils de calibre 12, à prendre en otage sept agents de la MINUSTAH, trois agents affectés à la Prison et à mettre le feu au greffe et à tenter une évasion massive des prisonniers. La Police de Port-au-Prince la CIMO et la MINUSTAH ont vite réagi en bouclant le prérimètre extérieur de la Prison aux environs de 12:00 favorisant la pénétration des lieux par l’Equipe Pénitentiaire d’Escorte qui libéra les otages et reprit le contrôle de la situation. Cette opération s’est finalement soldée par la mort par balles de deux mutins, d’un autre détenu par asphyxie et par la récupération des armes dérobées. Cette direction informe en outre qu’une enquête est ouverte en vue de préciser les circonstances du drame et situer les responsabilités. La note est signée de Mario Andrésol, directeur général de la PNH
Une étude réalisée par le Bureau des Mines et de l’Energie et l’Institut d’Etudes Géologiques des Etats-Unis (USGS) sur les risques sismiques en Haïti doit fournir de précieuses informations qui mettent en lumière les endroits où le danger sismique est faible ou élevé dans la capitale. L’étude, publiée dimanche 17 octobre dans le magazine scientifique Nature Geoscience, a été menée durant six mois. Les données recueillies devraient ainsi permettre d’établir bientôt une carte tellurique, qui pourra être disponible avant la fin 2010, espère le géologue français Eric Calais, qui a participé à la conduite de l’étude. Des travaux plus poussées de microzonation de la capitale et d’autres villes du pays seront réalisées par la suite, indique-t-il à la presse. L’étude du BME et de l’USGS démontre que la propagation de l’onde sismique dans la capitale est fortement influencée par la géologie et la topographie. Elle révèle notamment que l’onde sismique s’amplifie au niveau des collines ayant des crêtes escarpées, dans les vallées et les zones côtières, ce qui explique les dégâts enregistrés dans certaines régions à Port-au-Prince. « Nous ne pouvons pas prévoir quand et où aura lieu le prochain tremblement de terre mais nous savons qu’il y en aura d’autres, a prévenu Susan Hough, expert de l’USGS ayant participé à l’étude. « Les dommages enregistrés lors du dernier séisme ont été dus aux mauvaises constructions et à leur faible résistance sismique », a-t-elle souligné. Les experts avaient déjà découvert que la faille Enriquillo n’était pas celle qui avait cassé le 12 janvier mais une autre plus petite et jusqu’ici méconnue située sous la ville de Léogane. La faille Enriquillo continue pour sa part d’accumuler de l’énergie. Les experts affirment toutefois que la probabilité d’un fort tremblement de terre en 2010 reste « faible », soit entre 1 et 4%. D’autre part, le BME a annoncé l’installation de nouveaux sismomètres permanents pour remplacer quelques-uns parmi les 10 déjà provisoirement en place. Ces sismomètres sont installés dans la zone métropolitaine mais aussi à Port de Paix (Nord-ouest), au Cap-Haitien (Nord) et à Carrefour (périphérie sud de la capitale).
Le Collectif pour le renouveau haïtien (COREH), qui revendique une cenrtaine d’actuels et d’anciens parlementaires, a apporté officiellement lundi son soutien à la candidature à la Présidence de la constitutionnaliste Mirlande Hyppolite Manigat, au terme de longues semaines de consultations. Lors d’une conférence de presse à laquelle prenait part la secrétaire générale du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP), l’un des leaders du COREH, le Sénateur de l’Artibonite, Youri Latortue, a justifié cette alliance politique en mettant en relief le profil, l’expérience et les valeurs que symbolise celle qui aspire à devenir la première femme élue à la Présidence d’Haïti. Pour sa première sortie avec ses nouveaux alliés, Mme Manigat était entourée des membres de l’état-major du COREH dont l’ancien Député Steven Benoît, candidat au Sénat dans l’ouest, et Me Reynold Georges. Les deux hommes se sont dits prêts à se retrousser les manches en vue d’épauler leur favorite présentée comme la “meilleure” des 19 concurrents qui se disputent la succession du Président René Préval.