- Elle a eu lieu mercredi à la Primature ancien local de l’ambassade américaine. - Dès le départ, il a été demandé à la Commission de commencer toute nouvelle rencontre avec un compte rendu des projets précédemment approuvés lors de rencontres précédentes et de renseigner le public sur l’état d’avancement de ces dives projets. - Bill Clinton a révélé que 30 % de l’argent promis avait été versé, et non plus seulement 13 % comme lors de la deuxième rencontre. - Il a aussi précisé que l’argent promis par les Etats-Unis allait être incessamment débloqué. - L’ex-président américain a regretté qu’il ait suffit de l’intervention d’un seul parlementaire pour bloquer ce débours. Mais le problème semble avoir été résolu d’après ses déclarations.
Le Président René Préval a assisté à la rencontre et le premier ministre Jean Max Bellerive a révélé que 448 millions de dollars sur un montant de 700 millions manquent encore au financement des 49 projets déjà approuvés, neuf mois après la plus grande tragédie de l’histoire d’Haïti. A la rencontre du mercredi 6 octobre, 18 nouveaux projets ont eté approuvés. Le premier ministre a tenu à souligner qu’il n’y aura pas de place pour la corruption, dans ce processus de reconstruction du pays. Pour Jea max Bellerive, il n’aurait pas éé possible de loger sousles sans-ari réfugiés encore sous des tentes, 9 mois après le errible séisme. Il faudrait 5 milliards de dollars, a-t-l dit pour pouvoir redonner un toit à plus de deux millions de personne en construisant 500.000 unités de logement pour pouvoir les loger. Autant dire donc que ce spectacle des gens logeaut sous des tentes sur toutes nos places publiques n’est par prêt de finir. Quant à l’ex-président Bil Clinton, il s’est monré assez satisfait du processus de décaissement des fonds promis à Haïti. Fait important à signaler, Clinton a tenu à signaler que l’accent va être mis dans l’immédiat sur des projets à impact rapide et de citer l’éducation, la santé des femmes, la construction délogements et l’enlèvements de débris. Quant au président René Préval, il était un simple spectateur de la rencontre et n’a pas pris la parole.
Le parquet de Port-au-Prince a decide jeudi soir de classer sans suite la plainte pour viol portée par le nommé Willio Dor contre le ministre de la jeunesse, des sports et de l’action civique, Evans Lescouflair. Cela s’est passé à l’issue d’une audition ayant tourné à une manifestation de rue au cours de laquelle plusieurs dizaines de partisans criaient des slogans favorables au ministre. Monsieur Lescouflair qui était accompagné d’un conseil d’avocats comprenant Samuel Madistin, Bernard Gousse, Hannibal Coffy et Cadichon Champagne a été interrogé pendant environ six heures avant d’être renvoyé hors de cause pour "absence de preuve" . Voilà qui met fin à une affaire qui a défrayée la chronique et a donné lieu à une véritable “ character assassination” sur le réseau internet. Cependant, les choses ne vont pas s’arrêter là , les abocats du ministre ont tout de suite depose une double plainte contre Willio Dor et le Dr Jorden’s Saint-Baptiste, respectivement pour accusation fantaisiste et usage de faux en récriture publique. Ce médecin qui est attaché à l’Hôpital de l’université d’Etat d’Haïti est accuse d’avoir accepté de délivrer au plaignant 8 mois après le supposé viol, un certificat atestant qu’l aurait été victime de violences sexuelles ayant laissé des lesions internes. Il doit se prononcer sur le dossier lors d’une conférence de presse prévue vendredi matin. Collaborateur et ami proche du Président René Préval, le ministre Lescouflair avait bénéficié ces derniers jours du soutien de différents groupes issus des quartiers défavorisés de Port-au-Prince particulièrement remontés contre des Sénateurs de l’opposition ayant relayé les accusations de viol présumé de M. Dor et d’attouchement sexuel sur son neveu de 16 ans.
Pas si nouveau que ça cependant, puisqu’il s’agit du commaissaire Vanel Lacroix remplace Jean Gardy Muscadin et qui était déjà au commissariat de Pétion Ville en 2004. Alertehaiti.ht écrit ceci: La commune de Pétion Ville, depuis le 12 janvier en particulier, est devenu le théâtre de nombreux cas d'enlèvement, de cambriolage, d'assassinat et autres. Les résidents de Thomassin, Laboule, Fermathe et environs vivent dans l'angoisse. Les attaques sont surtout menées en pleine nuit et en week end. Vanel Lacroix n'est pas étranger à cette situation difficile qu'il avait connue lui-même quand il était à la tête de la police de Pétion Ville en 2004. Jean gardy Muscadin dit partir avec la conscience tranquille, la satisfaction du devoir accompli. Vanel Lacroix aura-t-il les moyens et l'effectif qui ont toujours fait défaut à la police. Aura-t-il le support de la population Pétion-Villoise qui a augmenté considérablement depuis le 12 janvier. Quoiqu'il en soit, Vanel Lacroix promet de ramener le calme dans la cité.
Un avion spécial viendra les chercher à Port-au-Prince et ils seront accueillis par une cérémonie de bienvenue du président sénégalais Abdoulaye Wade. Le président Wade a affrété un avion spécial qui ira chercher les étudiants haïtiens à Port-au-Prince, selon Afrique Actu. Ceux-ci auront droit, à leur arrivée dans la capitale sénégalaise, à « un accueil populaire » et une cérémonie de bienvenue présidée par M. Wade lui-même. Suite au tremblement de terre du début de l’année en Haïti, le président sénégalais Abdoulaye Wade avait offert d’accueillir dans son pays les Haïtiens qui souhaiteraient y émigrer. Les jeunes Haïtiens retenus pour le voyage au Sénégal – environ 30% de filles - devaient avoir le niveau requis pour suivre des cours à l’université et, par ailleurs, avoir été affectés par le tremblement de terre, a expliqué le directeur de la communication du « Projet Haïti » au ministère des Affaires humanitaires, Mamadou Sèye. Ils poursuivront leurs études dans diverses universités, dont celles de Dakar et Saint-Louis et bénéficieront de bourses du même montant que les étudiants sénégalais.
Selon un rapport de Refugees International, 70 % des quelque 1300 camps de sinistrés établis dans la foulée du séisme du 12 janvier ne sont toujours pas supervisés conformément par la communauté internationale.
Près de dix mois après le tremblement de terre, des milliers d’Haïtiens sont logés dans ces camps de toile et vivent dans des conditions épouvantables, soutient l'organisation. Ils peinent à se nourrir et craignent d'être intimidés ou délogés. Les femmes vivent en plus dans la peur d'être violées. RI affirme qu'à l'heure actuelle, la violence sexuelle augmente dans les camps. « Le taux de grossesse parmi les adolescentes est extrêmement élevé dans les camps et les agences médicales ont rapporté à Refugees International qu'elles doivent traiter de nombreux cas de complications à la suite des tentatives d'avortement dans la rue. Certaines de ces filles n'ont pas plus de 10 ans. » L'organisation ajoute que « des femmes et des filles se voient forcées de vendre leur corps contre de la nourriture, surtout depuis qu'un terme a été mis aux distributions générales de nourriture en avril. L'accès aux activités qui génèrent des revenus diminuerait l'exploitation sexuelle et les abus commis contre les femmes et filles ». Refugees International montre du doigt le Haut Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU, responsable des opérations de protection de la population, et l'Organisation internationale pour les migrations, qui a le mandat de coordonner et administrer les camps. Le Haut Commissariat aux droits de l'homme, dit l'organisation, n'a pas d'expérience opérationnelle dans le domaine de la protection en cas de catastrophe, dit-elle, tandis que l'Organisation internationale pour les migrations n'a sur le terrain que trois officiers de protection à sa disposition. Comme ces derniers n'ont aucun lien avec des officiers de protection locaux, la sécurité dans les camps est tout à fait inadaptée, conclut l'organisation non gouvernementale.(hpn)