Une vive tension a régné lundi au Champs-de-Mars, 2 jours après l'assassinat de l'étudiant Damaël D'Haïti, tué samedi à la Faculté de droit et des sciences économiques, lors de la fête d'intégration de la nouvelle promotion. Des barricades de pneus enflammés, des jets de pierres et des tirs nourris ont été enregistrés dans les parages de la faculté, non loin du Palais national. Ces violences ont fait au moins un blessé par balle, Junior Lundi, a constaté un reporter de l'agence haïtienne de presse. Ces étudiants, très en colère, ont lancé des slogans rageurs contre le policier meurtrier et appelle la justice à traiter le dossier avec la plus grande rigueur. Le recteur de l‘université d`Etat d`Haïti (UEH), Jean Vernet Henry s'est dit consterné par l'assassinat du jeune étudiant de 24 ans, mémorand en agronomie et en 4e année sciences économiques. C'est un cadre préparé que viennent de perdre le pays le pays sa famille, a dit Jean Vernet Henry qui annonce. Un arrêt de travail a été observé ce mardi à l UEH en signe de protestation. Nous serons à nos postes mais nous ne travaillerons pas, a dit Jean Vernet Henry qui informe également qu'une commission de suivi a été constituée par le rectorat pour s'assurer que le crime ne reste pas impuni. Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, a promis qu'avec lui la justice agira dans sa dernière rigueur contre le criminel. "Je suis l'un des vôtres, je connais votre combat et soyez assurés que le dossier sera traité dans le sens du sérieux", a-t-il indiqué. Le sénateur Mélius Hyppolite a condamné lui aussi l`assassinat de l'étudiant Damaël D'Haïti et s'interroge sur la santé mentale du meurtrier . Le parlementaire qui dit partager la douleur des proches du défunt exhorte les autorités concernées à faire en sorte que les dispositions prévues par la loi soient appliquées contre l'auteur du crime.
Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Me Jean Renel Sanon sera sous peu convoqué au Sénat de la République pour s`expliquer autour de l`affaire Clifford Brandt, cet homme d`affaires qui a été arrêté le mois dernier pour implication présumée dans l`enlèvement de Coralie et Nicolas Moscosso. Il aurait d'ailleurs avoué avoir commandité ce rapt. Mercredi, le ministre de la justice avait démenti l'information selon laquelle le présumé kidnappeur serait un coseiller du président Martelly. Un badge l`identifiant comme tel, avait été retrouvé en sa possession après son arrestation. Le ministre Sanon a assimilé le document à un faux. Mensonge, a rétorqué le sénateur Moïse Jean-Charles, exibant une carte d`identification présentant Clifford Brandt comme conseiller du chef de l`Etat jusqu'en 2013. Lors de sa convocation au Sénat, le ministre de la justice devra se faire accompagner du directeur général et de l`inspecteur général en chef de la Police Nationale D`Haïti. Le sénateur Jean-Charles fait a aussi affirmé que "plusieur autres membres du réseau de malfaiteurs que dirigeait M. Brandt, sont aussi des proches du pouvoir en place".
C’est chaque jour, surtout pendant la nuit que les autorités dominicaines déportent des citoyens haïtiens par delà la frontière entre les deux pays, les déposant tout simplement dans la ville de Ouanaminthe, Ces hommes, femmes et enfants descendent de mini bus dominicains pieds nus, parfois même uniquement dans leurs sous vêtements, ce qui indique clairement que les personnes ainsi déportées n’ont pas eu le temps de rassembler quoique ce soit. Cette vague de déportation a commencé depuis l’arrivée au pouvoir du président Danilo MEDINA. C’est vraiment sans pitié et il faut voir la tête de ces malheureux, surtout quand ils ne sont pas originaires de Ouanaminthe, Ils ont raconté à notre correspondant Jacques Jn Charles que on les prend n’importe comment, n’importe où: chez eux, alors qu’ils étaient en train de jouer au Domino, sur leur lieu de travail, dans les rues. Aucune question ne leur est posée et surtout aucune vérification de papiers n’est effectuée. L”OIM, l’organisation internationale de la Migration a fort à faire, s’attachant à donner à ces personnes 250 gourdes, à manger et des vêtements. Ce sont des conditions infrahumaines qui mettent en question les relations entre les deux pays.
On peut les voir, masses derrière les grilles du parc industriel de Caracol. Brandissant carte d’identification nationale et certificat de bonnes vie et mœurs, ce mercredi 14 novembre 2012, hommes et femmes s’impatientent à l’entrée des locaux inaugurés le 22 octobre dernier. A quelques mètres, des poteaux sont mis en terre pour l’électrification de la ville. Des ouvriers étrangers s’activent à passer les fils et installer le dernier appareillage. Dans quelques mois la commune de Caracol sera alimentée en électricité. Retombée directe de l’établissement du parc. Le Nouvelliste a realize un miocro trotoir parmi ces demandeurs, en quête d’emploi : - « Je vivais en République dominicaine depuis 2 ans, déclare Pierre Elie Raphaël, 34 ans. Avec l’ouverture de ce parc, je suis retourné en terre natale dans l’espoir de trouver un emploi. Mais cela fait 8 jours que je viens ici sans que personne ne m’ait reçu. Ma patience s’amenuise ». - « Je faisais de la couture, mais depuis quelque temps cette activité ne me rapporte plus », se plaint Louise Jeantilia, mère de famille d’une quarantaine d’années vivant à Limonade. La plupart du temps, je dois attendre la rentrée scolaire pour trouver du travail. J’ai appris à la radio qu’il y a du travail à Caracol. Donc, je viens pour en trouver. Mais je constate que ce n’est nullement facile ». Ils sont de Limonade, de Carriès, du Cap-Haïtien, de la République dominicaine, et de presque toutes les contrées avoisinantes à affluer à Caracol. Certains d’entre eux souhaitent trouver un emploi dans une des usines du nouveau parc industriel. D’autres se livrent déjà à leurs activités commerciales ou se font chauffeur de taxi-moto. Aménagé sur 250 hectares de terre dans la localité de Lombard-Fleury, le parc industriel de Caracol fait rêver plus d’un. Les compagnies SAE-A et Peinture Caraïbe ont été les premières à s’y implanter. A ce jour, plus d’un millier de personnes ont déjà trouvé un emploi. L’Unité technique d’exécution (UTE), organe du ministère de l’Economie et des Finances, assure la gestion du parc. « Nous avons implanté des kiosques d’information un peu partout pour distribuer des formulaires de recrutement », précise Michael De Lancheer, responsable de cette entité. Je ne comprends vraiment pas pourquoi des gens se sont massés devant les locaux et je travaille pour y remédier ». Avec ses deux sections communales, la ville de Caracol compte environ 10 000 habitants vivant de l’agriculture et de la pêche. « Le site du parc industriel était le grenier de la zone, fait remarquer Manassé Epithète, directeur général de la mairie de Caracol. Il fournissait du haricot noir et beaucoup de vivres. Nous sommes très heureux qu’un investissement important ait été fait dans la commune. » Toutefois, il fait part de son appréhension. « Nous n’avons aucune garantie sur la façon dont le parc industriel gérera sa grande quantité de déchets industriels et en particulier ceux dérivant du mazout avec lequel l’électricité est produite. De plus, la mairie de Caracol et la police ne sont nullement préparées à gérer le flux d’individus que le parc va attirer. Les recettes de la mairie dépassent rarement 100 000 gourdes et son budget de 500 000 gourdes est supporté à 80% par le ministère de l’Intérieur,» poursuit-il. La police, quant à elle, ne dispose que de faibles moyens; l'effectif ne dépasse pas 6. Elle fonctionne quasiment sans aucun matériel roulant. Il faut donc un investissement parallèle dans les structures administratives de la région pour éviter que Caracol ne devienne un monstre atrophié, prévient le directeur général de la mairie. Au terme de sa construction dans 5 ans, le parc industriel de Caracol devrait créer plus de 65 000 emplois, selon les prévisions du président Michel Martelly.
Aussitôt la nouvelle a courue qu'il s'agissait d'un étudiant, le deuxième, qui aurait été tué par balles. Le bruit a même couru que les étudiants comptaient s'emparer du corps et le promener à travers les rues de Port-au-Pribnce. Autre rumeur : cet "étudiant" aurait été tué par la MINUSTAH... RUMEURS, Rumeurs= que de crime commet-on en ton nom !!! Le porte parole de la police a été formel : Il s'agit d'un bandit tué alors que la police avait pris en chasse deux voleurs. qui venaient d'effectuer un mauvais coup, L'un a donc reçu une balle l'autre aurait réussi à s'échapper l