Viter s’en est allé, après ses deux fils , après son épouse. Il laisse toute une communauté orpheline, celle de Little Haiti. Son magasin à la 2 ème Avenue Nord East était un passage incontournable pour tous ceux visitant Little Haiti. On y trouvait des livres, de la musique haïtienne, des films, les derniers journaux haïtiens, mais aussi les petites sucreries haïtiennes , les douces, les pâtés haïtiens mais surtout une présence derrière le comptoir ou à l’étage du magasin: celle de Viter, toujours prèt à discuter des questions haïtiennes et à envisager ce qu’il fallait faire pour sortir Haïti de cette situation qui l’entrainait dans un déclin qui semblait incontournable.. Mais Viter a toujours eu foi dans un changement pour son pays. Et il s’est longuement battu, a investit beaucoup d’argent quand il croyait être arrivé bien près de ce changement. Né à La Gonâve, il avait du quitter le pays pour raisons politiques, comme beaucoup de ses concitoyens. Mais il avait toujours rêvé de revenir dans son île et surtout d’y imlanter un grand projet ! Mais ce projet n’a jamais vu le jour! Pourtant Viter y croyait fermement , il faisait confiance à ceux qui lui promettait de l’aider à le réaliser. Viter Juste cet éternel optimiste n’aura pas vu le changement auquel il aspirait tant. Mais il s’est aussi battu pour Little Haiti, et ses habitants, ses réfugiés qui affluaient de plus en plus nombreux à partir de 1960, à la recherche du “American Dream”. Je crois encore entendre sa voix éraillée qui défendait ses compatriotes. Viter Juste n’est plus. Il s’en est allé à l’âge de 90 ans. Mais il aura marqué sa génération en restant debout jusque dans les dernières années de sa vie pour imposer son rêve d’une Haïti meilleure . Une page est tournée , Mais elle restera gravée à la mémoire de tous ceux qui l’auront feuilleté mais aussi écrite avec cet ami.
Un groupe de députés ont investi mercredi les bureaux de la primature pour réclamer une subvention de 10 millions de gourdes qu’aurait promise le chef de la primature pour appuyer des projets dans leurs communes. Les députés membres du groupe de parlementaires pour le renforcement institutionnel (PRI) ont été rejoints par d’autres parlementaires pour protester contre le non respect des lois budgétaires votées par le parlement, selon le député Sadrac Dieudonné. Ces parlementaires dénoncent le Premier ministre Laurent Lamothe qui aurait favorisé certains députés qui seraient proches du pouvoir en place.
Le juriste argentin Victor Abramovich en Haïti. Sur invitation de Florence Elie, la Protectrice du Citoyen, le juriste argentin Victor Abramovich, Secrétaire exécutif de l'Institut de politiques publiques en matière des Droits humains du Mercosur, est en visite en Haïti du 19 au 21 novembre 2012, afin de renseigner les autorités haïtiennes sur la collaboration que peut offrir l’Institut dans le domaine du renforcement de l’État de droit, de la promotion et de la protection des droits humains. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud entre l’État et la Société Civile d’Haïti et le secrétariat Technique de l'Unasur. Inauguratlon d’une Usine de Séchage
Les magasins ont réouverts leurs portes, de même que les banques. Mais jusquà present l’enfant de 3 ans n’a pas été retrouvé. Les parents, dans une rencontre avec la presse ont fait savoir qu’ils étaient en contact avec les ravisseurs mais qu’ils e comprenaient pas pourquoi les journalistes donnaient telement de details sur l’affaire, car ils n’avaient jamais été contacté par la ellule de crise établie pour mener les négociations dans l’affaire. Un rappel des faits: Dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 novembre à Demontreuil, une localité située à 5 kilomètres du centre ville de Jacmel , des bandits non identifiés ont tué par balles, Jean Mary Etienne, un agronome âgé de 32 ans et ont enlevé du même coup son neveu, Johim Maxi, un enfant âgé de 3 ans. En conséquence, des centaines de manifestants ont gagné les rues ce lundi 19 novembre. Ils ont dressé des barricades pour demander aux autorités concernées d’assumer leurs responsabilités face au climat d’insécurité qui prévaut dans cette ville. Signalons que les activités ont été quasiment paralysées dans la métropole du Sud-est suite à ce mouvement de protestations.
Dans une déclaration, lors d’une réunion d'échanges de vues avec la Commission parlementaire des affaires étrangères, conjointement avec la Commission du développement et en association avec la délégation de l'Assemblée parlementaire commune ACP-EU, en Europe, le Président Martelly a déclaré « C'est la première fois en Haïti qu'on démantèle un réseau de bandits de cette envergure, et je vous le dit carrément, ce réseau est plus fort que l'État lui-même, au point que j'ai dû, avant ma venu ici en Europe, faire une demande formelle aux États-Unis d'Amérique et à la France, pour trouver une assistance. Parce que ce réseau, s'il décide de renverser le Gouvernement, il peut le faire en une minute...» Parallèlement en Haïti, l’enquête sur le réseau de Clifford Brandt se poursuit... Me Lucman Délille, le Commissaire du Gouvernement a déclaré « au niveau du Parquet, le Commissaire du Gouvernement n'est pas un enquêteur de métier, la loi fait du juge d'instruction l'enquêteur de métier, c'est lui qui est là, pour approfondir l’enquête, pour trouver toutes les personnes, qui de près ou de loin, sont impliquées dans cette affaire et les appréhender [...] La justice ne vit pas de rumeurs, de tripotages, de paroles faites ici et là par des personnes qui font des accusations. Par contre, nous croyons, que s’il y a des personnes, qui font des accusations, qu'elles peuvent articuler, contre x ou y, il est clair qu'elles doivent les porter devant la justice. Les personnes qui rapportent des accusations à la radio, nous n'entrons pas dans ce genre de choses [...] M. Clifford Brandt reste un présumé kidnappeur, jusqu'à ce que le juge d'instruction l'inculpe [...] nous continuons à travailler sur le démantèlement du réseau, [...] au niveau du Parquet, nous allons sévir contre toute personne, qui est impliquée de près ou de loin dans cette affaires [...] quelque que soit sa couleur ou son importance [...] En tant que juriste, ce sont les preuves qui nous intéressent, ce n'est pas ce que les gens disent. S’il s’avère vrai [...] qu’il y a quelques membres de l'institution policière, qui sont impliqués dans ce réseau, c’est vraiment quelque chose de malheureux pour le pays...»