C’est la première usine de ce genre ! Le ministre du commerce et de l'industrie, Wilson Laleau a procédé le vendredi 16 novembre dernier à l'inauguration de la première usine de séchage de fruits en Haïti. La cérémonie a eu lieu à Mirebalais dans le plateau central où cette usine a été installée . Cette structure dont la construction a été financée par le projet USAID Winner à hauteur de 300 mille dollars vise le développement de l'agro-industriel dans la commune de Mirbalais et améliorer le niveau de vie des citoyens au niveau de ce département. Cette unité de séchage servira à transformer, préserver et commercialiser les fruits, en particulier les mangues. Elle sera gérée par L'ADAIM en partenariat avec Delicious Fruits SA. Le directeur du projet USAID/Winner, Jean Robert Estime invite les gérants à transformer ce don en véritable moteur pour stimuler la croissance de l'économie dans la commune. Pour le ministre Wilson Laleau, cette initiative rejoint la vision du gouvernement en matière de création d'emploi dans le pays. Wilson Laleau place le plateau central comme zone stratégique qui attire l'attention de l'équipe en place pour de grands projets. Notons que Cette usine de séchage de fruits peut produire 6000 livres de mangues séchées par trimestre pour le marché local et pour l'exportation. 35 emplois directs et 89 mille 141 indirects seront créés. Une bonne gestion de cette unité permettra à l'association pour le Développement de l'agro industriel de Mirebalais de générer environ 70 mille dollars par an.
Lors du XXIIe Sommet ibéro-américain qui s'est tenu les 16 et 17 novembre en Espagne, Haïti a été nommée à l'unanimité membre observateur du Secrétariat général ibéro-américain. Dans un contexte économique mondial marqué par la crise en Europe et la croissance en Amérique latine, cette plateforme entend renforcer les relations d'affaires entre les deux continents. « La nation a d’autres batailles de Vertières à remporter, celles contre la faim, l’ignorance et le chômage ». C’est en ces termes que le porte-parole de la présidence, Lucien Jura, a expliqué l’absence du chef de l’Etat du pays le jour de la commémoration de la Bataille de Vertières, ce 18 novembre. En quête d’opportunités économiques, Martelly a rencontré pendant le week-end plusieurs de ses homologues au Sommet ibéro-américain. Participant pour la première fois à cette réunion internationale, Haïti a obtenu une nouvelle promesse de la communauté internationale : le Secrétariat général du Sommet ibéro-américain s’engage à mobiliser ses contacts en vue de renforcer l’aide et les investissements dans le pays. « Nous avons regagné la confiance internationale », se félicite le président Martelly. Entre appel à l’aide d’urgence et invitation aux investisseurs étrangers, le chef de l’Etat a multiplié les rencontres bilatérales. Le contexte est crucial pour le pays : depuis fin octobre, le gouvernement peine à trouver les 39 millions de dollars requis auprès de ses partenaires étrangers pour gérer l'urgence après le passage de l'ouragan Sandy. Et la diplomatie d’affaires, initiée depuis plus d’un an par Laurent Lamothe, n’est pas encore à la hauteur de ses promesses d’emplois. ( Le Nouvelliste)
Le Premier ministre Laurent Lamothe a rencontré mardi l’état major de la police nationale pour annoncer un ensemble de mesures dans le but de ramener la sécurité et la sérénité dans le pays après l’enlèvement spectaculaire à Jacmel d’un enfant de trois ans qui se trouvait dans le lit de sa mere. La rencontre a eu lieu à la direction nationale de la PNH en présence des responsables de commissariats de la région de Port-au-Prince. Les mesures prises en vue de renforcer la sécurité n’ont pas été divulguées dans la presse, mais la direction de la PNH a annoncé des changements à la tête de la police dans le sud-est. Le directeur départemental Sagesse Ovilmar a été transféré et remplacé par le commissaire Frantz Elbe. Des unités spécialisées de la Police nationale ont été déployées tandis que la présence des policiers a été renforcée dans les rues de la ville. Le Premier ministre a lancé un appel au calme à la population de Jacmel et a demandé la collaboration de la population à l’enquête ouverte sur l’enlèvement du petit Johin Maxi alors que la PNH serait sur une bonne voie, selon une source policière.
Viter s’en est allé, après ses deux fils , après son épouse. Il laisse toute une communauté orpheline, celle de Little Haiti. Son magasin à la 2 ème Avenue Nord East était un passage incontournable pour tous ceux visitant Little Haiti. On y trouvait des livres, de la musique haïtienne, des films, les derniers journaux haïtiens, mais aussi les petites sucreries haïtiennes , les douces, les pâtés haïtiens mais surtout une présence derrière le comptoir ou à l’étage du magasin: celle de Viter, toujours prèt à discuter des questions haïtiennes et à envisager ce qu’il fallait faire pour sortir Haïti de cette situation qui l’entrainait dans un déclin qui semblait incontournable.. Mais Viter a toujours eu foi dans un changement pour son pays. Et il s’est longuement battu, a investit beaucoup d’argent quand il croyait être arrivé bien près de ce changement. Né à La Gonâve, il avait du quitter le pays pour raisons politiques, comme beaucoup de ses concitoyens. Mais il avait toujours rêvé de revenir dans son île et surtout d’y imlanter un grand projet ! Mais ce projet n’a jamais vu le jour! Pourtant Viter y croyait fermement , il faisait confiance à ceux qui lui promettait de l’aider à le réaliser. Viter Juste cet éternel optimiste n’aura pas vu le changement auquel il aspirait tant. Mais il s’est aussi battu pour Little Haiti, et ses habitants, ses réfugiés qui affluaient de plus en plus nombreux à partir de 1960, à la recherche du “American Dream”. Je crois encore entendre sa voix éraillée qui défendait ses compatriotes. Viter Juste n’est plus. Il s’en est allé à l’âge de 90 ans. Mais il aura marqué sa génération en restant debout jusque dans les dernières années de sa vie pour imposer son rêve d’une Haïti meilleure . Une page est tournée , Mais elle restera gravée à la mémoire de tous ceux qui l’auront feuilleté mais aussi écrite avec cet ami.
Un groupe de députés ont investi mercredi les bureaux de la primature pour réclamer une subvention de 10 millions de gourdes qu’aurait promise le chef de la primature pour appuyer des projets dans leurs communes. Les députés membres du groupe de parlementaires pour le renforcement institutionnel (PRI) ont été rejoints par d’autres parlementaires pour protester contre le non respect des lois budgétaires votées par le parlement, selon le député Sadrac Dieudonné. Ces parlementaires dénoncent le Premier ministre Laurent Lamothe qui aurait favorisé certains députés qui seraient proches du pouvoir en place.