Parti des Irois , début Janvier, Kita Nago, Alias Fèy vèt, de son vrai nom Harry NICOLAS est arrivé à Ouanaminthe Vendredi dernier âpres avoir parcouru le trajet Les Irois Ouanaminthe en environ Un Mois. « Nous avions espéré avoir 250.000 personnes , pour nous accompagner. Mais le nombre était bien supérieur et maintenant nous espérons pouvoir poursuivre avec l’idée initiale qui est la Solidarité entre tous les Haïtiens », a confié Harry Nicolas mardi matin, alors qu’il répondait aux questions de Robenson Eugène sur les antennes de Mélodie FM. Les marcheurs transportaient aussi un immense tronc d’Acajou. « Les gras n’ont pas manqué pour ce transport, a encore dit Harry Nicolas. Chacun voulait toucher le tronc et le faire avancer pour participer à ce projet préparé de main de maitre par Harry Nicolas qui a été rejoint en cours de route par de nombreux citoyens qui ont fait eux aussi le trajet avec lui. Maintenant le Tronc en acajou a été placé sur une place publique à Ouanaminthe. Et Kita Nago a promis d’autres démarches pour fouetter ce sentiment chez ses compatriotes, car c’est en étant solidaires que nous pourrons réaliser de grandes choses.
HPN - Marie Danielle Bernadin, l’accusatrice de Josué Pierre-Louis, président du Conseil électoral [permanent], dans une affaire de viol, a confirmé ce mardi à la presse avoir décidé d’abandonner la procédure judiciaire entamée contre son présumé agresseur depuis environ deux mois. Pour la première fois depuis le déclenchement du dossier, en novembre 2012, Marie Danielle Bernadin a accepté de se présenter à la presse, le visage non caché, pour faire une déclaration, mais pas question de prendre sa photo. « J’ai décidé de désister contre Me Josué Pierre-Louis à cause de ma foi chrétienne, a-t-elle dit. Mais, je tiens à réaffirmer qu’il m’avait effectivement violé. » Sans autres explications, Marie Danielle Bernadin, très décontractée (pantalon, chemise, sandale), a mis fin à toute suspicion : « personne ne m’a pas forcée à prendre cette décision », a-t-elle affirmé, lors d’une conférence de presse en présence de ses avocats. Par ailleurs, Marie Danielle Bernadin, qui n’aurait pas consulté ses avocats ni les organisations de défense des droits humains qui l’accompagnaient dans le dossier avant de prendre sa décision, a démenti les informations selon lesquelles elle aurait reçu de l’argent de Me Josué Pierre-Louis pour abandonner la poursuite. Souriante, elle confie qu’elle n’entend pas quitter le pays mais peut entreprendre des voyages (privé ou professionnel) de temps en temps. Par contre visiblement bouleversés, ses avocats : Newton Louis St Juste, Jaccéus Joseph et André Michel, en conférence de presse au bureau du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), disent qu’ils doivent accepter la position de leur [ancienne] cliente. « L’avocat n’a pas de cause, il n’a que le client », a argumenté Me André Michel pour justifier qu’ils doivent respecter la décision finale de Marie Danielle Bernadin. Toutefois, les avocats ont appelé la justice à suivre son cours, car disent-ils « la justice n’est pas liée à l’entente ‘tacite’ trouvée entre les deux parties. » « Le désistement ne signifie pas innocence, a fait remarquer Me Jaccéus Joseph en précisant le fait que les avocats de Josué Pierre-Louis aient accepté de signer un accord avec Marie Danielle Bernadin est la preuve qu’il y a eu viol effectivement. » Les organisations de défense des droits humains, entre autres le RNDDH, qui ont appuyé Marie Danielle Bernadin n’ont jusqu’ici pris aucune position par rapport à sa dernière décision. « Nous ne voulons pas réagir maintenant sur le dossier », a déclaré Marie Yolène Gilles, du Réseau national de défense des droits humains. Sylvestre Fils Dorcilus
Le ministre haïtien chargé de l'énergie, René Jean-Jumeau à G. et le directeur dominicain de la Commission nationale de l'énergie, Enrique Ramirez Un premier accord pour l'interconnexion électrique entre Haïti et la République dominicaine a été signé mardi à Santo Domingo. Le ministre haïtien chargé de l'énergie, René Jean-Jumeau, qui a paraphé le document conjointement avec le directeur dominicain de la Commission nationale de l'énergie, Enrique Ramirez, a confié au Nouvelliste que cette entente vise à améliorer le système électrique du pays. Le gouvernement cherche des voies et moyens pour ressusciter l'Electricité d'Haïti (ED'H). Seulement 30% de la population haïtienne a accès à l'énergie électrique. Alors que la République dominicaine dispose actuellement d'environ 3 000 mégawatts et elle continue de construire d'autres centrales électriques, Haïti ne dispose que des installations pouvant fournir 256 mégawatts. Trois fournisseurs privés ajoutent au total 88 mégawatts dans le réseau national. Il faut apprendre de la République voisine. C'est ce qu'ont compris les autorités haïtiennes en paraphant, mardi, à Santo Domingo, une entente visant à améliorer notre système d'électricité, a confié au Nouvelliste le coordonnateur du comité multisectoriel pour la sécurité alimentaire et ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'énergie, René Jean-Jumeau. « Nous espérons que nous pouvons nous inspirer de leur développement dans le domaine afin d'améliorer notre situation », a-t-il dit. L'entente signée vise à créer une sous-commission en énergie dans la commission binationale pour travailler sur les questions liées à l'électricité, se positionner de manière synergique dans la région par rapport aux autres pays de la zone, a expliqué le ministre. M. Jean-Jumeau, qui n'a pas voulu préciser clairement si Haïti va acheter de l'électricité directement en République dominicaine. L'interconnexion des deux pays est en discussion depuis plusieurs années, a-t-il dit, soulignant que ce n'est pas quelque chose qui va se faire du jour au lendemain. « Mais cela reste une question ouverte», a-t-il ajouté. On a intérêt à calmement penser à cela afin que nous puissions trouver les meilleurs avantages pour les deux pays. » Selon les explications du ministre Jean-Jumeau, joint au téléphone par le journal depuis Santo Domingo, cette signature entre les deux pays permet d'arriver très bientôt à un véritable accord. Le document final est en préparation dans la section juridique de la Commission nationale de l'énergie (CNE) en République dominicaine. Il sera transmis aux autorités haïtiennes pour être sanctionné et modifié si nécessaire et ce n'est qu'après qu'il sera accepté par les deux pays et ratifié. Donc, pour l'instant, il s'agit d'une entente pour préparer l'accord, a-t-il souligné. Contacté par Le Nouvelliste sur la signature de cette entente, le directeur général adjoint de l'Electricité d'Haïti, Dukens Raphael, a fait savoir qu'il n'était pas au courant de ce dossier. Le journal a tenté en vain d'entrer en contact avec les Travaux publics, ministère de tutelle de l'ED'H. Réactions de certains connaisseurs dans le domaine de l'électricité Des voix autorisées dans le domaine ne voient pas très bien qu'Haïti entre dans la logique d'aller acheter de l'électricité en République dominicaine. « Je ne pense pas que c'est quelque chose de souhaitable pour le pays. Etant indépendant, Haïti ne doit pas dépendre d'un autre pays, surtout pour un produit aussi important que l'électricité », a réagi un franc connaisseur dans le domaine. « Va-t-on le faire sans appel d'offres ? Ce contrat sera basé sur quoi ? Les compagnies privées en Haïti peuvent fournir beaucoup plus que ce qu'elles offrent aujourd'hui. Pourquoi ne pas leur demander d'augmenter leur capacité ? Il faut permettre à ces entreprises de se développer », poursuit un autre connaisseur interrogé par Le Nouvelliste. Les fournisseurs privés de l'ED'H ne devraient pas avoir d'inquiétude en ce sens, a garanti René Jean-Jumeau, soulignant qu'un fournisseur de plus ne devrait pas paniquer ceux qui travaillent déjà sur le terrain. En revanche, a-t-il souligné, cela augmentera la compétition et permettra d'améliorer le prix de l'électricité. Selon lui, le problème que le pays a au niveau de la sécurité énergétique, notamment de l'électricité, c'est tout d'abord la disponibilité. Il faut une plus grande capacité, ensuite rendre accessible le produit avec un réseau qui couvre le territoire. « Il faut un meilleur coût pour que la population puisse bénéficier d'un meilleur prix. Puis, il faut une meilleure structure tarifaire afin de promouvoir l'investissement et la création d'emplois », a-t-il dit dans une interview accordée au journal la semaine dernière. Il ne s'agit pas d'être totalement dépendant de nos voisins en énergie électrique, a souligné le ministre. Stratégiquement, ce ne serait pas correct... L'Etat haïtien n'a pas encore établi la quantité de mégawatts qu'il compte acheter de l'autre côté de l'île. Mais, selon M. Jean-Jumeau, cette proportion devrait se situer entre 10 et 20% de notre consommation. Et il faudra construire une ligne à haute tension traversant la frontière et dont le coût, qui peut être élevé, reste à déterminer. En 1998, les Dominicains ont opéré une importante réforme dans leur système d'électricité, ce qui leur a permis d'avoir un secteur mixte public-privé à ce niveau. Aujourd'hui, ils ont une capacité d'environ 3 000 mégawatts et ils sont en train de construire d'autres centrales éoliennes. D'ailleurs, le ministre René Jean-Jumeau prendra part mercredi à l'inauguration d'une première partie d'un parc éoliene en République voisine. C'est pour bénéficier de ces grandes réformes en énergie que l'entente entre les deux pays a été signée. Il y a tout un ensemble d'avancées en énergie qu'Haïti doit s'inspirer des Dominicains, comme le développement du gaz propane et l'énergie éolienne, a soulignè le ministre. Rien que l'année dernière, le Trésor public a injecté 200 millions de dollars dans l'Electricité d'Haïti (ED'H). Un chiffre qui fait peur, a reconnu le ministre Jean-Jumeau. Selon lui, la solution, c'est de produire plus d'électricité pour moins d'argent afin de réduire les coûts de production. Ce qui, a-t-il dit, permettra d'attirer l'investissement et de favoriser la croissance économique du pays, ce que cherche le gouvernement. En République dominicaine, c'est à hauteur de 1 milliard de dollars que se chiffre annuellement la subvention accordée par l'Etat dominicain au secteur de l'énergie. L'Electricité d'Haïti (ED'H) paye chaque mois entre 10 à 12 millions de dollars pour l'achat d'électricité à ses trois fournisseurs privés alors que l'ED'H perçoit mensuellement moins de 5 millions de dollars de ses clients. C'est pourquoi Andress Appolon, la directrice générale de cette entreprise publique, a fait savoir que les autorités veulent revoir les contrats signés avec ces firmes. Robenson Geffrard Source Le Nouvelliste
Le Pont Toussaint Louverture sera inauguré en Mars à Bordeaux. A cette occasion, la Fondation prépare une installation artistique. Vous êtes artistes ou citoyens, participez à L’INSTALLATION ARTISTIQUE prévue le jour de l’Inauguration du futur pont de Bordeaux ! Rejoignez nous: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Haïti-Culture : 50 000.000 de gourdes pour le carnaval national de Jacmel 50 000.000 de gourdes devront être décaissées très prochainement par l’Etat pour financer le carnaval de Jacmel, a annoncé la ministre de la culture Mme Josette Darguste. La locataire du ministère de la culture a, toutefois, affirmé que ce montant ne couvrira pas toutes les dépenses, selon elle, le comité d’organisation devra faire appel au secteur privé pour compléter le financement étatique.