La mère de la victime, une étudiante haïtienne assassinée le 12 Juillet 2012 par des bandits qui lui avaient promis de l'aider à trouver n appartement a voyagé pour assister au procès. Deux personnes se trouvent entre les mains de la police depuis l'assassinat crapuleux. La mère de la victime a confié à la presse que son mari est décédé depuis cette assassinat, n'ayant pu surmonter la terrible nouvelle de ma mort de leur fille. Elle a demandé la protection des autorités haïtiennes pendant son séjour en république voisine. Avec des facilités offertes par les autorités haïtiennes et l’accompagnement de la Fondation Zile , la mère de la victime, Rose Marie Lindor, ainsi que d’autres parents ont fait le déplacement de Port au Prince pour assister au jugement. En raison de l’absence de témoins, notamment celle de Mme Lindor, le procès avait été reporté le 2 octobre dernier par la présidente de la cour . Au micro de Radio Solidarité, elle avait dénoncé le peu d’encadrement du gouvernement haïtien et ses appréhensions a faire le voyage a Santo Domingo sans une prise en charge de sa sécurité par l’État haitien. Je n'ai nullement l'intention d'aller à la boucherie", avait-elle fait savoir. Afin de garantir la présence d’un témoin aussi important pour le jugement, une réunion interinstitutionnelle sous la coordination de la Fondation Zile a été effectuée en la résidence de Mme Lindor a Mariani le 7 novembre dernier. La Direction générale du Ministère des Affaires étrangères, l’ambassade d’ Haïti à Santo Domingo et l’ONG catholique « Centro Bono », entre autres, s’étaient engagées à jouer leur rôle en vue de l’aboutissement du procès. Rose Marie Lindor est bien présente au procès où elle a fait des témoignages clairs. Plusieurs autres témoins ont fait leur déposition. Les débats se poursuivront vendredi, jour où la sentence sera prononcée Le corps de la jeune étudiante avait été découvert peu après son assassinat, le 12 Juillet 2012, dans les parages du secteur résidentiel connu sous le nom de « Hipodromo » ou s’est installée ces dernières années une croissante communauté haïtienne. La police dominicaine, en moins de 48 heures, avait mis la main au collet de Eddy Sterling Mendoza et son complice, un caporal des forces aériennes dominicaines, Rafael Alberto Arias, qui avaient avoué aux medias leur participation dans ce crime odieux. Madame Lindor avait été informée auparavant au téléphone par sa fille de ses demarches pour trouver un appartement, en compagnie des accusés. Elle avait personnellement effectué la veille le transfert de l’équivalent de 450 dollars. La dépouille mortelle avait été rapatriée et les funérailles chantées en Haïti le 27 Juillet 2011. « Nous sommes a la phase finale de ce dossier, nous espérons que justice sera rendue aux parents de la victime et par ce fait envoyer un signal clair que les crimes contre les Haïtiens en République Dominicaine ne resteront pas impunis » a déclaré Edwin Paraison directeur exécutif de la Fondation Zile et ancien Ministre des haïtiens vivant a l’étranger.