Port-au-Prince, le samedi 26 janvier 2013.- Le Concessionnaire de la Zone Franche des Palmiers S.A., Monsieur Alain Villard, et le Président de la Société Yu Jin Apparel CO. Ltd, Monsieur H.M.JE se réjouissent de la signature de la convention de location des espaces de la Zone Franche des Palmiers pour la sous-traitance des matières premières dans le secteur de l’Assemblage, sous la haute supervision du représentant de l’Etat haïtien, le Directeur Général des Zones Franches, Monsieur Rode PREVAL. La Zone Franche des Palmiers, fruit d’un investissement haïtien, s’inscrit dans le cadre de la stratégie mise en place par le Gouvernement de la République en vue de créer des opportunités d’emplois génératrices de revenus pour la population, aux fins de réduire la pauvreté et la dépendance. Le coût total de ce projet ambitieux, qui inclut entre autres, la mise en place d’un Parc Industriel, s’élève à 8,5 millions de dollars US. La Zone Franche des Palmiers, s’étendant sur une superficie de près de quatre (4) carreaux de terres, abrite déjà deux bâtiments modulaires industriels à toiture métallique, l'un de 7,000 mètres carrés et l'autre de 7,400 mètres carrés avec des aires de services individuelles intégrées. Les commodités indépendantes seront installées à travers les différentes structures, c'est-à-dire les sanitaires, les bureaux administratifs, les salles de machines, les bureaux de l'Administration Générale des Douanes, ceux de la Direction des Zones Franches. Le concept prévoit également un réfectoire, un dispensaire et un centre sportif. La Direction des Zones Franches (DZF) est heureuse de soutenir la signature de ce contrat, et renouvelle sa détermination à poursuivre sa mission, fortement ancrée dans la politique gouvernementale de développement durable ; notamment, en supportant les démarches des investisseurs désireux d’installer des Zones Franches sur le territoire national, par des incitatifs et des avantages liés à la facilitation fiscale et douanière.
Les déclarations du président Michel Martelly selon lsquelles il écourterait les mandats des sénateurs élus pour 6 ans en 2009, continuent de provoquer des remous au Parlement. En début de semaine, le président de l’Assemblée législative Dieuseul Simon Desras avait mis en garde le chef de l`Etat qui lui aurait confirmé sa volonté d`organiser des élections pour renouveler en 2014, le mandat des sénateurs élus pour 6 ans en 2009. C`est sur la base de décisions transitoires adoptées en 2008 et qui prévoyaient que les parlementaires élus pour 6 ans partiraient en 2014, que Michel Martelly s`appuierait pour organiser des élections pour le renouvellement d`un tiers du Sénat, en mai 2014. Le député Emmanuel Fritz-Gerald Bourjolly, membre du bloc majoritaire pro-gouvernemental, affirme qu’il n’est pas du tout décidé à suivre le chef de l’Etat dans cette voie qu’il qualifie d’antidémocratique. Le parlementaire rappelle que le chef de l`Etat n'a aucune autoritee pour écourter les mandats de sénateurs. Ce serait contre les principes démocratiques, a-t-il dit, ajoutant que même s`il est membre de la majorité proche du gouvernement, il n`entend pas marcher dans cette logique. C'est également la position de son collègue Patrick Joseph. Le parlementaire estime que Michel Martelly confond une décision transitoire avec la constitution et pense que sa volonté d`écourter le mandat des sénateurs prouve, une fois de plus, ses velléités dictatoriales dans le pays. L`élu de Saint-Michel/Marmelade estime que les discours du chef de l`Etat sur le développement du pays sont contredits par ses actes. Il appelle la population à rester vigilante pour faire échec au plan anti-démocratique du président. De son côté, le député de Grande Saline Joseph Wilbert Deshommes dit espérer que le chef de l`Etat s`est déjà rendu compte de l`illégalité de son projet de mettre fin au mandat de certains parlementaires. Il fait remarquer que les élections prévues en 2008 n`ont pu avoir lieu qu’en 2009 et, par conséquent, le mandat des élus concernés doit prendre fin en 2015. Il invite le chef de l`Etat à se rendre à l`évidence que le temps de la dictature est révolu. Connu pour son opposition à l`administration Martelly, le sénateur Moïse Jean-Charles est l’un des parlementaires concernés par la décision annoncée par le président Martelly. Il n’écarte pas la possibilité que le président s'accroche à cette idée. Il prévient qu’il ne va pas se laisser faire. Si le chef de l’Etat veut que je me taise qu’il corrige son cahier et travaille réellement à l’amélioration des conditions de vie des citoyens, dit Moïse Jean-Charles. Plusieurs autres parlementaires estiment qu'en faisant part de sa volonté d`écourter le mandat des sénateurs élus en 2009, le président veut créer de la diversion et occuper l'esprit des sénateurs, pendant qu'il se livrerait à d'autres activités.
L'affaire Marie-Danielle Bernadin/Josué Pierre-Louis aura duré deux mois. Comme un feuilleton. Marie-Danielle Bernadin, qui a accusé le président du Conseil électoral permanent (CEP), Josué Pierre-Louis, de viol sur sa personne, le 26 novembre 2012, a renoncé aux poursuites le lundi 28 janvier. « J'ai décidé d'abandonner les poursuites quant à présent, tout en apportant un démenti formel aux rumeurs faisant croire que j'ai été manipulée par des gens et des organisations ayant un agenda politique, et en réaffirmant que j'ai été battue et violée par Josué Pierre-Louis le 26 novembre 2012 », indique la plaignante dans une déclaration rendue publique. Mme Bernandin évoque des menaces proférées contre différents acteurs dans ce dossier et n'a pas apprécié la manière par laquelle la justice haïtienne a traité son cas. « Le système judiciaire haïtien me traite en bourreau alors que je suis la victime », déplore Marie-Danielle Bernadin, qui n'a pas compris non plus la décision « illégale » des autorités judiciaires de désigner un nouveau juge d'instruction dans ce dossier. Car, en cas d'empêchement d'un juge initialement désigné sur un dossier, rappelle la plaignante dans sa déclaration, c'est l'Assemblée générale des juges qui doit en choisir un autre. Autre motif de l'abandon : des partisans zélés de l'accusé qui ont envahi, dans la matinée du mercredi 23 janvier l'espace conduisant au bureau du juge alors qu'une confrontation était prévue au cabinet d'instruction. « Ils ont proféré des menaces contre moi et mes avocats, injurié les membres des organisations féministes qui ont appuyé ma démarche consistant à porter plainte aux fins d'obtenir justice pour cet acte odieux », se désole Marie-Danielle Bernadin. Elle déplore également le fait que, sa sécurité n'a jamais été prise en charge par les autorités haïtiennes conformément aux conventions internationales ratifiées par Haïti sur la protection des victimes. « L'inculpé bénéficie de toutes sortes de protections. Une situation qui me contraint à adopter le nomadisme comme mode de vie et qui brise mes liens familiaux », raconte l'ex-collaboratrice de Josué Pierre-Louis. « Il en infère que ce dossier suscite des intérêts majeurs susceptibles de mettre en péril ma vie et celle de ma famille », soutient la plaignante, soulignant que ses parents ont dû « fuir le pays pour échapper aux menaces d'assassinat dont ils étaient l'objet ». Le pardon et la justice divine ! Marie-Danielle Bernadin ainsi que les organisations féministes qui la supportaient n'ont pas apprécié non plus la déclaration du chef de l'Etat en date du 27 septembre 2012 qui, rappelle la plaignante, avait assimilé sa plainte à « un montage politique contribuant ainsi à influencer l'appareil judiciaire ». « Vu ma foi chrétienne, je me réfère à 1 Corinthien 6 : 1-8 et à Matthieu 5 : 21-26 et m'accroche au pardon et à la justice divine », déclare Marie-Danielle Bernadin, qui remercie ses avocats, les organismes de défense des droits humains qui l'ont beaucoup supportée. ( Le Nouvelliste)
" Il n’y a pas eu de contrats d’exploitations minières signés avec aucune compagnie étrangère, contrairement à ce que font croire des sénateurs de la République", a déclaré à Haiti Press Network le directeur du Bureau des mines et de l’énergie, M. Ludner Remarais. « Il n’y a pas de travaux. Il n’y a pas eu d’exploitations et il ne peut y avoir d’exploitation de mines métalliques pour le moment. Car, ça ne se fait pas comme les sénateurs le disent », a indiqué M. Remarais. Le responsable qui répondait aux questions des membres de la Commission des travaux publics au Sénat mardi dernier sur le dossier, a expliqué que : « L’exploitation à proprement parler d’un gisement ne peut pas se faire du jour au lendemain. Le permis d’exploitation est accordé simplement pour permettre la préparation de la mine. Voilà tout simplement ! » Pour Ludner Remarais, les parlementaires semblent ne pas être bien imbus de ce dossier relatif à l’exploitation de l’or et de cuivre dans le pays, notamment dans la région du grand Nord. « L’allégation soulevée par des sénateurs selon laquelle des exploitations minières sont en cours un peu partout dans le pays, est fausse, erronée. Et c’est tromper la population. L’exploitation des mines ne se fait pas comme ça. Il y a tout un ensemble de travaux préalables qu’il faut faire », a-t-il expliqué. « Les sénateurs peuvent ne pas savoir toutes les démarches à entreprendre avant de parler d’exploitations minières. Mais quand on ne sait pas quelque chose, la sagesse veut qu’on demande des informations. Parce qu’un sénateur reste un sénateur », a-t-il martelé, avant de rappeler que les déclarations des pères conscrits tendent à faire peur et à induir en erreur. « Que les sénateurs aillent sur les lieux accompagnés de journalistes pour vérifier s’il y a une quelconque usine qui exploite les mines du pays », a-t-il conclu. Rappelons qu’à l’issue de la rencontre la semaine dernière avec la Commission des travaux publics au Sénat, les sénateurs s’étaient entendus pour adopter une résolution qui viserait à demander au gouvernement de surseoir sur les contrats déjà signés, en attente d’une analyse approfondie des contenus.
Lundi matin, les membres de la brigade communale assisté de nombreux policiers, ont lancé l’opération « libere lari » et invités les marchandes à libérer les rues et trottoirs. Dans un premier temps, la Mairie s’est fixée comme priorité de dégager les rues : Rigaud, Grégoire, Lamarre, et les zones avoisinantes, mais entend dans un deuxième temps dégager toutes les rues et trottoirs de Pétion-ville, des marchandes et marchands. Dominique Saint-Roc, agents intérimaires de la ville, à invité les marchandes et marchands à vider les lieux et à trouver une place dans les marchés de la commune, qui sont selon-lui, pour la plupart inoccupés « Ils trouveront des places à Telele, Kokoye, et à kafou Lektò » . Une opération qui a provoqué de vives réactions de plusieurs commerçants, qui entendent faire de la résistance et la mettre en échec. Dans cette première phase, la priorité est au dialogue a indiqué M. Saint-Roc, précisant que dans un second temps, « Si les marchands ne veulent pas obtempérer [volontairement], la Mairie sera obligée de recourir à d’autres moyens plus contraignants. »