Manifestation non stop par les jérémiens réclamant la construction de la route Cayes-jérémie, mais aussi un meilleur approvisionnement de leur ville en courant. Le correspondant de Mélodie FM et tous les correspondants de la zone étient sur les dents avec ces manifestation de la population furieuse du départ des de la compagnie assurant les travaux de construction de la route Cayes jérémie. Il s’agit d’une compagnie brésilienne ( OAS) qui a résillé son contrat pour des raisons encore non connues. Cependant les questions de dédomagements de riverains seraient à la base de cette décision La compagnie n’arrête pas de dédommager des gens ayant des proprieties dans des zones devant être traversées par la route. Cependant les personnes ayant recues de l’argent, s’empressent de préférence de reconstruire leur maisons et l’Etat ne dit absolument rien. La compagnie brésilienne a donc décidé de faire ses bagages et la population qui ne l’entend pas de cette oreille a gagné les rues. Pendant toute la semaine les gens étaient dans les rues. Cela a commencé le mardi 27 novembre . Ils ont érigé des barricades de pneux enflammés…et des affrontements ont eu lieu entre la police nationale et les protestataires. Une voiture de la force onusienne a été endommagée. Seulement une quarantaine de km auraient été déjà réhabilités sur une longueur de plus de 80 km, selon les informations disponibles. Les travaux de réfection de l’axe routier Jérémie / Cayes ont été entamés en 2009. Le mercredi 28 novembre 2012, le mouvement de revendications des habitants de Jérémie a débouché sur une agression contre le local du lycée Nord Alexis de la ville. Lors de l’attaque, au moins quatre (4) élèves ont été blessés par des jets de pierres, lancées par les manifestants au moment d’activités d’apprentissage entre écoliers et professeurs dans le lycée. Dans un communiqué, le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp) a dénoncé cette attaque violente, orchestrée par ces manifestants contre le local du lycée. Dans la soirée du mercredi 28 novembre 2012, des dizaines de jérémiennes et de jérémiens ont effectué une marche à la chandelle pour réclamer un meilleur approvisionnement de la ville en électricité publique. C’est alors que le ministre des travaux publics s’est décidé à intervener, annonçant qu’ne autre compagnie allait prendre la relève très bientôt pour la reprise des travaux. Vendredi, les manifestations reprenaient de plus bel et pour la première fois depuis le début des manifestations on enregistrait un mort. En effet une personne, qui répondrait au nom de Wilber Bien-Aîmé (résident du quartier populaire de Sainte-Hélène), est décédée par balle ce vendredi 30 novembre 2012 au centre-ville de Jérémie. 3 autres personnes sont blessées et 1 maison saccagée. Tel est le bilan partiel d’échauffourées entre des agents départementaux de la police nationale d’Haïti (Pnh) et des manifestants, au quatrième jour de ce mouvement revendicatif de la population du chef-lieu de la Grande Anse (Sud-Ouest d’Haïti) pour l’achèvement des travaux de réhabilitation de l’axe routier Cayes (Sud) / Jérémie. Des manifestantes et manifestants ont décidé de transporter le corps de la personne tuée, chez le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Jérémie, Rosny Saint Louis. Ils ont attaqué sa maison, l’accusant de s’être opposé à la poursuite du mouvement de revendications ce 30 novembre. De nouveau, des barricades de pneus usagés enflammés ont été dresses dressées tôt dans la matinée de vendredi à Jérémie. La manifestation a pris une tournure violente à l’annonce du débarquement, au wharf de Jérémie, de plus d’une cinquantaine de policiers nationaux, en provenance de la capitale Port-au-Prince, envoyés en renfort à ceux de Jérémie. Des incidents ont alors éclaté, entre agents de l’ordre, pour la plupart portant cagoules, et des centaines de manifestantes et manifestants. Des tirs nourris d’armes ont été entendus et des gaz lacrymogènes ont été lancés par la police en vue de disperser les protestataires, qui ont riposté par des jets de pierres. A la mi-journée de ce 30 novembre, la situation demeurait très tendue.