Le secrétaire d’État à la production animale, Michel Chancy, a présenté, mercredi, un bilan du programme d’identification du bétail dans les départements du Nord et du Nord-est, mais aussi un état des lieux sur l’évolution de la production des oeufs dans le pays, suite aux différentes mesures d’interdiction adoptées depuis la déclaration de la grippe AH1N1 en terre voisine. Plus de 30 mille boeufs ont déjà été identifiés et vaccinés dans le cadre de ce programme qui, pour l’heure, couvre seulement deux départements, le Nord et le Nord-est. Ce programme devra toucher environ 1 million 200 mille bœufs à travers le pays. Après cette campagne, des mesures de suivi seront prises afin de continuer avec cette activité et identifier 300 mille têtes de bétails par an. 1200 vétérinaires et 140 agents sanitaires participent à ce projet qui vise à réduire les vols de bétails auxquels sont confrontés les éleveurs haïtiens. Deux anneaux seront accollés aux oreilles de chaque bête avec un numéro de 10 chiffres, de telle sorte que celui-ci ne revient dans le système qu’après 75 ans. Le ministère de l‘agriculture entend ainsi suivre l’animal depuis son lieu d’élevage jusqu’à l’abattoir. Entre-temps, un autre projet vise à réaménager ces espaces d'abattage qui seront soumis au contrôle d’un inspecteur sanitaire. Aucun éleveur ne pourra désormais vendre un animal s’il n’est pas identifié, a tenu à préciser l’agronome. Chaque éleveur paie 35 gourdes pour faire vacciner et identifier sa bête. Toutefois, l'éleveur, à la fin de cette campagne aura à payer 100 gourdes pour ce service. D’ici le mois de janvier, cette campagne sera terminée dans le Nord et le Nord-est et le cap sera mis sur le reste du pays, a annoncé Michel Chancy. En ce qui a trait à la production des oeufs, M. Chancy annonce que la production a été multipliée par 4 depuis les fameuses mesures adoptées par l’état Haïtien. Haïti est passée de 50 mille pondeuses il y a 3 ans à 400 mille aujourd'hui. Des initiatives sont en cours pour continuer à augmenter cette production car, selon lui, il n’est pas normal qu’un pays exporte 90 % des oeufs consommés par sa population. Pour les poulets de chair qui, pour la plupart sont exportés des États-Unis, M. Chancy informe que la production a été doublée. La situation reste toutefois toujours tendue entre Haïti et la République dominicaine qui, à date, n’a pas encore soumis la liste des entreprises aptes à exporter les poulets de chair vers Haïti. Entre temps, les commerçants haïtiens s’approvisionnent grâce à la contrebande.
Après avoir sollicité et obtenu fin août le bénéfice de l’urgence pour le vote de la loi électorale au Parlement haïtien, le président Michel Martelly tarde encore à convoquer la chambre basse à l’extraordinaire pour qu’elle se penche sur le texte en 2e lecture. La chambre des députés, début septembre, puis le sénat début octobre, avaient séparément mais en termes différents, adopté le texte. Ce qui plaçait le chef de l’État dans l’obligation de convoquer la chambre à l'extraordinaire pour une deuxième approbation du texte de loi . Mais depuis un mois, c’est le silence au niveau du palais national. Le porte-parole de la présidence Lucien Jurat a beau annoncer à plusieurs reprises que cette convocation à l’extraordinaire interviendrait dans un proche avenir, mais le président Michel Martelly a coupé mardi les ardeurs de ceux qui attendaient incessamment une décision en ce sens. Le président a indiqué que, s’agissant de la convocation de la chambre basse, il n’y a aucun délai mais des objectifs. En marge de sa participation à l’inauguration du centre d’accueil de Delmas 3, Michel Martelly a fait savoir qu'il se concentrait pour l’instant sur la recherche d'un consensus de manière à ce que le texte puisse être voté au parlement dès qu’il aura signé la lettre de convocation des députés à l’extraordinaire.
Le président Martelly a convoqué à l’extraordinaire la chambre des députés pour le vendredi 22 novembre prochain, en vue de se prononcer sur la loi électorale. Le Président a fait cette annonce lors d’un point de presse au salon diplomatique de l’aéroport Toussaint Louverture, peu avant son départ pour la Jamaïque pour une visite officielle de 3 jours, avec pour objectif le renforcement des relations avec ce pays. Selon l’objet de la convocation, les députés seront appelés à se prononcer sur la loi électorale, mais aussi sur d’autres projets de loi dont ceux sur le Fonds national de l’éducation (FNE), les partis politiques et le vote électronique, nous apprend HPN. Le président de la République en a profité pour lancer un appel au calme à la population, mettant en garde contre les actes de violences, qui, selon lui, ne feront pas avancer le pays. Le chef de l’Etat sera de retour vendredi au pays.
Des centaines de travailleurs sans papiers haïtiens sont bloqués, depuis quelques jours, au niveau de la frontière dominicaine notamment dans la ville de Juana Mendez, à cause de la nouvelle disposition de l’immigration dominicaine interdisant l’entrée des travailleurs et des enfants haïtiens qui se rendaient quotidiennement sur le territoire dominicain sans documents. Les fonds de certains bailleurs internationaux ne peuvent pas être versés directement au gouvernement haïtien Le gouvernement n'est pas encore prêt à recevoir directement les fonds de certains bailleurs internationaux, c'est l'avis du nouveau directeur, en Haïti, de la mission de l'Agence Américaine pour le Développement International, USAID. « Que ce soit en Haïti ou à l'étranger, dans ces différentes rencontres avec les bailleurs, le premier ministre haïtien a toujours exprimé son désir que le gouvernement gère l'argent des donateurs », a expliqué John Groarke. Toutefois, John Groarke (GROK) précise que l'USAID travaille actuellement avec le gouvernement en vue de renforcer ses capacités financières et programmatiques. Le remplaçant de Carleen Dei (DAY) à la tête de l'USAID en Haïti promet d'orienter progressivement les fonds de l'aide américaine vers l'état et les entreprises haïtiennes au cours de son mandat. . Notons que l'USAID annonce qu'elle pourrait décaisser 200 millions de dollars pour financer ses différents programmes en Haïti, durant cette nouvelle année fiscale. Source : Wikipedia
Trois personnes ont été abattues dimanche 17 novembre après-midi dans un quartier populaire de Port-au-Prince par des individus circulant à moto. Deux autres personnes auraient été également grièvement blessées. Une de ces personnes, dont l’identité n’a pas encore été établie, a été tuée à Delmas 18. Les deux autres ont été abattues à Delmas 2. Une des victimes se prénommerait Getjeens et serait un DJ (animateur de musique). La troisième personne tuée, un certain Jackson, appartiendrait au groupe de militants pro-Lavalas dénommé « Base Cameroun ». Source : haitiactualites.com