Le bâtonnier de l'ordre des avocats de Port-au-Prince, Carlos Hercules, a annoncé pour ce mercredi 6 novembre une marche pacifique en vue de continuer d’exiger la mise à pied du commissaire du gouvernement, Me Francisco René, et du doyen du tribunal de la juridiction Raymond Jean-Michel. Selon le bâtonnier, la présence de Me René à la tête du Parquet de Port-au-Prince, constitue une menace pour la liberté individuelle des avocats et représente un grave danger pour le libre exercice de la profession d’avocat. Rappelons que Me Francisco René avait ordonné, en dehors des heures prévues par la Constitution, l'arrestation de l'avocat André Michel, un opposant déclaré au gouvernement de Michel Martelly. Une manifestation est annoncée pour le 7 novembre, à l'initiative de l'organisation "force patritique pour le respect de la Constitution" (FOPARK) et une autre le 18 novembre. Une branche de cette dernière manifestion devrait partir de la Place Boyer dans le quartier de Pétion-Ville. Signalons aussi la préence dans les rues de la capitale d’une Manifestation pro gouvernementale. Certains des manifestants pro-gouvernementaux qui portaient un cercueil, ont lancé des propos hostiles aux opposants au pouvoir, notamment des parlementaires accusés d'avoir libéré de force, Me André Michel.
TOURISME: Projet d’aménagement de sites naturels Mardi, Stéphanie Balmir Villedrouin, la Ministre du Tourisme, a rencontré Serge Gaspard des Nippes autour de l'aménagement des sites naturels tels que : Fort Réfléchi, Saut du Baril et Grotte Sainte Catherine ; Par ailleurs, la Ministre a rencontré le désigner haïtien Ralph Leroy, dans le cadre d'un spectacle de mode à avoir lieu prochainement au Palais Sans Souci. Aménagement du Lagon des Huitres Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement touristique du Ministère du Tourisme, la Direction Départementale du Tourisme du Sud-Est, propose d’aménager le « Lagon des Huitres », une jolie plage située au Sud de Jacmel dans l'arrondissement de Belle-Anse ou un important projet de mise en valeur sera exécuté.
Manifestations en série… Le bâtonnier de l'ordre des avocats de Port-au-Prince, Carlos Hercules, a annoncé pour ce mercredi 6 novembre une marche pacifique en vue de continuer d’exiger la mise à pied du commissaire du gouvernement, Me Francisco René, et du doyen du tribunal de la juridiction Raymond Jean-Michel. Selon le bâtonnier, la présence de Me René à la tête du Parquet de Port-au-Prince, constitue une menace pour la liberté individuelle des avocats et représente un grave danger pour le libre exercice de la profession d’avocat. Rappelons que Me Francisco René avait ordonné, en dehors des heures prévues par la Constitution, l'arrestation de l'avocat André Michel, un opposant déclaré au gouvernement de Michel Martelly. Une manifestation est annoncée pour le 7 novembre, à l'initiative de l'organisation "force patritique pour le respect de la Constitution" (FOPARK) . Les maniestants planifient de monter à Petion Ville. Cependant il seblerait que la mairie de Pétion Ville serait contre un tel projet. Une autre manifestation est prevue pour le 18 novembre. Une branche de cette dernière manifestion devrait partir de la Place Boyer dans le quartier de Pétion-Ville. Signalons aussi la présence dans les rues de la capitale d’une Manifestation pro gouvernementale. Certains des manifestants pro-gouvernementaux qui portaient un cercueil, ont lancé des propos hostiles aux opposants au pouvoir, notamment des parlementaires accusés d'avoir libéré de force, Me André Michel.
Le président de la commission de l’économie et des finances du Sénat de la République, Jocelerme Privert, a annoncé l’enquête que l’institution a lancée sur la disparition des 3 containers de marchandise à l’administration des douanes, se poursuit. En effet, cette disparition ayant provoqué l’arrestation des employés de cette institution et de l’homme d’affaire Victor Phillipe Châtelain est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le parlementaire a révélé que ce sont 80 containers de marchandises qui ont disparu pour l’exercice fiscal 2011-12. ‘’Cette action a engendré une perte estimée à plus de 25 millions dollars au trésor public. Nous avons des documents pour le prouver’’, a-t-il soutenu. Les sénateurs se disent motivés à surveiller le fonctionnement et la gestion de certaines institutions publiques, dont l’Administration générale des douanes (AGD), la Direction générales des impôts (DGI). ’’Cette action montre une fois de plus la faiblesse de l’administration Martelly/Lamothe dans le cadre de la lutte qu’il a lancée pour combattre le phénomène de la corruption malgré toutes les dispositions prises par le pouvoir central’’, a indiqué le sénateur Privert, lui-même ancien directeur général des impôts. Jocelerme Privert s’est dit surpris de voir que le directeur général des douanes, Fresnel Jean-Baptiste, n’était pas en mesure de donner une explication convaincante sur la disparition de ces containers de marchandise. Il a fait savoir qu’il attend avec impatience les résultats de l’enquête pour permettre les membres du grand corps de prononcer leur verdict sur ce dossier. ’’La disparition à répétition des containers à la douane représente une menace pour l’économie nationale’’, s’inquiète l’ancien ministre de l’intérieur Jocelerme Privert. Le président de la commission Economie et finances du sénat encourage tous les acteurs impliqués dans le secteur de l’économie à collaborer avec le gouvernement. Jocelerme Privert croit que cette action permettra aux autorités de disposer des outils clés pour combattre la corruption et la contrebande sur le territoire national. L’administration générale des douanes reçoit quotidiennement 160 containers de marchandise. La contrebande reste une équation difficile à résoudre pour le pouvoir central . ‘’Ce fléau a provoqué un déficit de 500 millions dollars américains pour l’exercice fiscales 2012-13’’.A fait remarquer le premier sénateur des nippes. Sophar Sanon
Les sénateurs de la République sont convoqués en séance extraordinaire ce lundi 11 novembre à partir de 11 heures du matin en vue de statuer sur la loi sanctionnant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Haïti encourt des sanctions internationales si cette loi déjà votée par la chambre des députés ne l’est pas par le Sénat avant le samedi 16 novembre prochain, rappelle le président du grand Corps Dieuseul Simon Desras qui demande à ses collègues d’agir en hommes d’état responsables. Les membres du directoire du mouvement politique de l’opposition démocratique se montrent très prudents suite à l’appel lancé par par la cheffe de la MINUSTAH et les représentants de la communauté internationale en Haïti pour la reprise du dialogue entre les pouvoirs exécutif et législatif. Ils s’interrogent sur les résultats d’un tel dialogue compte-tenu de l’attitude irrévérencieuse du chef de l’état vis-à-vis de ses opposants. Les responsables du MOPOD d’un autre coté protestent énergiquement contre l’attaque armée menée hier par des proches du pouvoir à l’endroit des manifestants anti-gouvernementaux, attaque ayant fait au moins deux blessés. Cela témoigne de la férocité du régime en place, de l’avis de Turneb Delpé qui a félicité les manifestants de n’avoir pas répondu aux provocations. La réaction du palais national sur le communiqué de communiqué de la cheffe de la MINUSTAH et des représentants de la communauté internationale dans le pays. Si le dialogue dépendait de l’exécutif, les solutions aux problèmes auxquels le pays est en proie seraient déjà trouvées, selon Lucien Jura, porte-parole de la présidence qui dit toutefois comprendre les préoccupations de la communauté internationale. Une délégation de l’organisation New England Human Rights était en visite au parlement ce vendredi. Au cours d’une séance de travail avec les visiteurs, le président du sénat, Dieuseul Simon Desras a dressé un sombre tableau de la situation des droits de l’homme dans le pays, indiquant que les acquis démocratiques sont très menacés. Le député Jules Lionel Anélus et le sénateur Jean Baptiste Bien-Aimé qui ont pris part à la séance de travail ont dénoncé plusieurs violations systématiques de droits humains et la violation par l’exécutif des lois républicaines.