Le Président de l'Assemblée législative plurinationale (ALP) de la Bolivie, Alvaro Garcia Linera, a convoqué, jeudi, la Chambre mixte des représentants et du Sénat à une session ordinaire, afin d’analyser le retrait des soldats de la paix de la Bolivie au sein de la Minustah, a appris Haïti Press Network via une note de presse. Au cours de cette séance, les législateurs analyseront l’autorisation de prolonger le séjour des casques bleus bolivariens en Haïti ou plutôt un retrait des troupes. Le leader du Mouvement du socialisme (MAS) au Sénat, Eugenio Rojas, a indiqué que les troupes boliviennes accomplissaient des opérations de paix et des tâches de sécurité, notamment dans l’escorte des patrouilles et de la protection des installations de la mission des Nations Unies en Haïti. A rappeler que le président uruguayen, Jose Mujica, aurait annoncé qu'il allait rappeler les troupes uruguayennes déployées au sein de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en Haïti (Minustah) en raison de l'immobilité politique en Haïti
Près de 50 Haïtiens entrent chaque jour clandestinement au Brésil en passant principalement par la zone frontalière avec le Pérou et la Bolivie, a révélé jeudi une organisation non gouvernementale à la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) au siège de l'OEA à Washington. "Cinquante Haïtiens arrivent chaque jour au Brésil sans papier et par des voies irrégulières", a déclaré Madame Camila Asanu, de l'ONG Conectas Direitos Humanos lors d'une audience à l'OEA. Selon la responsable, un réseau de trafiquants organisent le voyage des Haïtiens qui traversent la frontière de la République dominicaine avant de prendre un vol pour le Panama. Ils voyagent ensuite en bus pour le Pérou ou la Bolivie avant d'arriver à la frontière brésilienne. L'exode des Haïtiens vers le Brésil a commencé après le tremblement de terre de 2010. Aujourd'hui, plus de 20.000 Haïtiens se trouvent dans ce pays.
Les avocats membres du barreau de Port-au-Prince, ont adopté, jeudi, à l’issue d’une assemblée générale, un projet de résolution dans lequel ils ont voté pour le maintien de la grève des avocats. Ils continuent d'exiger le départ du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Francisco René. Le bâtonnat a également annoncé une manifestation pacifique pour le 6 novembre prochain si ces revendications ne sont pas satisfaites. L’arrêt de travail observé par les avocats de la juridiction de Port-au-Prince pour exiger la révocation de Me Francisco René à la tête du Parquet de Port-au-Prince, à cause de son implication présumée dans l’arrestation de Me André Michel, dans la nuit du mardi du 22 octobre, est maintenu, a appris Haiti Press Network. “L’arrestation et le placement en garde à vue de Me André Michel constituent un acte attentatoire aux garanties constitutionnelles dont bénéficie tout citoyen, et en particulier tout défenseur public, notamment l’avocat”, a indiqué le secrétaire du Barreau, Mme Stanley Gaston. Me Gaston a aussi critiqué « les propos désobligeants » du chef du parquet à l’endroit du bâtonnier et les membres du conseil de l’ordre. « Ces agissements autoritaires du commissaire du gouvernement remettent en question les dispositions constitutionnelles et réglementaires protégeant l’avocat contres les actes arbitraires et illégaux des autorités », a déclaré le secrétaire du barreau. Il considère, par ailleurs, la présence de Me Francisco René à la tête du parquet comme une menace pour la démocratie, l’Etat de droit et aussi une entrave au bon fonctionnement de la justice, ainsi qu'à la lutte contre la détention préventive prolongée. Le bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Carlos Hercule, a abondé dans le même sens en considérant les comportements affichés par Me Francisco René comme une atteinte aux libertés individuelles des avocats et de tout citoyen. Me Hercule a annoncé une manifestation pacifique, pour le mercredi 6 novembre prochain, si le commissaire du gouvernement ne quitte pas son poste avant cette date. Le Barreau a aussi exigé, dans son projet de résolution, la saisine du conseil disciplinaire du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire CSPJ contre le juge d’instruction Lamarre Belizaire.
Lu pour vous: Le Journal de Montréal PAUL-ANDRE GILBERT/ AGENCE QMI Publié le : Jeudi 31 Octobre 2013, 19H30/ Mise à jour Jeudi 31 octobre 2013, 19h59 LONGUEUIL – Charles Édouard Narcisse, un homme d’affaires spécialisé dans l’import-export entre le Québec et Haïti et résident de Longueuil aurait vécu un véritable enfer à Haïti dans les années 1990. Il poursuit la République d’Haïti et son ancien président René Préval pour la somme de 13 millions $ pour les dommages «incommensurables» qui lui auraient été causés de 1996 à 1998 dans la Perle des Antilles. Selon la requête, qui a été déposée au palais de justice de Longueuil, le 17 octobre, l’histoire de M. Narcisse a commencé en 1995, alors qu’il s’était rendu, à la demande d’un cousin, secrétaire du président Jean-Bertrand Aristide, conseiller le gouvernement d’Haïti sur la relance de la Cimenterie d’Haïti, une entreprise haïtienne qui a fermé ses portes en 1993. M. Narcisse a été nommé directeur général de l’entreprise. De mal en pire Dès le début de la réouverture des Cimenteries d’Haïti, M. Narcisse a éprouvé des problèmes avec une famille influente de l’île. La remise en fonction de la cimenterie serait entrée en compétition avec les intérêts de cette famille qui importait du ciment de la Colombie, de Cuba et du Mexique. Selon la requête, cette famille importait aussi de la drogue dissimulée dans les sacs de ciment. Toutefois, les déboires de M. Narcisse auraient réellement commencé avec l’arrivée au pouvoir de René Préval en février 1996. Ce dernier, défavorable à la réouverture de la cimenterie aurait préféré la privatisation de l’entreprise dans l’intérêt d’une des grandes familles du pays. Selon ce que le document de cour indique, M. Narcisse aurait été la cible d’attaques de plus en plus violentes. On aurait tiré à la mitraillette sur sa voiture à deux reprises et un attentat aurait été perpétré contre l’usine de ciment. Au mois de septembre 1996, M. Narcisse aurait fini par donner sa démission. Il aurait été arrêté et emprisonné après avoir été sommé au cabinet du président pour expliquer son geste. Emprisonné dans des conditions horribles Édouard Charles Narcisse est resté emprisonné pendant un peu plus de deux ans. M. Narcisse aurait été témoin d’actes d’une cruauté inouïe. «Ayant une formation de médecin, le demandeur (M. Narcisse), est admis à tire de volontaire à l’infirmerie du pénitencier, et voit des adolescents victimes de viol, des détenus mourant de faim et aussi constaté que des détenus sont médicalement dans un état très grave faute de manque de soins immédiats», peut-on lire dans le document de cour. C’est finalement grâce à une lettre personnelle du premier ministre Jean Chrétien qu’il est finalement libéré et rapatrié au Canada à sa sortie de prison. M. Narcisse réclame à la République D’Haïti et à René Préval 10 millions $ pour les dommages psychologiques et physiques qui lui ont été causés. Il réclame aussi 3 millions $ pour ses biens qui lui auraient été confisqués illégalement pendant son emprisonnement.
Haïti [stand A22] est l’invité d’honneur du Salon international du chocolat, un événement mondial devenu un véritable label international, qui accueillera pendant 5 jours, du 30 octobre au 3 novembre 2013, plus de 550 participants, chocolatiers, Chefs et Chefs pâtissiers, conférenciers et experts du cacao, venus du monde entier qui se tient en France à Viparis, Porte de Versailles Pavillons #5 sur plus de 20,000 m2 de 10h00 a.m. à 7h00 p.m. chaque jour. Christophe Chauveau, Directeur des programmes de coopération chez AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières) souligne « En quelques années, nous sommes passés d’un cacao bas de gamme, acheté à bas coût par de grands intermédiaires, à un cacao de très haute qualité, un grand cru recherché par les chocolatiers français. La récente sélection du cacao de la FECCANO [coopérative haïtienne de producteur] aux « International Cocoa Awards » rend très fiers tous les petits producteurs de la coopérative et les incite à poursuivre le travail engagé vers plus de qualité et d’équité ». Pour arriver à ce résultat, AVSF et ses deux partenaires, la coopérative haïtienne de producteurs « FECCANO » et la coopérative française de produits équitables « ETHIQUABLE », travaillent ensemble depuis plusieurs années pour que les petits producteurs de cacao puissent vivre dignement de leur travail, tout en produisant un produit de grande qualité. Les producteurs ont été formés à la fermentation du cacao, une étape fondamentale pour révéler ses arômes les plus subtils. Dès 2011, la FECCANO est ainsi devenue la 1ère coopérative haïtienne exportatrice de cacao fermenté, certifié équitable et bio. La coopérative offre ainsi aux paysans membres un prix de 30 % supérieur au tarif habituel pour leur production, tout en réalisant des investissements essentiels à la communauté. Retrouvez Haïti au Salon du chocolat. Vente de chocolat haïtien équitable et bio : stand A22 Conférences dégustation « Haïti - Terre de Cacao ! » dimanche 3 novembre à 3h00 p.m. avec Guito Gilot, Fédération des Coopératives de cacaoculteurs du Nord d'Haïti, David Millet (AVSF), Valentine Tibère et Christophe. Spectacle d’artistes haïtiens (danseurs, conteurs, tambourineurs) samedi 2 novembre à midi. En savoir plus sur le projet de soutien des petits producteur de cacao en Haïti : www.avsf.org/fr/posts/832/full/du-cacao-de-qualite-et-equitable-au-nord-d-haiti Plus d’informations sur le Salon du Chocolat : www.salonduchocolat.fr/accueil.aspx HL/ HaïtiLibre