les taux du 21 janvier 2015: . Taux moyen d'achat (taux de reference) : 46.7935 . Taux moyen de vente des banques (TMA) : 46.9292
Les (9) neufs secteurs retenus pour former le Conseil Electoral Provisoire (CEP) ont transmis la liste des représentants désignés au président Joseph Michel Martelly, selon l’esprit de l’article 289 de la Constitution, a appris HPN via un communiqué du bureau de la Présidence.
Les noms proposés sont
Yolette MENGUAL : SECTEUR FEMME
Vijonet DEMERO et Max MATHURIN : CULTES REFORMES
Dr Ricardo Augustin : CONFERENCE EPISCOPALE
Pierre Louis OPONT et Léopold BERLANGER : SECTEUR PATRONAL
Me Jaccéus JOSEPH : DROITS HUMAINS
Pierre MANIGAT Junior : SECTEUR PRESSE
Néhémy JOSEPH : SECTEUR PAYSAN/VAUDOU
Lucie Marie Carmel PAUL-AUSTIN : SECTEUR UNIVERSITE
Enfin pour le secteur syndical : Lourdes Edith JOSEPH et Murienne BULLY dans une correspondance du 14/01/15. Dans une autre du 16/01/15, on y voit les noms de Lourdes Edith JOSEPH et Patrick NUMAS.
Un arrêté de nomination du Conseil Electoral Provisoire sera publié dans les 24 heures, précise la note.
Des milliers de personnes une nouvelle fois dans la rue pour réclamer le départ du president Michel Martelly: son nouveau premier minisre appelé à emprunter la même voie, une situation qui embarrasse la communauté internationale.
La manifestation de l’opposition a rassemblé le mardi 20 Janvier des milliers de personnes à Port-au-Prince pour reclamer le départ du president Michel Martelly. La foule s’était donnée rendez-vous à l' église de Saint-Jean Bosco et au Bélair.
Tout au long du parcours, les manifestants scandaient des slogans hostiles au président Michel Martelly et à son nouveau premier ministre, Evans Paul accusé d'être une marionete aux mains du chef de l'Etat .
La mise sur pied d’un gouvernement dit de consensus n’est nullement de nature à résoudre la crise à laquelle le pays est confronté, estiment les protestataires, qui continuent de réclamer le départ de l’équipe Tèt Kale et la mise en place d’un gouvernement de transition dont la mission consistera à créer les conditions favorables à l’organisation d’élections générales cette année dans le pays.
Ils se réjouissent d’avoir provoqué le départ de Laurent Lamothe, la démission du président du CSPJ et des membres du CEP, soulignant qu’il ne s’agit encore que d'une première étape.
Notre satisfaction ne sera complète que lorsque le président Martelly quittera le palais national, ont indiqué les manifestants qui promettent de gagner les rues, les jeudi 22 et vendredi 23 janvier en cours. Une situation qui inquiète la communauté internationale , particulièrement les Etats-Unis.
Des ambassadeurs du Conseil de sécurité des Nations Unies sont attendus à Port-au-Prince le 23 janvier pour réaffirmer au gouvernement haïtien le besoin urgent d'organiser des élections et lui dire que la priorité aujourd'hui est d'établir un calendrier crédible pour des élections".
Vendredi, après leur installation , les 9 membres du Conseil Électoral Provisoire n’ont pas perdu de temps et procédé à leur première séance de travail. Suite à l’installation du nouveau Conseil d'Administration, le bureau du CEP a été formé, a fait savoir Me Moster Georges, le Directeur Exécutif de l’organisme électoral.
Composition du bureau du CEP :
La présidence a été accordée à Pierre-Louis Opont (Secteur patronal) [ancien Directeur Général du CEP, lors des dernières élections sous Gaillot Dorsinvil] ; la Vice-Présidence à Pierre Manigat Jr, (Secteur Presse) ; Secrétaire, Vijonet Demero (secteur Cultes Réformés) et trésorier Ricardo Augustin(Conférence Épiscopale).
La PAPDA opine sur le choix de K Plim (Evans Paul)
"La solution Evans Paul est une insulte aux revendications de la population", croit le responsable de la Plateforme haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif (Papda),Camille Chalmers. le gouvernement de l’ancien leader du Kid n’est, dit-il, qu’un replâtrage de celui de Laurent Lamothe qui s’inscrit dans une dynamique de destruction et démantèlement de l’Etat au profit des éléments la classe dominante et des groupes impérialistes.
L’actuel gouvernement est érigé sur la base du non respect de la parole donnée, des accords signés et de l’absence de moralité, a indiqué le professeur d'université qui pense que la solution Evans Paul va plutôt aggraver la crise.
Le responsable de la Papda dit ne pas comprendre comment un leader comme Evans Paul, en dépit d’une grande trajectoire de lutte en faveur de la démocratie, a pu nommer dans son gouvernement des personnalités comme Carel Alexandre et surtout Pierre Richard Casimir qui a des comptes à rendre à la nation sur sa gestion au poste de ministre des Affaites étrangères.
M. Chalmer a critiqué également ce qu’il appelle le discours servile du Premier ministre Paul lors de ses premières interventions devant la nation où il n’a pas tari d’éloges sur le chef de l’Etat dont il critiquait jadis le mode de gestion quand il était dans le camp des opposants. Le président Martelly a deux choix : il doit délivrer ou désister, scandait autrefois M. Paul (NDLR).
D’un autre côté, pour Camille Chalmers, la mise en place de ce gouvernement se fait au mépris des desiderata de la population. Il a notamment dénoncé le fait, qu’en dépit de la situation de crise économique et financière, d’explosion de déficit fiscal et de la dette publique, on a augmenté le nombre des membres du gouvernement sans tenir compte des besoins réels de la population.
Le professeur militant regrette le fait que la classe politique continue à fonctionner dans une logique de séparation de gâteau.
Face à cette situation critique, la PAPDA appelle à l’organisation d’élections générales anticipées dans le pays. Ces élections, selon la plateforme, doivent être réalisées dans une logique différente s’inscrivant dans le cadre d’une reforme radicale de l’espace électoral pour éviter de répéter les catastrophes de 2010-11.
M. Chalmers a aussi prôné la décolonisation de l’espace électoral qui, dit-il, ne doit plus être sous le dictat de l’OEA, de la Minustah, des Nations Unie et du Département d’Etat. Les votes doivent cesser d’être une marchandise où les plus riches décident des résultats du scrutin, a-t-il ajouté.
Cette reforme radicale de l’espace électoral suppose également la « dégansterisation » de l’appareil qui ne doit plus être sous le contrôle des gangsters, des dealers de drogues, a recommandé le professeur Chalmers
La Papda suggère également un audit citoyen de la gestion des fonds du CIRH et celle des gouvernements haïtiens de janvier 2010 à décembre 2014.