Lundi, l’installation des membres du nouveau Gouvernement de consensus Martelly-Paul a provoqué de nombreuses réactions de contestations dans l’opposition et certains acteurs de la Société civile. L’opposition accuse l’Exécutif d'avoir conserver le contrôle et de laisser peu de postes aux partis de l'opposition, qui ont accepté de participer dans l’accord du 11 janvier dernier.
Le Mouvement Patriotique de l'Opposition Démocratique (MOPOD) a déclaré accorder peu d’importance à la mise en place du gouvernement dit de consensus à travers une déclaration de Turneb Delpé et Serge Jean Louis, le MOPOD déclare « [...] il faut que le Président Martelly s'en aille, il ne peut pas y avoir d'élections libres lorsque les CASECs c'est Martelly, la commune c'est Martelly, les juges dans les tribunaux c'est Martelly, la tête de la police c'est Martelly, l'argent de l'État c'est Martelly, le pouvoir qui était entre les mains du parlement c'est Martelly il ne peut pas y avoir de bonnes élections si toutes ces choses c'est Martelly [...] Il faut que la population continue de prendre la rue, pour que le Président Martelly quitte le pouvoir rapidement » rappelant que des manifestations se dérouleront les mardi 20, Jeudi 22 et vendredi 23 janvier pour réclamer la démission du Chef de l’État.
- Mirlande Manigat, Secrétaire Générale du « Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes »(RDNP), membre fondatrice du « Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique » (MOPOD), dénonce « la pléthoricité du cabinet qui coûtera cher [...] » s’interrogeant sur la capacité de l’État, à assumer les coûts de ce nouveau Gouvernement.
- Fanmi Lavalas, dans une déclaration publique a affirmé lundi « Après des années de lutte, le peuple haïtien se retrouve encore une fois sous un régime de facto qui concrétise le projet d’établissement d’une dictature. La Constitution et les principes démocratiques en vigueur dans tous les pays civilisés, établissent pour tous les citoyens, le devoir de résister et de combattre l’oppression que véhicule la dictature.
- L’ex Député Patrick Joseph, s’est montré très critique vis à vis de son parti INITE, qui a accepté de collaborer avec l’Exécutif et de cautionner un gouvernement accusé de mauvaise gestion et de corruption, en acceptant l’attribution du Ministère de l’Intérieur à Ariel Henry.
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La Plateforme syndicale des enseignants haïtiens regroupant, entre autres, l’Unnoeh, le Giel et le CONEH, ont dénoncé la reconduction de Nesmy Manigat au Ministère de l’Éducation Nationale. Une décision selon-eux, qui risque d’aggraver la situation dans le secteur éducatif. Josué Merilien, le Coordonateur de l`Union des Normaliens Haïtiens, se dit scandalisé par la reconduction de plusieurs ministres du gouvernement sortant, accusés de mauvaise gestion. il dénonce aussi la nomination de l’ancien Ministre Pierre Richard Casimir, comme Ministre de la Justice. Mérilien rappelle que Pierre Richard Casimir, était accusé dans de nombreux dossiers et qu’il aurait dû être blanchi par la justice, avant d’occuper cette nouvelle fonction. Il dit voir dans cette nomination, un très mauvais signal pour l’avenir d’un gouvernement qui se veut être le fruit d’un consensus.
Le Sénateur Andrice Riché, l’un des 10 sénateurs restant, reproche au gouvernement, d’avoir conservé « l’ossature du gouvernement Lamothe » au mépris des revendications populaires. Il dénonce également la nomination de l’ancien ministre Pierre-Richard Casimir, alors qu’il n’avait pas encore reçu son quitus de sa gestion précédente. En outre, il reproche au Chef de l’État d’avoir manqué à sa promesse de consulter les 10 sénateurs restant, en procédant vendredi à l’installation du Premier Ministre sans les consulter.
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Enfin, Assad Volcy, le Coordonnateur de l'organisation radicale de « l’Opposition Tèt Ansanm» (OTAN) déplore que Fusion, ,INITE et « Ayisyen pou Ayiti » qui ont obtenu des postes, se soient compromis avec ce gouvernement, annonçant la poursuite de la mobilisation contre le Président Martelly.
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Suite à l’accord signé entre le Président Martelly est des partis politiques le 11 janvier il a été convenu et défini dans l'article 5 les 9 entités qui devront choisiront leur représentant au Conseil Électoral Provisoire (CEP). Suite à cet accord, le Secrétariat Général de la Présidence a informé par lettre, chacune de ces entités qu’elles ont, à partir de sa réception, un délai de 24 heures pour présenter, au Président de la République, deux personnalités indépendantes, n’ayant aucune affiliation partisane, dont l’une est le choix principal et l’autre le choix alternatif Un délai qui depuis, à été porté à 72 heures. Toutefois, entre l’accord et la réalité, rien de semble simple au sein des 9 entités, pour faire le choix de leur représentant.
Les membres du CEP commencent à être connus (Haiti Libre)
Le nom du représentant du secteur des Droits Humains au Conseil Electoral Provisoire (CEP) est connu, il s'agit de Jaccéus Joseph, nom qui devrait être acheminé, ce mardi, à l’Exécutif. il s’agit du 5ème représentant au CEP à avoir été choisi après les secteur « Conférence épiscopale d’Haïti », « Femme » (Yolette Mengual ), « Presse » (Pierre Manigat Junior) et « Cultes réformés »...
Il n’y a pas de personnalités connues parmi les personnes designees.
En présence de nombreux journalistes, le nouveau ministre de la Communication, M. Rochild François Junior, a été installé, ce mardi 20 janvier 2015. Le nouveau chargé de la politique de communication du gouvernement Martelly/Paul a promis de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par l’Exécutif dans l’intérêt de la nation, a constaté Haiti Press Network.
En prenant officiellement fonction, en absence du ministre démissionnaire, Dr Rudy Hériveaux, le journaliste senior, devenu depuis quelque temps, patron de média, s’attelle à relever un véritable défi que ses prédécesseurs, croit plus d’un, n’ont pas pu.
Il s’agit justement de celui de communiquer à la population, toutes les actions gouvernementales sans élans de propagande ni d’excès de zèle. Ce que, à en croire ses propos, le nouveau titulaire du ministère de la Communication s’apprêterait à faire dans sa nouvelle fonction de ministre qui se diffère, reconnaît-il, de celle de journaliste qu’il est ou encore de chef de média.
Par cette fonction, Rochild s’engage également à transcender le pour et le contre et à être au-dessus de la mêlée. Une tâche qui paraît lourde et difficile, mais qui n’est toutefois pas au-dessus de ses capacités, a-t-il laissé comprendre.
« C’est avec beaucoup d’humilité que j’assume ce poste pour continuer la politique de communication du gouvernement », a déclaré d’emblée Rochild François Junior, avant de remercier le Premier ministre Evans Paul et le président Martelly pour la confiance placée en lui.
Dans une allocution de circonstance simple mais ponctuée de sens. Rochild, très serein, en a profité pour étaler un lot de promesses.
L'harmonisation du processus électoral à travers une communication saine et efficace ; l’accessibilité des informations gouvernementales aux membres de la presse ; l’ouverture sans exception aucune, des médias d’État aux candidats durant la campagne électorale ; formation des journalistes afin de devenir plus efficaces dans le métier, font entre autres, partie de ses promesses auxquelles il prend publiquement l’engagement de tenir.
« Les portes du ministère que je vais diriger resteront grandes ouvertes pour accueillir les membres de la presse en quête d’informations », a insisté Rochild François Junior, lequel projette d’inviter la presse dans une conférence la semaine prochaine afin de communiquer sa feuille de route.
Pour sa part, la ministre du Tourisme, Mme Stéphanie Balmir Villedrouin qui a procédé à l’installation du ministre de la Communication, a félicité ce dernier pour cette nouvelle fonction. Elle dit croire qu’il était important que ce soit un journaliste chevronné qui brigue ce poste.