Communiqué
Le Gouvernement de la République et les syndicats sont convenus de baisser les prix des produits pétroliers à la pompe
Port-au-Prince, le mardi 3 février 2015.- Le bureau de communication de la Primature informe la population en général et la presse en particulier que, suite aux négociations engagées le lundi 2 février entre le gouvernement et les syndicats de transport, les prix des produits pétroliers ont été revus à la baisse.
Ainsi, les prix ont été fixés comme suit :
le prix du gallon de l’essence passe de 215 gourdes à 195 gourdes ;
le prix du gallon de diesel passe de 177 gourdes à 157 gourdes ;
le prix du gallon de kérosène passe de 171 gourdes à 156 gourdes.
Au terme des négociations, les deux parties sont convenues de former un comité de suivi des engagements. Ce comité a, pendant un mois, pour mission de fixer les prix définitifs des produits pétroliers en fonction de la fluctuation du prix du baril de pétrole sur le marché international.
Cette structure est composée de sept membres : quatre représentants de l’exécutif (en l’occurrence les ministres des Affaires sociales et du Travail, de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, un membre du cabinet du Premier ministre et un représentant de la présidence) et trois représentants des syndicats de transport.
Le Premier ministre Evans Paul est heureux d’avoir contribué à la levée de la grève, et souhaite déjà la reprise normale des activités dès ce mardi 3 février.
Bureau de Communication de la Primature
La Direction de la Protection civile vient de nous apprendre que vendredi soir dans le Nord-Ouest, un voilier reliant l'Île de la Tortue à Saint-Louis du Nord a fait naufrage. Une vingtaine de personnes ont pu être sauvées, 6 personnes sont toujours portées disparues malgré les opérations de recherche des marins sauveteurs et du Service Maritime et de Navigation d'Haïti (SEMANAH). Le corps sans vie d’une femme a été retrouvée.
Projet de deux nouveaux monuments historiques (Haiti Libre)
Dimanche Evans Paul a déclaré « nous devons créer un monument historique à Bois Caïman et ériger aussi un monument, une statue montrant l'Empereur Jean-Jacques Dessalines debout, au Pont Rouge ».
Quatre journalistes « dominicains dont le professionnalisme et l'objectivité sont reconnus », ont dénoncé ce lundi 2 février des menaces de mort et des harcèlements publics dont ils affirment être l'objet de la part d'individus membres de groupes extrémistes minoritaires qui promettent devant des caméras de télévision de passer aux actes et de leur faire un sort, lit-on dans une note de l'AMIH.
Ces quatre journalistes (Amelia Deschamps, Juan Bolivar Diaz, Huchi Lora et Roberto Cabada) sont accusés de « traitres à la patrie, qui méritent la mort » pour leurs prises de position sur la question migratoire et particulièrement la situation des dominicains d'origine haïtienne déchus de leur nationalité par l'arrêt 168/13 du Tribunal Constitutionnel.
Ces menaces contre ces journalistes dominicains interviennent « dans une ambiance de promotion d'affrontements entre Dominicains et Haïtiens, alimentée par des représentants de l'Alliance politique entre le Parti de la Libération dominicaine (gouvernemental) et des groupements ouvertement anti-haïtiens ».
L'Association des Médias Indépendants d'Haïti (AMIH) dit condamner avec dernière rigueur ces menaces proférées contre les confrères dominicains et appelle aux autorités dominicaines à diligenter immédiatement une enquête permettant d'identifier et de traîner devant les tribunaux les responsables de ces actes intolérables.
L'AMIH exhorte les associations de journalistes de l'île et du monde à suivre de près la situation qui se développe en territoire voisin et à se mobiliser afin que la liberté de la presse menacée en République Dominicaine par des secteurs ultra-nationalistes, soit préservée.
Résumé
Le chômage chronique dépassant 50% d’une main-d’œuvre de 4,5 millions, est plus élevé parmi 2,5 millions de personnes âgées 18 à 30 ans. Cette situation recommande fortement la création rapide d’emplois décents, formels et durables. En ce moment, le secteur de l'habillement est le plus susceptible de relever ce défi. D’autant plus que 50% de la population de 11 millions est aujourd’hui largement urbanisée. Au cours des 10 années précédentes, une amélioration croissante de scolarisation a bénéficié 70% des jeunes maintenant en quête de travail et détenteurs de la majorité de plus de 6 millions de téléphones cellulaires en usage.
Le PIB en 2014 n’a augmenté que de 2,8 % (FMI) établissant un revenu par habitant d'US$ 840. La Banque Mondiale anticipe un taux de croissance de 3% cette année et la suivante. La production agricole continue de baisser, en raison parmi d’autres de la superficie très limitée des terres irriguées, environs 85,000 hectares. Et la couche arable d'une topographie montagneuse et massivement déboisée diminue chaque jour. Le taux annuel de croissance démographique est proche de 2 % et les envois de fonds d'une diaspora d’environ 2 millions, se stabilisent depuis deux ans à environs US$ 2 milliards. La République Dominicaine dispose de 300,000 hectares irrigués.
Alors que l'investissement dans le tourisme est souvent cité comme source potentielle de revenu et d’emplois, le pays souffre de manque d’infrastructure et de capacité professionnelle en appui. Il est de plus entouré de destinations développées et commercialisées de façon efficace, y compris les Turks & Caicos, Bahamas, Cuba et la Jamaïque. La République dominicaine, également population 11 millions, a attiré 5,2 millions de visiteurs non-résidents en 2014. Et des centres de loisirs luxueux et pas plus vieux que 10 ans, offrent un buffet petit déjeuner avec aliments à 85% cultivés et transformés localement. Le revenu annuel par habitant en République Dominicaine est d’US$ 6000.
Le Secteur Habillement
Des préférences semblables de l’Union Européenne rentreront en vigueur une fois le Parlement haïtien ratifie l’APE. Des accords bilatéraux et régionaux suivront avec le Canada, le Brésil et le Mexique. En 2014, travailleurs haïtiens ont fait preuve d’efficacité en dépassant le seuil de 52 millions SME (square meter equivalent) en tricot, reportant ainsi la limite maximale d'importation aux EU, pour ces articles de vêtements de 70 millions à 200 millions SME.
Les préférences américaines HOPE et HELP, expirant en 2018 et 2020, sont les plus importants incitatifs pour les investissements directs étrangers (IDE) que possède Haiti. Une position géographique avantageuse et la levée de l'obligation de 15% à 30% d’impots à l’entrée aux E.U. recommandent ce pays comme plateforme importante dans l'hémisphère occidental pour la fabrication de vêtements Made in Haïti. Les lois HOPE /HELP autorise aussi l'importation en franchise de harnais électriques pour automobiles quand 50% de la valeur provient d’Haïti, Etats- Unis et pays qualifiés.
Les recommandations de salaire minimum que le Conseil Superieur des Salaires (CSS) et la Tab Dyalog patronales/syndicales sont pour tout les deux raisonnables, si gelées comme proposées pendant 3 ans. Ceci néanmoins garanti pour travailleurs du secteur un salaire moyen d'US$ 2000 l’an. Ces travailleurs, 75% femmes, bénéficient aussi d’assurance accident et santé par OFATMA et compte individuel a ONA pour assurance vieillesse et cas d’incapacité physique. Les inspections du MAST et du BIT/Better Work assurent la conformité des entreprises au Code du Travail Haïtien, de la loi HOPE II et des conventions internationales du travail dont Haïti et les Etats Unis sont signataires.
Le corps de 36 000 ouvriers produisant 90% des exportations du pays (US$ 845 millions), épuise aujourd’hui tout espace de production disponible. Cette carence paralyse la croissance autant dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, où la plupart des usines ont plus de 30 ans, que dans la Zone Franche CODEVI établie en 2003, dans la ville frontalière de Ouanaminthe. Avec seulement trois unités de production de 10 000 mètres carrés, le Parc Industriel de Caracol vieux de 2 ans et demi, dispose de terrains pour au moins 42 bâtiments de production supplémentaires.
La construction de 100 ateliers de fabrication de vêtements de 10 000 mètres carrés chacun, à travers le pays, est donc urgente et nécessaire. Chaque unité pouvant accueillir 1300 et 1500 ouvriers en production coûte US$ 5 millions. Rempli, l’immeuble produit au moins US$ 3 millions en salaire l’an, de revenue d’exportation. Le but est 220 000 travailleurs d'ici 2020.
A propos de CTMO-HOPE
La Commission Tripartite pour la Mise en Œuvre de la loi HOPE, et le Bureau de la Médiatrice Spéciale du Travail ou Ombudsman émanent de la loi HOPE II et de décrets en 2009, du Président de la République d’Haïti. Elle consiste de 9 membres délégués des syndicats de travailleurs, du secteur privé et du gouvernement, et un Président délégué du Premier Ministre. Un Directeur Exécutif, nommé par 3 associations du secteur privé dirige le Secrétariat de CTMO-HOPE. La loi HOPE II également défini l’initiative TAICNAR et par cette autorité les activités en Haïti du BIT/Better Work Haïti et celles du département du travail américain, USDOL. La Commission et le BMST ont obligation d’appuyer et d’évaluer ces activités. Elle siège à PIM #48, Port au Prince, Haïti. L’immeuble loge aussi un centre de formation et de support et services en appui des travailleurs dans l’enceinte du program SKOA de CTMO-HOPE, ou Sant Kwasans Ouvriye Ayisyen.
Acheteurs Principaux sous HOPE/HELP de Made in Haiti 2014
Hanes Brands Inc. Outwear Division 8.49%
Dominican Knits Inc. 8.68%
WAL-MART STORES INC. 10.46%
Vanity Fair Brands 19.51%
TARGET STORES 6.65%
Autres grands acheteurs (78) 46.20%
Conditions favorisant la croissance d’emplois et construction d’espaces de production liées au secteur habillement d'Haïti—CTMO-HOPE Secrétariat—31/1/152