Dans une note, datée du jeudi 16 octobre, Réginald Delva, le Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT) explique que « suite aux événements malheureux qui agitent depuis plusieurs semaines la commune de Petit-Goâve, occasionnant le dysfonctionnement de l’Administration Municipale, qui se trouve dans l’incapacité d’assurer les services de base à la communauté, le Ministère de l’Intérieur, dans le cadre de la mission générale de contrôle des collectivités territoriales, a décidé de placer la commune de Petit-Goâve sous la tutelle administrative et financière de l’État central ce mercredi. À cet effet, le Ministère a mis en place un Comité Technique Spécial (CTS) composé des cadres de la Direction des Collectivités Territoriales, chargé de prendre et d’approuver toutes les décisions liées à la gestion de la Mairie. Ce comité aura également pour mission de favoriser la mise en place de conditions propices au fonctionnement régulier de la commune et à la reprise des activités courantes. Aussi, le MICT informe la population, que la Police Nationale d’Haïti a reçu l’ordre de sévir contre tout fauteur de trouble et profite pour lancer un appel au calme à la population de Petit-Goâve. Le Ministère de l’Intérieur renouvelle une fois de plus son engagement à travailler aux côtés des collectivités territoriales pour la continuité des services publics de base, le maintien de la sécurité du territoire et du vivre ensemble des citoyens haïtiens. »
Mardi le président s’est entretenu avec l’ex-président Préval sur la crise pré électorale. Pas beaucoup d’informations n’a filtré sur le contenu de la rencontre. J’ai répondu simplement à une invitation en vue de donner mon avis sur la situation politique actuelle” a répondu laconiquement Préval aux journalistes le pressant de questions. “ Il serait insensé e partager avec la presse ce qui a été dit au cours de la rencontre. René Préval est le seul président ayant bouclé l2 mandats et capables de rester dans le pays: a déclaré Michel Martelly, L’agriculture, les problèmes actuels sont les sujets à avoir été débattus. Les avis des sénateurs. Le président Martelly n’a pas frappe à la bonne porte. René Préval a donné son avis au Chef de l’état ( Guy Gérard Georges) il est temps d’entamer les négociations. Patrick Joseph pense qu’il est trop tard pour demander des conseils, Certes René Préval est arrive à maintenir une sécurité dans le pays et est arrivé à boucler ses deux mandats. Mais les époques ne sont pas les memes et l’éuipe au pouvoir à l’heure actuelle n’a aucune tradition démocratique. Tels sont donc quelques uns des avis des sénateurs qui ont tenu à donner leur opinion après cette rencontre : Préval /Martelly,
Déjà 11 morts décapités à Marigot, … Le Nouvelliste dans un article à vous dresser les cheveux sur la tête renseigne sur ces morts par décapitation dans la petite ville de Marigot, dans le Sud Ouest d’Haïti. Désolation, tristesse, peur sont, entre autres, les sentiments qui s’installent au sein de la population de la commune de Marigot ces dernières semaines. La liste commence à s’allonger. Dernière victime en date Simoncier Dérilus, âgé d’une soixantaine d’années découvert mort dans la localité de Simon Bois le jeudi 9 octobre. Son bras gauche et son pied droit ont été prélevé et son abdomen ouvert. Puis avant lui, il y a eu : Antonio Jean tué de la même façon, lans la nuit du 7 au 8 écemnbre, Laudace , Saintamie et la liste n’arrête ps de s’allonger. 11 en tout. C’est vraiment énorme ! Et toutes ces morts par decapitation ont lieu au meme endroit, à Savane Dubois, 5 ème section communate de Marigot. On apprend aussi que contrairement aux cas enregistrés pendant les derniers mois, les cadavers des victims avaient été retrouvés avec la partie genitale enlevée, sans Coeur et la langue arrachée, les malfaiteurs ont utilisé de nouvelles methodes opérattoires pour mettre fin à la vie de Simoncier Dérilus. La population est terrorisée et beaucoup de gens commencent à abandoner leur maison par peur d’être victimes. Un cri d’alarme a été lancé aux autorités qui semblent impuissantes…Ne faudrait-il pas faire chercher du renfort à Port-u-Prince pour mener l’enquête ?
Après le rejet en février 2013 par les Nations Unies, d’une première plainte déposée contre l’ONU en 2011, qui accusait les casques bleus d’être responsables de l’épidémie de choléra en Haïti en 2010 et réclamait des dédommagement pour les victimes , l’institut pour la justice et la démocratie en Haïti (IJDH), a déposé mercredi 9 octobre 2013 devant un tribunal fédéral de Manhattan, une nouvelle plainte contre l’ONU, pour tenter de faire lever l’immunité diplomatique dont bénéficie les Nations Unies depuis 1946 [au titre de la section 29 de la Convention sur les privilèges et les immunités des Nations Unies]. Cette plainte vise directement le Secrétaire général Ban Ki-moon et la mission de l’ONU en Haïti (Minustah), pour comportement négligent et dangereux. Suite à cette nouvelle plainte, Me Mario Joseph le Directeur du Bureau des Avocats internationaux (BAI) et l’Institut pour la Justice et la Démocratie en Haïti (IJDH) ont annoncé que le Tribunal Fédéral de Manhattan à New York a décidé de donner suite à cette plainte et accorde une audience à Haïti le 23 octobre prochain. Me Mario Joseph se dit satisfait et dit s’attendre à ce que le juge en charge de ce dossier rejette la thèse de l’immunité absolue des Nations unies, rappelant que l’accord de siège paraphé le 9 juillet 2004, entre le gouvernement haïtien et l’ONU préconise la mise en place d’une commission permanente de réclamation prévue au paragraphe 55. Toutefois, Me Joseph a souligné que « L’heure n’est pas à l’euphorie, car la route à parcourir est longue » rappelant n’importe laquelle des parties (Haïti ou ONU), peut attaquer la décision qui découlera de cette audience.
Le ministère de la Sécurité intérieure des USA mettra en œuvre début 2015 un programme d'exceptions pour le regroupement des familles haïtiennes (HFRP) afin de d'offrir l'opportunité d'une migration d'Haïti qui soit sûre, légale et dans l'ordre pour certains membres éligibles de la famille de citoyens américains et de résidents permanents aux États-Unis. C'est ce qu'ont annoncé vendredi dernier les autorités américaines. Dans le cadre de ce programme, qui ne fonctionnera que sur invitation, les Services américains de la Citoyenneté et de l'Immigration offriront à certains bénéficiaires haïtiens éligibles et ayant reçu l'approbation de leurs demandes de visa d'immigration basée sur leur situation familiale, l'occasion de venir aux États-Unis jusqu'à deux ans en avance de la prise d'effet des dates de priorité de leur visa d'immigration. « La reconstruction et le développement d'une Haïti sûre et économiquement solide constitue une priorité pour les États-Unis, a déclaré le Secrétaire adjoint de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas. Ce programme, souligne-t-il, fournira l'occasion à certains Haïtiens éligibles d'immigrer légalement et en toute sécurité aux États-Unis, et favorisera l'unité familiale. Dans le contexte du Programme d'exceptions pour le regroupement des familles haïtiennes, les Haïtiens qui recevront cette exception auront le droit d'entrer aux États-Unis et de faire leur demande de permis de travail, mais l'état de résident permanent ne leur sera pas accordé plus tôt pour autant.