L’entrée de la grippe aviaire en Haïti est immédiatement possible avec son existence en République Dominicaine. Personne ne peut empêcher l’entrée en Haïti de la grippe aviaire. Tout ce qu’on peut faire c’est surveiller régulièrement la présence du virus sur le territoire en faisant des prélèvements rigoureux dans les marché de volailles , sur les animaux de basse cour près des plans d’eau pour rechercher les antigènes de la grippe aviaire. C’est exactement ce que fait le Ministère de l’Agriculture à travers la filière santé animale. Le ministère de l’agriculture ne peut pas empêcher l’entré du virus de la grippe aviaire en Haïti , mais , en cas de détection de la présence du virus , il peut prendre des mesures visant à contenir la maladie dans la zone du foyer ,l‘éliminer immédiatement et empêcher son extension dans les localités voisines du foyer d’infection par l’abattage systématique de toutes volailles dans la localité, après que le gouvernement aura déclaré la présence de la dite maladie en Haiti. Qu’en est il exactement de l’information de la mort de 500 poules locales ? Aussitôt que l’information a été entendue sur la voix des ondes, la coordination de la filière santé animale et végétale a dépêché sur les lieux, deux vétérinaires cubains, un vétérinaire haïtien renforcer la section santé animale de la Sous Direction Agricole de Nippes ayant à sa tête le Dr Poindujour un médecin vétérinaire, pour vérifier l’information sur place et collecter des échantillons sur les animaux de basse cour de la dite localité. Aucune information du genre n’a pu être confirmée. Par email et par téléphone, 25 demandes d’information du genre ont été produites dans les autres Directions et sous Directions agricoles du pays (DDA et sous DDA) pour vérifier si des poules meurent également en masse dans leurs aires d’opération. Aucune information du genre n’existe pas. Il n’y a pas de mort de poules sauf une dame qui aurait perdu 6 ( six) poules à la suite de la maladie New Vastle, contre laquelle une campagne est en cours sur 16 prélèvements faits dans la localité de provenance de la nouvelle, aucun d’entre eux n’est positif pour le test de la grippe aviaire. Réflexions
La Banque mondiale (Bm) a approuvé, le jeudi 7 février 2008, un accord de don respectif d’un million de dollars américains à Haïti et à la République dominicaine dans le cadre du programme de prévention et de lutte contre la grippe aviaire et humaine sur une période de deux ans dans ces deux territoires, indique le site de la banque consulté par l’agence en ligne AlterPresse. La décision a été notifiée, le vendredi 15 février 2008 à Port-au-Prince, par l’économiste agricole Jean-Claude Balcet, en charge du dossier de la grippe aviaire à la Banque mondiale, au cours d’une réunion avec la direction générale du ministère haïtien de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural (Marndr). La disponibilité de ce montant, dont la date de déblocage n’est pas encore connue, devrait favoriser une connaissance des espèces avicoles, notamment des oiseaux migrateurs [lesquels transportent le virus de la grippe aviaire], l’implantation de nouveaux postes de quarantaine dans certains ports [comme Saint-Marc Artibonite et Miragoane Nippes – Sud-Ouest] ainsi qu’une formation appropriée d’inspecteurs spécifiques, suppute le Dr. Max Milien, coordonnateur de la filière de protection sanitaire et directeur de la santé animale au Marndr. Interrogé par AlterPresse, le Dr. Milien prévoit, avec l’arrivée prochaine du fonds d’un million de dollars de la Bm, la mise en œuvre d’activités pilotes de modernisation de l’aviculture en milieu rural en Haïti (par des cages, au lieu de l’élevage libre en cours partout dans le pays) ainsi qu’une surveillance épidémiologique pertinente. Le fonds approuvé par la Banque mondiale devrait également encourager la réalisation d’enquêtes de dépistage (surtout au niveau des coqs de combat identifiés comme l’une des souches transportant le virus H5N2 identifié dans des fermes en République dominicaine), la mise en place de postes d’oiseaux sentinelles autour de points d’eau de même qu’un processus de prélèvements de manière régulière.
Huit Députés ont demandé et obtenu l’interpellation du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et de son gouvernement, lors d’une séance ordinaire qui s’est déroulée jeudi. En vertu de cet acte constitutionnel au caractère contraignant, M. Alexis et les membres du cabinet ministériel devront se présenter le jeudi 21 février devant les Députés qui décideront du maintien ou du renvoi du gouvernement. Les parlementaires à l’origine de l’interpellation reprochent au cabinet Alexis de s’être montré incapable d’améliorer le sort de la population. "Des discussions sont ouvertes au sein du gouvernement sur un éventuel remaniement", a appris l'AFP d'une source proche du gouvernement parlant sous couvert d'anonymat. "Dans les prochaines semaines, on pourrait assister à une légère recomposition de l'équipe gouvernementale", selon la même source. Dans le même temps, des nominations devraient être annoncées cette semaine dans la diplomatie haïtienne. "Déjà, un ambassadeur accrédité en Europe a été rappelé. D'autres changements seront connus dans les prochains jours", a-t-on indiqué de même source. La perspective d'un remaniement ministériel et de nominations au sein du corps diplomatique haïtien survient alors que Jacques-Edouard Alexis est attendu jeudi au Parlement haïtien pour une séance qui pourrait déboucher sur un vote de non confiance. "Il y a une vraie crise économique dans le pays, la vie est de plus en plus chère, les plus pauvres sont en train de souffrir", a récemment dénoncé le député Accluche Louis-Jeune, un des signataires de la convocation du Premier ministre au Parlement. Le parlementaire a été élu sous la bannière du parti OPL (Organisation du peuple en lutte), qui est la deuxième force politique au Parlement. Selon lui, une majorité de ses collègues sont disposés à renverser le gouvernement qu'ils accusent de ne pas avoir respecté ses engagements d'améliorer la vie des plus pauvres. "Cette affaire ne va pas passer", a rétorqué le député Steven Benoit, proche du gouvernement. "Il y a des députés qui cherchent à provoquer une crise dans le pays", a-t-il accusé, tout en reconnaissant la nécessité pour le gouvernement de prendre des mesures pour faire baisser le coût de la vie en Haïti. Les députés qui ont pris l'initiative de la convocation du Premier ministre revendiquent un groupe majoritaire de 60 parlementaires, soit plus que la majorité nécessaire (51) pour renverser le gouvernement. La semaine dernière déjà, M. Alexis avait été reçu au Sénat pour s'expliquer sur sa politique et les conditions économiques de plus en plus difficiles pour la population. M. Alexis avait, à cette occasion, annoncé un train de mesures pour combattre la cherté de la vie, refusant cependant de subventionner l'importation de produits de consommation de base, comme le demandaient des sénateurs. Il avait en revanche indiqué qu'il attribuerait une subvention à la production nationale. "Si on veut améliorer les conditions de vie, il ne suffit pas de dire “relance de la production nationale”, il faut assigner à la politique “agricole de nouveaux objectifs, une vision nouvelle et les moyens appropriés", a récemment estimé un ancien Premier ministre, Marc Bazin, dans le journal le Nouvelliste.
L’armée dominicaine a été placée en état d’alerte à la frontière avec Haïti jusqu’à la libération dimanche de deux ressortissants dominicains qui avaient été kidnappés par des haïtiens dans la région de Dajabòn (280 km au nord-ouest de Santo Domingo), rapportent les médias dominicains. Selon les autorités de la république voisine, les deux hommes avaient été enlevés samedi puis menacés de mort alors qu’ils nettoyaient le lit de la rivière Massacre avec deux pelles mécaniques. La Police Nationale d’Haïti a pu finalement procéder à leur libération dans la ville de Fort Liberté (Nord-Est). L’incident est survenu à la suite du vol en territoire haïtien d’une vingtaine de têtes de bétail, dont deux chevaux, par des éleveurs dominicains. Leur restitution était exigée pour empêcher l’exécution des deux ex-otages. Pour leur part, les aviculteurs dominicains ont affirmé que l’objectif de leur offensive était de pressurer les autorités haïtiennes afin de pouvoir récupérer plus d’une centaine d’animaux qui leur auraient été volés au cours du mois de février. Ils accusent les haïtiens d’avoir commis de nuit "toutes sortes d’actes délictueux". L’Armée Nationale dominicaine, le Corps spécialisé de sécurité frontalière (CESFRONT) et la police s’étaient rapidement mobilisés provoquant une vive tension dans la zone frontalière. Le consul haïtien à Dajabòn, Jean-Baptiste Bien-Aimé, a qualifié l’incident d’isolé. Cependant, on craint qu’il n’affecte davantage le marché binational de la province qui tourne au ralenti depuis deux semaines en raison de l’irritation grandissante des commerçants dominicains face au maintien de l’embargo haïtien sur les produits avicoles provenant de la République Dominicaine où le virus de la grippe aviaire a été découvert en décembre dernier.
- Le ministre canadien des Affaires étrangères, Maxime Bernier, effectuera cette semaine un périple de 5 jours en Colombie et en Haiti. Cette visite officielle se déroulera dans le cadre du renouvellement de l'engagement du Canada dans les Amériques. Le ministre Bernier doit arriver dans la capitale colombienne, Bogota, lundi. Il discutera avec les dirigeants du gouvernement colombien d'enjeux bilatéraux et régionaux, notamment des relations commerciales croissantes entre les deux pays. Maxime Bernier se rendra ensuite en Haiti, mercredi. Le Canada contribue substantiellement aux efforts de stabilisation et de reconstruction déployés dans ce pays. Mercredi, à son arrivée en Haïti le Ministre Maxime Bernier rencontrera le président René Préval et Me Hedi Annabi, en tête de la mission des Nations Unies en Haïti. Rappelons que le Canada a offert de dépenser 2 Millions de dollars par semaine en aide au pays jusqu’en 2011 et que Ottawa a annoncé que sept nouveaux projets seront finances par le Canada pour un total de 125 millions de dollars. Parmi ces projets, 75 millions irons pour une route entre deux villes d’Haïti, et 19 Millions pour améliorer les programmes de santé reproductive, tandis que 10 millions serviront à nourrir les enfants des écoles.
Ces projets ne manqueront pas d’améliorer l’image d’Haïti en créant pour le long terme les conditions essentielle à Haïti pour atteindre un développement durable. En Haïti jusqu’à Samedi, le ministre Bernier visitera une école pour entraîner les policiers financée par le Canada aussi bien qu’une douane établie sur la frontière avec la République dominicaine . Les Nations Unies dissent que le besoin d’améliorer la sécurité tout au long de la frontière entre les deux pays est quelque chose de vital.pour la réduction de la drogue et de l’entrée dans chacun de ces pays respectifs d’articles de contrebande. Le ministre Bernier laissera Haïti pour se rendre en Corée du Sud où il assistera le 25 février aux fêtes pour l’inauguration du mandat du nouveau président élu du pays, Lee Myung Bak.