Le public a appris la mort de l’homme d’affaires et industriel Gérard Moscoso, qualifié par Le Matin de véritable « icône de l’entrepreneuriat haïtien et qui restera un modèle pour les générations à venir ».
Jerry Tardieu consacre un article à l’homme d’affaires qui nous a quitté cette semaine dans le quotidien Le Matin. Il y rappelle comment Gérard Moscoso était resté étonnamment vivace, malgré son âge, et avait conservé un engouement pour les grands projets d’investissement sans lesquels l’économie haïtienne était vouée au recul et les hommes et femmes d’affaires de notre pays à l’impitoyable verdict de l’histoire. Gérard Moscoso avait subi récemment une intervention chirurgicale au dos, mais ne semblait pas en souffrir. Il regrettait surtout le manque d’audace chez la nouvelle génération d’entrepreneurs haïtiens. « Messieurs, ne manquez pas d’audace car si je n’en avais pas eu, je n’aurais certainement pas accompli ce parcours… » Telles sont les dernières paroles de Gérard Moscosso lors de sa dernière visite au quotidien Le Matin.
Cette nouvelle laisse sa famille, ses amis, ses " fans" dans la consternation. Il était quelqu'n de tellement vivant que la nouvelle au fur et à mesure qu'elle se répandait provoquait l'incrédulité. On l'entendait régulièement sur les ondes de deux stations de radio locales: Radio Mega de Alex St Surin et Radio Antennes 88 où il tenait l'antenne avec Manny Ardouin, Harold Staco, Guy Moïse, Weston Etienne & Flore Latortue. Nous autres à Haïti en Marche, nous avons connu Lionel du temps où il portait cet afro qui lui allait tellement bien. L'un des associés de la maison de disques Mélodie Makers, il était aussi en charge d'une compagnie Cargo et transportait notre journal Haïti en Marche régulièrement en Haïti. C'était toujours l'occasion d'un échange d'idées toujours fructueux avec ce sympathique jeune homme. Passionné du musique haïtienne, il aura fait beaucoup pour la faire connaitre à un public plus large. Lionel Duperval est mort chez lui à Miami, suite à une foudroyante crise cardiaque survenue le Jeudi 7 Février 2008.
Le Bureau des Affaires Publiques de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique tient à informer la presse que les garde-côtes américains ont procédé au rapatriement d'un groupe de 131 immigrants illégaux haïtiens Le Bureau des Affaires Publiques de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique tient à informer la presse que les garde-côtes américains ont procédé au rapatriement d'un groupe de 131 immigrants illégaux haïtiens dans la matinée du lundi 4 février dernier à la Marine haïtienne (Base Navale Amiral Killick) à Bizoton. Le groupe d'immigrés clandestins est composé de 105 hommes, 13 femmes, 12 garçonnets et 1 fillette. Ils avaient été interceptés en mer par les garde-côtes américains le samedi 19 janvier 2008 à bord d'un voilier de 40 pieds dangereusement surchargé à 30 milles nautiques à l'ouest de l'île de la Grande Inague, Bahamas. Ces Haïtiens étaient en bonne santé et ne risquaient aucun danger en mer. Le vaisseau a été détruit car il représentait un danger à la navigation. Ils ont été rapatriés à bord du vaisseau "CGC VALIANT". Les gouvernements américain et haïtien continueront de travailler conjointement afin de garantir la sécurité de la vie en haute mer, et de coordonner leurs efforts en vue de renforcer l'accord bilatéral en ce qui a trait aux opérations maritimes de lutte contre la drogue. Cette collaboration comprend des patrouilles conjointes et le partage d'informations entre les garde-côtes haïtien et américain. De plus, le gouvernement des Etats-Unis a accordé à la Police Nationale d'Haïti un montant de plus de 60 millions de dollars américains depuis 2004. Ils ont également contribué à la formation, la fourniture d'équipements et de soutien au bénéfice des garde-côtes haïtiens. Le gouvernement des Etats-Unis saisit cette opportunité pour rappeler à tous que les voyages clandestins sont illégaux et dangereux. Dans le but de protéger les frontières des Etats-Unis et de renforcer les lois américaines relatives à l'entrée aux Etats-Unis, les navires des garde-côtes américains patrouillent les mers et les avions contrôlent les cieux. Toutefois, des procédures sont établies permettant l'immigration légale aux Etats-Unis. Pour plus d'informations, visitez le site du Consulat américain à l'adresse suivante: http:www.unitedstatesvisas.gov.
Une mission d'évaluation était en Haïti la semaine écoulée autour de la mise en application de la loi HOPE Cette mission composée de Adrean Scheid Rothkopf (directrice exécutive de l'Association des chambres américaines de commerce en Amérique latine) et de Nicole Venable (une spécialiste dans les questions commerciales au Congrès) a rencontré tous les acteurs impliqués dans la question de la loi HOPE. Du chef de l'Etat ainsi que le Premier ministre et les titulaires des départements ministériels concernés, au secteur privé haïtien et étranger en Haïti, ainsi que les organismes spécialisés tels la douane, les institutions responsables de la création des parcs industriels, le conseil de facilitation des investissements. Etc.
Les deux déléguées se disent frappées de l'engagement des officiels haïtiens pour la réussite du projet HOPE.
Et lors d'une rencontre samedi (9 février) avec la presse, sur invitation du président de la HAMCHAM (Chambre de commerce américaine en Haïti), Mr Bernard Fils-Aimé (un haut cadre de la firme de téléphonie ComcelVoilà), elles nous ont déclaré qu'elles sont très optimistes pour Haïti.
Le premier ministre haïtien, Jacques Edouard Alexis, et les membres du secteur privé attirent l'attention sur les contraintes de la loi Hope qui ne permettent pas sa pleine exploitation. Vendredi dernier,au Karibe convention center, le gouvernement a lancé une campagne tout azimut visant à favoriser le vote par le congrès américain d'une nouvelle version de cette loi. Dans son intervention, le président de la CMO-HOPE, Ronald Baudin a souligné que plus de trois mille emplois ont été créés grâce à la loi Hope votée en décembre 2006. " Les retombées seraient encore plus bénéfiques si le dispositif n'avait pas quelques contraintes, liées à la durée de cette loi limitée à trois ans; à la focalisation sur le textile et à la complexité des procédures", explique t-il. De son coté, le premier ministre Jacques Edouard Alexis a indiqué que " la misère due à la pauvreté matérielle et au sous-emploi constitue un danger un risque énorme de déstabilisation". Il rappelle que la loi Hope, vise à créer des emplois, attirer de nouveaux investissements, renforcer les capacités d'exportation du pays et redynamiser l'économie nationale. Jacques Edouard Alexis réclame cependant un effort supplémentaire des autorités américaines. Selon lui, l'extension de la durée de mise en oeuvre de HOPE, la diversification des produits admis, et la simplification des procédures seront bénéfiques pour Haïti. " Je viens vous adjurer de nous apporter votre appui afin que HOPE puisse réaliser ses promesses, adressez-vous à vos confrères américains et encouragez les à sensibiliser le gouvernement et le congres des Etats-Unis de l'opportunité et de l'utilité d'adapter HOPE en une loi HOPE II pour Haïti", ajoute t-il. Le directeur exécutif de la CMO-HOPE , Georges Sassine de son coté, a annoncé la visite prochaine d'une délégation haïtienne à Washington dans le cadre des activités de lobbying pour le vote de HOPE II. Rappelons que la loi Hope HOPE, ratifié en décembre 2006 par le congrès garantit l'accès au marché américain, en exonération de droit de douane, de certains produits fabriqués en Haïti tels vêtements et câblages électrique.