La famille haïtienne de six membres découverte chacun la gorge tranchée par un couteau sera portée en terre le samedi 3 octobre prochain. Le service funéraire de Guerline Damas, 32 ans, Michzach 9, Marven 6, Maven 5, Megan 3 et Morgan 11 mois aura lieu à la First Baptist Church de Naples. Plus de 1000 membres de la famille et amis de la famille assassinée sont attendus pour un adieu final aux victimes. Mais le mari et père des enfants ne sera pas autorisé à assister aux funérailles. Mesac Damas est en prison à Naples et la charge retenue contre lui est celle de six meurtres avec préméditation. Les investigateurs du bureau du Collier county sheriff sont arrivés aussi à localiser le couteau à l’intérieur de la demeure familiale. Ils pensent que c’est ce couteau qui aurait servi à tuer les 6 membres de la famille Damas. On pense aussi que Mesac Damas a tué sa famille après le travail le 17 septembre et que le lendemain, il prenait l’avion pour Haïti. Le bureau du Sheriff a aussi révélé certains détails nouveaux sur la scène du crime, disant que Guerline Damas a été découverte à l’intérieur d’une salle de bain du premier étage de la maison familiale localisée au 864 Hampton circle, à Stratford Place, alors que le corps du petit Michzach Damas, âgé de 9 ans se trouvait dans une chambre à coucher de l’étage. Ses frères et sœurs Marven, 6 ans, Maven 5 ans, Megan 3 ans et Morgan 11 mois se trouvaient tous dans une chambre attenante.
Depuis le début du mois de septembre, les agents du service de la circulation du Commissariat des Gonaïves ont décidé d’apporter leur contribution à la propreté de la ville. En civil ou en uniforme, ces membres de la Police Nationale d’Haïti (PNH) procèdent, une fois par semaine, au ramassage des ordures dans différentes artères de la Cité de l’Indépendance.
Parc Vincent, rue Chrysostome Humbert, non loin de l’Hôpital de la Providence désaffecté, Carrefour Fabre Geffrard et alentours du Commissariat. Ce sont les zones qui ont déjà reçu le coup de balai des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) aux Gonaïves.
Pelle ou râteau à la main, les policiers rassemblent les ordures, les mettent dans des brouettes, avant de les acheminer vers le camion de ramassage des ordures de la Mairie, placé à quelques mètres. L’atmosphère est suffocante et le soleil ne fait pas de quartier.
Cette action citoyenne se fait sous le regard admiratif des riverains, comme c’est le cas, ce vendredi 18 septembre. Plusieurs volontaires civils, hommes et femmes, se sont joints aux hommes en tenue de service pour nettoyer les alentours du Commissariat et la Place d’Armes de la ville. Plusieurs camions de détritus en tous genres sont enlevés.
« Il s’agit d’un geste louable, car l’image n’est pas positive quand un étranger arrive et voit la ville des Gonaïves avec toutes ces immondices. Le travail des policiers est très positif », se félicite Mona Kasséus, vendeuse de nourriture aux alentours de l’établissement policier.
Ces déclarations l’ancien président américain les a faites à Miami au cours de la Conférence des Amériques. « des opportunités sans précédent s’offrent au pays, a déclaré Monsieur clinton. Il a identifié plusieurs faceurs favorables à cette transformation potentielle : un leadership politique disposé à créér un Etat moderne,l’aide de la communauté internationale,d es organisations non gouvernementales et de la diaspora haïtienne. Devant les participants à ce forum annuel organisé à l’initiative du Miami Herald, de la Banque Mondiale et de la FIU, Florida International University, Mr Clinton a présenté ce qu’il appelle son « rapport de progrès » deux jours avant son arrivée le jeudi 1er octobre à Port-au-Prince, à la tête d’une imposante mission commerciale internationale.
C’est aux 33 membres du Conseil de l’Université de résoudre la crise, clament quelques professeurs et étudiants réunis au sein d’un comité de suivi de la crise de l’UEH. En dépit de l’obligation du président de garantir la bonne marche des institutions, la création d’un "Comité de facilitation" présidentiel sur le cas tend à violer l’autonomie de l’UEH consacrée dans la loi mère de la République, soutient le comité de suivi.
Le comité de suivi de la crise à l’Université d’Etat d’Haïti regroupant des professeurs et des étudiants a officiellement rejeté lundi le principe de la création par le Chef de l’Etat d’un Comité de facilitation d’une solution à la crise. Ce comité par la voie du professeur Yves Barthélémy déclare que c’est au conseil de 33 membres de l’UEH qu’il revient de statuer sur la crise et de proposer une solution.