Les Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), appuyés par la Police des Nations Unies (UNPol), l’Unité de Police Constituée des Nations Unies (FPU), conjointement avec la Police Nationale d’Haïti (PNH) ont lancé, le Jeudi 14 Juin, l’Opération « Phoenix » visant à sécuriser des zones clé dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince. L’opération, qui s’étalera sur plusieurs jours, comprendra un large déploiement de forces et des activités de coordination civilo-militaires (CIMIC).
« Très tôt ce jeudi matin, nous avons déployé plus de 2,100 soldats de la Paix dans les quartiers de Cité Soleil, de Martissant et de Bel-Air, afin de déstabiliser d’éventuelles activités criminelles. Une fois les opérations sécuritaires terminées, les Casques bleus entreprendront plusieurs activités de coordination civilo-militaires au profit de la population » a souligné le Général de Division Luiz Ramos, Commandant de la Force. « Ces activités se traduiront notamment par des opérations d’enlèvement de débris dans les rues, l’installation de cliniques de soins dentaires et médicaux ainsi que des travaux de génie et de réparation de routes dans les quartiers de Port-au-Prince. »
Les bataillons sri-lankais et brésiliens, BRABAT 1 et BRABAT 2 forment les principaux contingents engagés dans l’opération mais les différentes unités de la Force (terrestre, maritime et aérienne) sont également impliquées à différents niveaux. Toutes les Agences en ligne en parlent Haiti Libre souligne que L’opération ne devrait causer aucune interruption significative de la circulation des habitants de Port-au-Prince, c’est ce qu’a expliqué le Chef d'état-major de la composante militaire, le Colonel Steve Charpentier.
« L’objectif de l’Opération « Phoenix » est d’aider les autorités haïtiennes à assurer la sécurité et la stabilité des résidents dans la région de Port-au-Prince. Nous voulons montrer aux habitants de ces zones que la Minustah, conformément à son mandat, demeure déterminée à combattre le crime à Port-au-Prince en appui aux autorités haïtiennes. Autre élément très important, nous voulons démontrer aux Haïtiens l’engagement de la Minustah à contribuer à l’enracinement de l’Etat de droit dans le pays. »
« L’opération se poursuivra pendant plusieurs jours et est conçue pour assurer une présence à long terme dans ces quartiers afin de consolider la confiance entre les résidents, la PNH et la Minustah », a ajouté le Général Ramos.
D’abord aux sénateurs qui devront jeudi prochain recevoir les pieces du premier ministre désigné Bernard Gousse, ensuite les deputes qui auront à le faire par la suite et statuer sur ces pieces. Le president Michel martelly, en effet n’y a pas été par quatre chemins. Il a lance aux parlementaires que “ après tout c’est lui qui les paye. Ausi – sous entendu- ils devront faire ce qu’il leur demande de faire. Le president a encore une fois rappelé dans quell était se trouvait la population et l’urgence pour les parlementaires de ratifier le premierministre, pour que le pays puisse avoir un gouvernement. Ces declarations ont été faites à Jacmel, la capitale du Sud est, où Michel martelly se trouvait en tournée, Rappelons que16 des 30 Sénateurs, issus pour la plupart du bloc GPRINITE, ont paraphé une pétition dans laquelle ils se sont engagés à écarter le dossier de l’ancien ministre de la justice de la période post-Aristide (2004-2006). Pour lui, la tendance, au départ très défavorable à M. Gousse, serait actuellement de 50-50 parmi les membres de la 49e législature.
La mairie de Port-au-Prince a entamé vendredi le déplacement de ceux qui sont installés au stade Sylvio Cator dont les infrastructures ont été endommagées par la catastrophe.
Un total de 440 familles ont fait l’objet de ces opérations qui étaient « bien planifiées. » et qui visaient à protéger les concernés et à permettre la réhabilitation du stade, a dit le maire Muscadin Jean Yves Jason. Il a aussi souligné que les sans -abris, s’ils n’étaient pas déplacés, pourraient être victimes de graves dommages collatéraux au cours des travaux de réparation du stade.
« Notre intention n’est pas de les expulser mais de les protéger » a déclaré le premier citoyen de Port-au-Prince qui a garanti du caractère non violent des opérations, indiquant que les déplacés peuvent ou bien se réfugier chez un proche ou aller dans un espace aménagé pour les accueillir.
M Jason s’est, à l’occasion du lancement de ces opérations, prononcé sur une lettre qu’il a dit a avoir reçu d’Amnesty International comportant une série de recommandations en faveur du respect des droits des réfugiés.
Le directeur du stade, Rolny St Louis s’est dit heureux que le stade soit finalement en passe d’être libéré des ses occupants. Il a affirmé que la présence des sinistrés dans la cour du stade constituait une violation des droits des footballeurs et des amants du sport.
Il s’en est pris aux organisations non gouvernementales qui, selon lui, ne sont pas intéressées à résolution des problèmes liés au séisme parce qu'ils leur permettent de faire leur beurre.
AZOR n’est plus. Il est mort un samedi 16 Juillet à l’hôpital Bernard Mews succombant à une maladie qu’il portait depuis de très nombreuses années, ce qui faisait penser à ceux qui l’aimaient et suivaient ses nombreux voyages au Japon que son organisme avait su surmonter la maladie. La réputation de cet extraordinaire percussionniste n‘est plus à faire. Il avait atteint de tels sommets que rien que de dire AZOR faisait penser que cela allait être un spectacle formidable, extraordinaire. Chaque année. On le retrouvait à Saut d’Eau, venant rendre hommage à Vierge Miracle . Aussi pas étonnant qu’il soit décédé le jour même de la Notre Dame du Mont Carmel.
Azor était très connu des Japonais où il effectua neuf tournées. Et un documentaire réalisé par Carl Lafontant et répondant au nom de Haïti, cœur battant. et c’est d’ailleurs au Japon qu’il avait enregistré deux de ces derniers avec des musiciens japonais .
De son vrai nom Leonord Fortuné, Azor était aussi un chanteur à la voix très caractéristique et avait fondé le groupe Racine Mapou qui interprétait la musique vaudou en concert. Le succès de Racine Mapou est du à la qualité de ses musiciens avec en tête cet extraordinaire tambourineur, infatiguable, vivant et doué d’une énergie surhumaine. Les musiciens de Racine Mapou jouent de la percussion, du tambour , du congas et interprètent surtout des musiques traditionnelles , mais avec des arrangements modernes et des instruments électriques qui se mariaient très bien avec les traditionnels. Tous les rythmes étaient interprété par Racine Mapou: le petro, le Rada… et quand s’élevait dans les airs, la voix puissante de Azor, tout le monde se taisait et le recueillement était à son plus haut niveau. C’était comme si le houngan était entré en scène et le choeur de femmes reprenant le refrain augmentait encore la sensation de se touver en plein hounfor, entouré de hounsies.
C’est le monde entier qui est en deuil avec la disparition de Azor qui n’avait que 46 ans !. Haïti, quant à elle, perd l’un des représentants les plus doués de sa musique Racine.
"Il n’y aura pas de don de logement", a averti Michel Martelly lors du lancement ce lundi de "La semaine de la reconstruction".
"La semaine de la reconstruction" est lancée le 18 juillet par le président Martelly en présence des membres du gouvernement démissionnaire, de quelques parlementaires et des diplomates étrangers. Cette cérémonie annonce les activités pour la reconstruction du pays dévasté par le séisme du 12 janvier 2010. Au cours de son allocution, le président a annoncé que son gouvernement va retirer les personnes sous les tentes et leur construire des logements. Toutefois "il n’y aura pas de don de logement", a clairement précisé le locataire du Palais National. "Ce programme de reconstruction tient sur trois axes : - le développement de nouveaux quartiers dans la périphérie de Port-au-Prince, l - a restructuration des quartiers existants et - la densification des quartiers urbains par la construction en hauteur", a affirmé M. Martelly. - - Le chef de l’Etat voit dans cette reconstruction du pays une opportunité de reconstruire l’homme haïtien et l’espace physique de l’homme haïtien. "Il faut quitter la logique de l'urgence et tourner le pays vers la reconstruction", a exhorté M. Martelly. Le programme "Kay Pam" de la BNC (Banque national de Crédit) sera lancé ce mardi au cours de la semaine de la reconstruction. Ce programme a été initié par l'ex-directeur de la BNC, Guiteau Toussaint, assassiné 3 jours avant son premier lancement en juin dernier. C'est ce lancement qui a été reporté pour ce mardi 19 juillet.