Le député de Beaumond Pestel, Polyte Dionald est décédé lundi dans un centre hospitalier de Camp-Perrin (Cayes) où il a été admis après avoir reçu une balle qui serait partie accidentellement de l'arme de son garde du corps.
Selon les premiers éléments d’information, un de ses gardes du corps, Souffrant Robert, qui était assis a l’arrière du véhicule à bord duquel se trouvait le parlementaire qui revenait de Pestel, aurait fait une mauvaise manipulation de son arme un torus 9 mm, et la balle serait partie de manière accidentelle.
Souffrant Robert ainsi que les 7 autres passagers, dont des membres de la famille du député qui l’accompagnaient, sont tous actuellement gardés a vue a la direction départementale Sud de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Une enquête est ouverte pour faire le point sur les circonstances de la mort du parlementaire.
Les présidents des deux chambres, Rodolphe Joazile et Sorel Jacinthe ont fait part de leur profonde affiction après la mort du député. Ils disent attendre les résultats de l'enquête annoncée
Le député Ronald Larèche a sollicité une investigation profonde pour mieux comprendre les circonstances de la mort de M. Polyte pour savoir s’il s’agit réellement d’un accident, ou d’homicide volontaire.
Le président Martelly a fait part de son emotion, tout en réclamant une enquête sérieuse pour faire le jour sur les circonstances exacte du meurtre . Le parlementaire est né à Pestel (sud-ouest d’Haïti) le 27 février 1970. Il a été Technicien en animation communautaire avant d’être élu aux dernières élections. Il était mandaté par le regroupement politique INITE et représentait la circonscription Pestel Beaumont. Elu lors du récent scrutin législatif sous la bannière, Dionald Polyte (41 ans) avait battu le député sortant Ronald Etienne (Front pour la Reconstruction Nationale, FRN, de Guy Philippe). Le candidat malheureux, ainsi que ses partisans, avaient énergiquement protesté contre cette défaite qu’ils avaient mise au compte de la manipulation par le Conseil Electoral Provisoire (CEP) des suffrages exprimés.
C’est ce qu’a affirmé le sénateur du sud-est Edwn Zenny pour qui ce qui se serait passé au Cap Haïtien quand des pierres et des bouteilles auraient été lancées sur le cortège présidentiel ne serait autre chose qu’un attentat. Mais rien n’est clair à ce sujet. D’abord le bureau de presse presidential a évoqué un “ incident mineur”. Et puis le président de la république a parlé lundi d’une tentative d’assassinat dimancher dernier au Cap Haitien. Le président Michel Martelly a fait cette déclaration lundi soir au micro d’un correspondant de Radio Galaxie aux Gonaïves et il a même ajouté qu’une video montrait un homme avec un fusil M-1 parmi ses agresseurs. Pire encore le chef de l’état aurait même ajouté savoir qui a fait le coup… ou du moins a voulu faire le coup Donc le discours a tout à fait changé. Une trentaine de personnes auraient été interpellées lundi par la police du Cap et l’une d’entre elles selon deux agences de presse nationales,( celle qui détenait le fusil M1) serait un ancien détenu employé par le Parlement. Il faut dire que pendant que tout ceci se pssait, le president Michel martely était dans un cortège, était descendu de voiture et circulait à pied. Il s’est même oppose à ses gardes du corps qui à ce moment ont voulu le faire monter en voiture et a continue à pied pour se rendre jusqu’à la principale place de la ville du Cap où une foule l’attendait
Le député de Maissade (Centre), Romain Musset a dénoncé mardi une tentative d'assassinat la veille contre sa personne alors qu'il circulait envoiture dans sa circonscription.
Le parlementaire a fait savoir que des individus qu'il assimile a des partisans du parti Inite dont il avait battu le candidat aux dernieres elections, ont lancé des jets de pierres et des tessons de bouteilles sur son véhicule.
Romain Musset a indiqué que c'est grâce a la vigilance de ses agents de securité et des policiers qui l'accompagnaient qu'il a eu la vie sauve.
Ce sont ces mêmes gens qui ont brûle la maison de ma mere et tenté de mettre le feu au domicile de ma proper maison a encore accusé le parlementaire, affirmant que la situation risque de redevenir tendue quand les agents de l'UDMO (Unite Departementale de Maintien d'Ordre) laisseront la circonscription pour regagner leur base.
Il a denoncé la faiblesse de la police et de l'appareil judiciaire dans la circonscription, ce qui, selon lui, ne peut que renforcer le climat d'insécurité à Maissade.
Le parlementaire a fait ses declaration environ 24 heures apres le décès dans des circonstances confuses, du deputé de PestelBeaumont, Dionald Polyte (Inité).
L'elu de Pestel a été tué dans sa voiture d'une balle partie de l'arme de service d'un de ses gardes du corps. Si la thèse de l'accident a été evoquée, on n’écarte pas celle d'un assassinat commandité. Une enquête est ouverte pour faire la lumière sur les circonstance de la mort du parlementaire.
Dans une note de presse, le Senat de la republique rappelle aux autorités qu'elles ont l'obligation de dilligenter une enquête pour déterminer les causes et les motivations profondes de ce drame. Le drapeau a été mis en berne devant le Parlement de la république.
Roudolph Joazile ne voit pas comment ce serait possible d’avoir un Premier ministre d’ici la fin de cette semaine. Pourtant cette promesse avait été faite par le président haïtien Michel Martelly et le chef de file de l'Inité, Joseph Lambert, à l'issue d'une séance de travail vendredi dernier .. Mais on ne voit vraiment pas comment elle pourrait se concrétiser.
Quoique membre de l'Inité, le sénateur Joazile n'avait pas pris part à la rencontre de vendredi dernier. C’était a t-l spécifié pour ne pas avoir à prendre position en faveur de l’un ou l’autre groupe.
Révélant qu'il n'a pratiquement plus rencontré le chef d'Etat depuis la désignation de M. Gousse, le président du sénat fait remarquer qu'il est quasiment impossible au Premier Ministre désigné de boucler les 4 étapes de ratification dans un délai record de 5 jours.
Entre temps les membres de la commission spéciale ont poursuivi hier leur investigation en vue d'authentifier les pièces soumises par le Premier ministre désigné.
Interrogé sur les différences de noms dans le dossier, le président du sénat affirme qu'il n'a pas en sa possession les documents soumis par M. Gousse. C’est le sénateur Dera Dieuseul Simon qui a attire l’attention sur le fait que les documents appartiennent à Bernard Gousse, tandis que la letter de designation spécifie Bernard Honorat Gousse, ce qui a provoqué la colère du Sénateur Edriss Riché qui a fait ressortir ce qu’était l’Etat civil chez nous et la negligence étant celle de nos officiers d’état civil. “ Si on cherche la petite bête, évidemment qu’on trouvera toujours quelque chose” ! Le sénateur Dera, membre du groupe des 16, réitère la détermination des sénateurs pétitionnaires à rejeter la candidature de M. Gousse. Il soutient que les sénateurs avaient préconisé un désistement de M. Gousse afin d'accélérer le processus de formation d'un nouveau gouvernement.
Un vote de rejet de M. Gousse est inéluctable renchérit le sénateur Kelly Bastien. Les sénateurs majoritaires envisagent une séance expéditive. Le sénateur Bastien annonce que deux ou trois sénateurs seulement exprimeront les points de vue du groupe.
La commission spéciale pourrait soumettre son rapport au bureau du sénat au cours des prochaines 48 heures.
Le petit personnel de santé de l’hôpital général poursuit sa grève entamée depuis le 6 Juillet dernier. . Ils réclament le départ du directeur médical de l’hôpital, le Docteur Alix Lassègue et celui de l’administratrice de l’institution, Marlène Thompson. Les deux personnalités concernées ont déclaré au micro des journalistes qu’elles ne bougeront pas parce que elles ont été nommées par le ministère de la santé publique. De son côté le ministre Alex Larsen estime impensable que les grévistes font usage des déchets comme moyen de pression, ceci au grand mépris des malades. En effet ce centre hospitalier abrite un CTC ( Centre de traitement du cholera) ainsi qu’un petit centre recevant les malades tuberculeux . La propreté doit donc être de mise. Et que font les grévistes, ils sèment partout, dans la cour, devant les entrées des divers pavillons des déchets médicaux ( pansements, tissues souillés) si bien qu’une odeur nauséabonde se dégage quand on entre maintenant dans la cour de l’hôpital général. Nous avons entendu le ministre déclarer qu’il allait former une commission pour statuer sur la question. Avons-nous le temps d’attendre la formation d’une commission? Les malades sont abandonnés à eux-mêmes, exposés à toutes sortes de microbes et bactéries. Ne faudrait il pas plutôt trancher ? et vite ! Nettoyer ce centre hospitalier et évacuer les grévistes.