Jean Max Bellerive était au Parlement ce vendredi 1e juillet à l’invitation de la Commission anti-corruption et droits humains. Le Premier ministre démissionnaire a dû fournir des explications pendant toute une journée aux parlementaires sur le fonctionnement de la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH) et sur l’utilisation du fonds Petrocaribe. M. Bellervie s’était rendu devant la commission sénatoriale accompagné de son ministre de l’Économie et des finances, Ronald Baudin, ainsi que du directeur du bureau de monétisation, Michaël Lecorps, qui gère le fonds Petrocaribe. L’actuel chef de gouvernement est pressenti pour se succéder à lui-même. Jean Max Bellerive devra solliciter du parlement la décharge de sa gestion s’il est effectivement désigné par Michel Martelly. Il ne pourra pas passer l’étape de la ratification de son choix sans un rapport favorable des parlementaires.
Il a quitté le pays le Jeudi 30 Juin pour participer au32 ème Sommes des Chefs dEtat du CARICOM qui se tient à San Cristòbal et Nieves jusqu’au 4 juillet. Le chef d’état haïtien a demandé à la commuauté caribéenne d’accorder des visas aux citoyens haïtiens désireux de se rendre dans un pays de la CARICOM.
Une dlêche de Haiti Libre informe que le Chef de l’État haïtien, s'est engagé à faire tout ce qui est nécessaire pour promouvoir le développement du Marché Commun de la Communauté des Caraïbes (CSME) et pour favoriser, la libre circulation des biens, du capital, de la main-d'oeuvre et des services entre les pays de la région.
« Nous allons faire tout notre possible pour activer ce processus et que l'économie haïtienne intègre à court terme celle des autres États du CARICOM, spécialement dans des domaines comme l'agriculture, l'industrie et les services » a affirmé le Président Martelly « Haïti est impatient, d’offrir aux investisseurs du CARICOM un environnement stable, pour participer au développement et à la croissance économique d’Haïti [...] Je vais donner des instructions formelles, pour que les négociations soient reprises avec la Banque de Développement des Caraïbes dans ce sens » a-t-il assuré.
Le Président Martelly est confiant que d’ici la fin de son mandat, en 2016, il réussira à améliorer considérablement la vie de ses citoyens, y compris leur formation au travers du renforcement de la coopération
Le commissaire du gouvernement Me Harycidas Auguste a été officiellement mis à pied vendredi par le ministère de la justice Me Auguste a été remplacé provisoirement par le juge Sonel Jean-François renseigne HPN. « Oui j’ai reçu une lettre de mise en disponibilité aujourd’hui qui mentionne que j’ai été témoin des tortures infligées à un prévenu lors de son interrogatoire », a déclaré Me Auguste. Serge Demosthène appréhendé à Vivy Mitchell dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président du conseil d’administration de la BNC a été interrogé au Commissariat de police de Pétion-ville. « Je n’ai rien à voir dans cette affaire », s’est défendu Me Harycidas Auguste.
Le championnat sud-américain par excellence, a débuté vendredi soir en Argentine. Les Haïtiens, pour la plupart fanatiques de l’Argentine et du Brésil, ont tout de suite commence à se grouper devant leur petit écran pour communier dans la passion du foot. Et la polémique est relancée. Entre le Brésil elt l’Argentine les coeurs balancent. La maorité des Haïtiens est putôt favorable au Brésil,mais les partisans de lArgentine sont aussi relativement nombreux. Pour les Haïtiens, fans inconditionnels du ballon rond, le championnat sud-américain est aussi une occasion d’oublier pour un mois les aléas du quotidien. Le rendez-vous est donné autour du petit écran pour regarder les matches, en solitaire, en famille ou entre amis. Certains réclament déjà de l’EDH, la compagnie haïtienne d’électricité, quelques heures de courant pour suivre les diverses rencontres. Le Copa America a débuté vendredi avec la rencontre Argentine-Bolivie.
Pressenti pour se succéder à lui-même comme chef de gouvernement, Jean-Max Bellerive a répondu, vendredi, à une convocation des commissions Anti-corruption et Justice du Sénat de la République. Le fonctionnement de la Commission intérimaire sur la reconstruction d'Haïti (Cirh) qu'il co-préside et l'utilisation du fonds Petrocaribe ont été à l'ordre du jour. Un lot de documents a été laissé aux parlementaires à la sortie du Premier ministre démissionnaire au salon diplomatique du Sénat. Pressenti pour se succéder à la tête de la Primature, Jean-Max Bellerive, secondé par son ministre de l'Economie et des Finances, rendait des comptes aux membres des deux commissions parlementaires sur le fonctionnement de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (Cirh) et l'utilisation du fonds Petrocaribe.
« Quelque 393 millions de dollars, dit-il, ont été engagés depuis la création du fonds sous la présidence de René Préval dans le cadre d'un accord avec le Vénézuela d'Hugo Chavez. Les fonds Petrocaribe ne sont pas différents de ceux de l'Usaid ou de l'Union Européenne », a indiqué Bellerive, un tantinet agacé par des interrogations pour le moins méchantes sur le fonds. « Je ne sais pas si c'est avec le président Chavez qu'ils ont des problèmes, s'interroge le chef du gouvernement démissionnaire ? A l'instar de toutes les autres coopérations, nous avons les mêmes obligations de gestion parce que les fonds Petrocaribe rentrent dans le budget national ». Nous soumettrons, ajoute-t-il, les rapports tant à la Cour supérieure des comptes et du Contentieux administratifs qu'au Parlement ».
L’avenir de la CIRH C’était le deuxième sujet à l’ordre du jour de cette rencontre. L'avenir de la CIRH ?
Le chef du gouvernement a révélé que seulement 13% des 4.6 millions de dollars promis à New-York pour l'année 2010-2011 sont gérés par l'Etat haïtien ; 28% par les agences multilatérales ; 27% par les ONG et 31% en appui au gouvernement. La part du lion donnée aux Ong pousse certains parlementaires à entamer le processus de révision de la loi régissant ces organisations qui n'ont pas de compte à rendre à l'Etat haïtien. Au regard de la loi en vigueur, déplore le sénateur Kely C. Bastien, le ministère de la Planification et de la Coopération externe autorise le fonctionnement des ONG mais ne contrôle pas leurs activités. « Il faut revoir cette loi pour que l'Etat haïtien puisse contrôler les ONG, plaide l'ancien président du Grand Corps. Un groupe de sénateurs, notamment Steven Benoît, William Jeanty et Evalière Beauplan, sont intéressés pour que d'ici la fin du mois de juillet le document soit déposé au Parlement. La loi sur les ONG, dit-il, sera un élément clé dans l'avenir de la CIRH en octobre prochain.