Le championnat sud-américain par excellence, a débuté vendredi soir en Argentine. Les Haïtiens, pour la plupart fanatiques de l’Argentine et du Brésil, ont tout de suite commence à se grouper devant leur petit écran pour communier dans la passion du foot. Et la polémique est relancée. Entre le Brésil elt l’Argentine les coeurs balancent. La maorité des Haïtiens est putôt favorable au Brésil,mais les partisans de lArgentine sont aussi relativement nombreux. Pour les Haïtiens, fans inconditionnels du ballon rond, le championnat sud-américain est aussi une occasion d’oublier pour un mois les aléas du quotidien. Le rendez-vous est donné autour du petit écran pour regarder les matches, en solitaire, en famille ou entre amis. Certains réclament déjà de l’EDH, la compagnie haïtienne d’électricité, quelques heures de courant pour suivre les diverses rencontres. Le Copa America a débuté vendredi avec la rencontre Argentine-Bolivie.
Pressenti pour se succéder à lui-même comme chef de gouvernement, Jean-Max Bellerive a répondu, vendredi, à une convocation des commissions Anti-corruption et Justice du Sénat de la République. Le fonctionnement de la Commission intérimaire sur la reconstruction d'Haïti (Cirh) qu'il co-préside et l'utilisation du fonds Petrocaribe ont été à l'ordre du jour. Un lot de documents a été laissé aux parlementaires à la sortie du Premier ministre démissionnaire au salon diplomatique du Sénat. Pressenti pour se succéder à la tête de la Primature, Jean-Max Bellerive, secondé par son ministre de l'Economie et des Finances, rendait des comptes aux membres des deux commissions parlementaires sur le fonctionnement de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (Cirh) et l'utilisation du fonds Petrocaribe.
« Quelque 393 millions de dollars, dit-il, ont été engagés depuis la création du fonds sous la présidence de René Préval dans le cadre d'un accord avec le Vénézuela d'Hugo Chavez. Les fonds Petrocaribe ne sont pas différents de ceux de l'Usaid ou de l'Union Européenne », a indiqué Bellerive, un tantinet agacé par des interrogations pour le moins méchantes sur le fonds. « Je ne sais pas si c'est avec le président Chavez qu'ils ont des problèmes, s'interroge le chef du gouvernement démissionnaire ? A l'instar de toutes les autres coopérations, nous avons les mêmes obligations de gestion parce que les fonds Petrocaribe rentrent dans le budget national ». Nous soumettrons, ajoute-t-il, les rapports tant à la Cour supérieure des comptes et du Contentieux administratifs qu'au Parlement ».
L’avenir de la CIRH C’était le deuxième sujet à l’ordre du jour de cette rencontre. L'avenir de la CIRH ?
Le chef du gouvernement a révélé que seulement 13% des 4.6 millions de dollars promis à New-York pour l'année 2010-2011 sont gérés par l'Etat haïtien ; 28% par les agences multilatérales ; 27% par les ONG et 31% en appui au gouvernement. La part du lion donnée aux Ong pousse certains parlementaires à entamer le processus de révision de la loi régissant ces organisations qui n'ont pas de compte à rendre à l'Etat haïtien. Au regard de la loi en vigueur, déplore le sénateur Kely C. Bastien, le ministère de la Planification et de la Coopération externe autorise le fonctionnement des ONG mais ne contrôle pas leurs activités. « Il faut revoir cette loi pour que l'Etat haïtien puisse contrôler les ONG, plaide l'ancien président du Grand Corps. Un groupe de sénateurs, notamment Steven Benoît, William Jeanty et Evalière Beauplan, sont intéressés pour que d'ici la fin du mois de juillet le document soit déposé au Parlement. La loi sur les ONG, dit-il, sera un élément clé dans l'avenir de la CIRH en octobre prochain.
Le Président a eu des rencontres pendant tout le week-end avec les présidents de la chambre basse et du sénat On dit que le nom du premier ministre désigné sera connu dès ce lundi. Le président aurait d'abord fourni une liste de 15 noms aux parlementaires et se seraient fixés par la site `3, après consultations avec les membres du parlement. Ces trois noms sont l'ex-ministre de la justice Bernard Gousse, l'ex-candidat à la présidence Jean Henry Céant et le premier ministre démissionnaire Jean Max Bellerive. Donc on attend donc de connaitre le nom de la personne choisie.
La date du voyage est fixée au mercredi 6 juillet et le chef de l’état sera absent du pays pendant une dizaine de jours. Ce voyage le mènera en Espagne, en France, en Belgique et également e Grande Bretagne.
Le but de ce voyage est de promouvoir l’image d’Haïti afin d’y attirer des investisseurs potentiels. Il faut trouver des debouches économiques et financier en faveur de la relance de l’économie nationale ( Haïti Libre). Le Président Martelly s’entretiendra avec des chefs d’État et de gouvernement des pays visités, ainsi qu’avec divers investisseurs potentiels. Le Chef de l’État entend motiver les investisseurs intéressés, rassurer les traditionnels bailleurs et inciter les touristes et potentiels consommateurs à avoir confiance dans « l’image de marque » d’Haïti.
Ce sera, également l’occasion pour le Président de refaire l’image, trop longtemps ternie, d’Haïti, à l’extérieur, mais aussi le temps de renforcer les relations bilatérales avec la plupart des pays d’Europe en vue d’obtenir le maximum de collaboration.
La relance de l’économie Nationale passe nécessairement par la production, la création de marché pour Haïti, le renforcement des relations bilatérales et la promotion de l’image de marque d’Haïti à travers le monde. Le Président s’y applique avec toute son énergie et demande l’appui de tous
L’ex-ministre de la Justice du gouvernement intérimaire de 2004, Bernard Gousse, a été désigné par le Président Michel Martelly pour devenir le prochain premier ministre d’Haïti. Les avis sont partagés concernant ce choix. Il y a une opposition anti-Gousse au Parlement mais des négociations one eu lieu et du cˆøté du president Martelly, on est confiant. La lettre de désignation de Bernard Gousse a été rédigée depuis une semaine mais n’a pu être acheminée au Parlement en raison des discussions qui se poursuivaient. M. Gousse est diplômé en Droit et Relations internationales. Il a été ministre de la Justice (2004-2006) et enseigne à l’Université.