Elles sont de taille ces révélations ! Elles ont été faites sur les ondes de la station Vision 2000 le vendredi 28 Septembre dans la soirée. Maitre Jean Renel Sénatus a accusé son ministre de tutelle, Jean Renel Sanon de lui avoir passé des orders pour le moins “ illégaux”. Il a parlé de signer 36 mandats d’amener contre des personnes le jour mème de leur arrestation. “. Il m’a dit de mettre comme motif : complot contre la sûreté intérieure de l’Etat et association de malfaiteurs.” J’ai refusé d’exécuter cet ordre car je ne ferai pas ce que la loi ne m’autorise pas à faire. Pour Me Sénatus, son refus d’exécuter cs ordres serait à la base de sa révocation, jeudi. « Mon ministre de tutelle m’a demandé d’aller poser les scellés sur un véhicule […], d’aller arrêter Me Mario Joseph dans son cabinet d’avocat. Je ne peux pas accepter ce genre de choses. Le ministre sait bien qu’il y a des choses qui ne relèvent pas de la compétence d’un commissaire de gouvernement ». Quant au ministre en question, il a precise aussi dans la presse que le commissaire du gouvernement Jean Renel Sénatus avait été démis de ses fonctions pour « insubordination » et « fautes administratives graves ». Dans la foulée, Jean Renel Sénatus a dénoncé l’actuel président du Conseil électoral permanent (CEP), objet de vives contestations, Josué Pierre-Louis, un proche du président Michel Joseph Martelly. « Vendredi matin, Josué Pierre-Louis m’a appelé pour me demander d’arrêter les avocats : Newton Saint-Juste et André Michel et d’envoyer le dossier au cabinet d’instruction en me disant si je fais cela je rendrais service à la première dame et au pouvoir. Une fois de plus j’ai refusé cet ordre de Josué Pierre-Louis ». Et Jean Renel Sénatus d’ajouter: C’est Josué Pierre-Louis qui est à la base de toutes les « mauvaises » choses que fait le président Martelly!
Ce Lundi 1er octobre, il était midi passé quand l’avion transportant le chef de l’état et sa délégation atterrit à l’aéroport Toussaint Louverture de Port-au-Prince. Une foule de supporters est là à l’attendre. Et le président annonce que puisque le peuple est là pour le recevoir, il va descendre dans la rue et rentrer en compagnie du peuple au Palais National. Les services secrets savent qu’il n’y aura aucun moyen pour eux de contredire l’ordre du président et le cortège à pied se forme. Ministres, parlementaires, directeurs généraux… emboitent le pas au président. Tout le monde à pied, tandis que les chauffeurs montent au volant des véhicules, seuls sans les propriétaires pour les emmener au Palais. La foule s’agrandit tout au long du parcours: Route de l’aéroport, Carrefour de l’aéroport, ruelle Nazon, Bois Verna jusqu’à l’arrivée au Palais National. Le président est rouge et s’éponge de temps en temps et devant le Palais, il s’adresse à la foule, pour lui faire savoir qu’il va se mettre au travail tout de suite pour leur donner satisfaction. Encore une fois donc les rues de la capitale ont été occupées. Mais cette fois par des citoyens Pro Martelly.
Ce jeune policier âgé de 33 ans n’a pas résisté au soleil et à la longueur du parcours: Aéroport-Palais National. Il s’est brusquement effondré et les efforts ont été vains de le ranimer. Sans doute souffrait il d’un problème cardiaque. Peut être l'ignorait-il ? Quel genre d'examens médicaux subissent les policiers avant d'être engagés? Mais d’une façon générale nos policiers manquent d’entrainement . Le policier décédé est Frandieu Pierre-Louis.
Le dimanche 30 Septembre, une manifestation pour marquer d’une pierre blanche le coup d’état du 30 septembre 1991 avait mis dans les rues de la capitale des centaines de manifestants. Toutes sortes de tendance se regroupaient et pas seulement les lavalassiens. On remarquait de grandes pancartes à l’effigie du Président Jean Bertrand Aristide. Des slogans étaient lancés et des cartes rouges décernées au président en exercice , vu , disaient les manifestants, « son incapacité » à travailler à l’amélioration des conditions de vie de la population. Les manifestants réclamaient dans la foulée le départ du Président Martelly, On a remarqué parmi les manifestants des députés, des sénateurs et des cadres d’autres formations politiques. Moïse Jean Charles était en tête, à cheval menant la foule en brandissant un drapeau bleu et rouge. On remarquait aussi la présence du député Arnel Bélizaire, celle de l’ex sénateur Turneb Delpé, celle de Paul Denis, ex ministre de la justice de la plateforme INITE. Tout ce monde demandait au président Martelly æde se ressaisiræ et de respecter la constitution.
Le président haïtien Michel Martelly annonce l'exécution de plusieurs programmes en vue de répondre aux revendications des citoyens relatives à la vie chère. Des programmes à court et long terme seront réalisés a laissé entendre le chef de l'Etat qui mentionne le lancement prochain d'un programme de distribution de plats chauds dans certains quartiers de la capitale. 5 mobiles distribueront en moyenne 10 000 plats par jours aux personnes vulnérables, explique t-il tout en confirmant la poursuite des rencontres entre les officiels du gouvernement et les importateurs de riz. Cette série de séance de travail vise à stabiliser les prix à court terme, promet M. Martelly rappelant le coût élevé des céréales notamment du riz sur le marché international. Parmi les options envisagées figurent la baisse de l'impôt sur les importations et la diminution de la marge de profit des importateurs. Dans le même temps le président Martelly insiste sur la nécessité de réaliser des campagnes de sensibilisation en vue de modifier les habitudes alimentaires des haïtiens. Il faut inciter nos compatriotes à consommer des céréales, tubercules et fruits produits localux, déclare le locataire du Palais National. Pour lui la relance de la production nationale est la meilleure option pour lutter contre la vie chère. L'augmentation de la production permettra de créer des emplois, dit-il tout assurant que cette voie garantira la souveraineté alimentaire du pays. Par ailleurs le gouvernement se propose d'intensifier des programmes d'assistance sociale tels Ti Manman Chéri et Aba Grangou en faveur des couches vulnérables.