Dans un décret présidentiel paru dans le journal officiel « Le Moniteur » daté du jeudi 17 mai 2012, 6 nouveaux Directeurs Généraux et 2 Directeurs Adjoints ont été nommés au sein de l’administration publique haïtienne...
M. Bernier Sylvain a été nommé Directeur Générale et Gamal Augustin a été nommé Directeur Adjoint de la Radio et de la Télévision nationales d’Haïti (RTNH). M. Sylvain était déjà à la tête de la Radio Nationale d'Haïti (RNH) et remplace le Directeur Pradel Henriquez en poste depuis 2006 à la TNH.
M. Emmanuel Piard est nommé Directeur du Centre Nationale d'Information Géospatiale (CNIGS).
M. Alix Célestin remplace Evens Charles à la Direction Générale de l'Administration Portuaire Nationale (APN).
M. Lionel Duvalsaint est nommé Directeur Général de la Direction Nationale de l'Eau et de l'Assainissement (DINEPA).
M. Luckner Remarais Directeur Générale du Bureau des Mines et de l'Énergie, remplace l'ingénieur Dieuseul Anglade à ce poste.
M. Fresnel Jean-Baptiste est nommé Directeur Général de l'Administration Générale des Douanes (AGD) et Clovis Noel au poste de Directeur Général Adjoint.
Le ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, M. Réginald Paul, a présidé, le jeudi 24 mai 2012, la cérémonie de remise de bibliothèques mobiles aux directeurs départementaux. Cette cérémonie s'est déroulée en présence des directeurs techniques, des hauts cadres du MENFP, du coordonnateur a.i. du projet Education pour tous (EPT), M. Fritz Frédéric, de M. Délima Pierre, spécialiste en renforcement institutionnel et d'autres employés de ce projet et du représentant de la Banque mondiale, M. Patrick Ramanantoanina.
Dans son intervention, le ministre Paul a mis l'accent sur l'importance de la lecture pour l'apprentissage des enfants, particulièrement au cours des quatre premières années de l'école fondamentale. A cet effet, il a annoncé que la lecture sera le thème central de la prochaine rentrée scolaire au cours de laquelle un investissement particulier sera consenti pour l'accompagnement des enfants et des professeurs. M Paul a profité de l'occasion pour remercier tous les partenaires qui ont contribué à la mise en oeuvre de ce projet, particulièrement la Banque mondiale pour son support à l'amélioration de la qualité de l'éducation en Haïti.
Le ministère de l’environnement en partenariat avec l’Organisation des Nation-Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO) ont organisé jeudi un atelier visant à mobiliser des ressources pour créer la première réserve biosphère au niveau du morne La selle. (hpn)
Le ministre de l’environnement Joseph Ronald Toussaint a fait savoir que le projet compte mobiliser environ 20 millions de dollars américains. Selon lui, l’UNESCO devrait au mois de juillet déclarer qu’Haïti détient sa première réserve de biosphère.
L’atelier vise à sensibiliser des secteurs de la vie nationale sur l’importance d’une telle initiative, a indiqué M. Toussaint, précisant que le projet se réalisera dans le cadre d’un programme international de l’Unesco qui encourage des pays à créer des réserves naturelles.
« Cette réserve de la biosphère doit faciliter une cohabitation harmonieuse entre la population et les ressources naturelles », a déclaré le ministre de l’environnement.
La réserve de la biosphère la Selle comprendra notamment une partie du Parc la visite, de Foret des pins et le lac Azuei, a-t-il informé.
Pour sa part le ministre de l’éducation nationale Reginald Paul a applaudi cette démarche et a rappelé que la protection et la préservation de l’environnement constituaient l’un des 4 E de la politique de développement du président de la République.
« La protection et la sauvegarde de nos sites naturelles doit être le résultat d‘un engagement citoyen et patriotique en milieu rural comme en milieu urbain » a conclu le titulaire du MENFP.
La représentante de l’UNESCO en Haïti Dayana Mousquera a félicité le gouvernement pour avoir accepté la proposition de créer une réserve de biosphère en Haïti.
Le ministre des TPTC (Travaux Publics, Transport et Communication) Jacques Rousseau a procédé, lundi 28 mai 2012, à l’installation de M. Joseph Lionel Duvalsaint comme nouveau Directeur Général de la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA). M. Duvalsaint succède à l’Ing Gérald Jean Baptiste à la tête de l’institution.
La cérémonie d’installation s’est déroulée dans les locaux de la DINEPA en présence de nombreux invités, des employés de l’institution, de la presse…etc.
Un article de Lio Kiefer, 17 Mai 2012 ( Voyager avec Lio Kiefer : Haïti un pays singulier qui se conjugue au pluriel
Article positif , si l’on peut dire et qui parle entre autre de l’avenir touristique du pays :
Malgré un départ difficile, le président Martelly place le tourisme comme une valeur ajoutée, une pierre angulaire de l’édifice de reconstruction économique du pays. La France, les États-Unis, le Canada, l’Italie placent le tourisme comme une source de revenus nécessaire.
Les actions de la ministre du Tourisme haïtien en sont la preuve. Stéphanie Balmir Villedrouin, est une ardente, une négociatrice, une volontariste. Entourée d’une équipe de jeunes dîplomé(es) qui ont la rage au ventre et l’avenir en guise de passeport.
Hier, la ministre a rencontré Charles Castel, le gouverneur de la Banque de la République d’Haïti (BRH), pour la mise en place d’un programme de financement pour le secteur touristique. Elle a aussi tenu une réunion de travail avec la Banque Mondiale, qui est prête à investir 40 millions de dollars américains pour la réhabilitation de la Citadelle et la création d'une unité de gestion du Parc National Historique.
Elle revient au Québec, pour rencontrer des tours opérateurs et des agences de voyages.
Donc, l’avenir est prêt, les talents sont là, les volontés nouvelles sont activées. Par contre, il faudra que celles et ceux qui relèvent de privilèges depuis des lustres, commencent à lâcher du lest. Il faudra que la société civile se réunisse et ne se réfugie pas dans le clanisme. Il faudra que la religion parle de vaudou.
Il faudra que les Haïtiens de l’intérieur et ceux de l’extérieur croient en leurs valeurs plurielles.
Qui die tourisme, pense à l’insécurité… Il faut pouvoir assurer la sécurité des visiteurs et de la population en général. Que dit l’article concernant la sécurité dans le pays :
« Il faut cesser de penser qu'Haïti est un coupe-gorge.
Pour preuve personnelle, je me suis fait voler tout mon matériel électronique au Costa Rica, soudoyer de l’argent au Mexique au péage de l’autoroute, et réclamer 300 $ par la police de Margarita pour port de ceinture oublié. On m’a défoncé une villa en Martinique, la même chose en Jamaïque. Un policier de République dominicaine m’a intimé de le prendre en auto-stop avec une poule vivante sur le siège arrière qui s’est libéré de tout son stress sur la banquette arrière.
Et mon filleul, qui se voulait photographe en bateau-stop, s’est vu obligé de cesser son périple, après avoir été enlevé au Nicaragua, et dépouillé de toute forme de travail, la violence en sus.
Selon les chiffres de l’UNODC (Office des Nations Unies contre la drogue et la crime). Haïti est un des pays avec le moins d’insécurité dans les Caraïbes. En tête de ce palmarès du nombre d’homicides pour 100 000 habitants, la Jamaïque, les Îles Vierges américaines, Trinidad, la Barbade, Porto Rico, Sainte Lucie et la Rép dominicaine. Sur un total de 21 destinations, Haïti se trouve en 17e place, juste devancée par Anguilla, la Barbade, Cuba et la Martinique. »
Et puis les ONG dont l’auteur ne pense pas beaucoup de bien. Il écrit ceci :
« les ONG aujourd’hui, à Haïti, commencent à être une plaie. Avant le tremblement, les ouragans, le choléra, les ONG étaient là et c’était plutôt bien. Aujourd’hui, j’ai rencontré un paquet de responsables ou pas d’ONG du monde entier. Ils ont inventé une nouvelle fonction, le colonialisme humanitaire.
Une femme, nommée Cindy, du Texas, me disait dans le coin de Port-Haïtien, qu’elle avait un dispensaire dans les parages, mais qu’elle voulait ouvrir une succursale là et là. Une sorte de Jean Coutu de l’humanitaire. Chacun ou chacune a ses serviles du ménage, de la bouffe…
Avec un 20 dollars venu des Yankees ou du Canada, t’as 4 bonnes à plein temps pendant une semaine.
C’est quand même étonnant d'avoir rencontré beaucoup d’ONG pendant une semaine, dans les bars et restos branchés de Pétion-Ville, ou en week-end dans tous les hôtels que j’ai visités (c’est vrai que venir en aide aux nécessiteux fatigue).
Dans mon village de Rawdon, je connais une madame qui fait dans l’humanitaire, pour surtout espérer avoir un poste à l’UNESCO. La madame aime modérément les enfants, mais à Haïti, elle est vue comme une queen de la cutie et couchotte avec un médecin local. Elle voudrait surtout acheter des terres, pour du profit… Elle aime tellement le pays!
Ou une autre, Française, qui s’est déclarée prêtresse vaudou et qui fait des conférences en Europe sur l’art de vivre en harmonie avec les plantes.
Les ONG fabriquent un assistanat pour la population et pour l’hôtellerie et la restauration chic locales. Pas tous, bien sûr, mais un paquet…
Je ne conclus rien, mais j’ai vu plusieurs pays; Port-au-Prince en est un… Plus difficile, encore abîmé, mais déjà partiellement nettoyé. Les vies ont repris, les enfants chahutent, les parents sont un peu inquiets, mais on a repris le chemin de ou des amours.
Un article à lire . je vous en rappelle le titre : Haïti un pays singulier qui se conjugue au pluriel.