Le candidat du parti au pouvoir Danilo Medina a remporté les élections présidentielles. (Le Monde) Le candidat du parti au pouvoir en République dominicaine, Danilo Medina, a remporté l'élection présidentielle de dimanche face à l'ex-président social démocrate Hipolito Mejia, selon des résultats quasi complets publiés lundi. Un second tour ne semble pas nécessaire. "Parti révolutionnaire dominicain (PRD) et alliés: 1'918'877 voix soit 47%, Parti de la libération dominicaine (PLD, libéral, au pouvoir) et alliés: 2'090'574 voix, soit 51,2%", a indiqué la Commission électorale. Ces résultats portent sur 90,62% des plus de 14'000 bureaux de vote dépouillés. M. Medina, soutenu par une coalition de quatorze partis, semble donc bien parti pour être élu face à cinq autres candidats, dont Hipolito Mejia, personnalité charismatique de 71 ans qui avait été au pouvoir de 2000 à 2004, sans qu'il y ait besoin d'un second tour, le 24 juin. Le candidat libéral avait déjà affiché son optimisme dimanche après avoir voté dans un collège du sud de la capitale dominicaine. Dans un sondage commandé ces derniers jours, "nous avions environ 11 points d'avance et cela se vérifie sur l'ensemble du territoire national", s'était-il félicité devant journalistes et partisans. "Petits incidents" La Commission électorale n'a pas donné de chiffres de participation à cette journée électorale au cours de laquelle quelques irrégularités ont été relevées. Quelque 15'000 militaires et policiers ont été déployés dimanche pour assurer un scrutin sans heurts. Pendant la campagne, marquée par des violences politiques ayant fait deux morts, M. Mejia avait dénoncé l'intervention de policiers et militaires auprès de ses militants pour tenter l'influencer leur vote. "Heureusement, l'Organisation des Etats américains (OEA) et le président ont fait ce qu'il fallait" pour que l'élection se déroule sans intimidations, a-t-il déclaré dimanche. De son côté, le chef de la mission d'observation de l'OEA, l'ex-président uruguayen Tabare Vazquez, a seulement relevé "de petits incidents inhérents à tout processus électoral", et salué le "sens civique et la foi démocratique" des Dominicains. Les principaux thèmes traités durant la campagne ont été le coût de la vie, l'éducation, le chômage, la corruption et l'insécurité. Saint Domingue compte dix millions d'habitants, dont un tiers vivent sous le seuil de pauvreté
Plus de 50 hommes et femmes, dont deux ressortissants américains, arrêtés vendredi 18 mai en compagnie des présumés anciens militaires haïtiens, ont été entendus lundi par le commissaire du gouvernement Jean Renel Senatus. Ces individus font l’objet de plusieurs chefs d’accusations, dont association de malfaiteurs et complot contre la sûreté intérieure de l’Etat. Le commissaire du gouvernement Jean Renel Senatus a auditionné lundi près de 53 individus appréhendés vendredi dernier alors qu’ils organisaient une marche pour réclamer la remobilisation des anciennes forces d’armées d’Haïti. Selon M. Senatus, ces personnes seront poursuivies pour plusieurs chefs d’accusation comme association de malfaiteur, usurpation de titre, complot contre la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’arme à feu et tentative d’assassinat. Le chef du parquet a confirmé la présence parmi les personnes interpellées des deux étrangers, se disant de nationalité américaine. L’un des étrangers, a précisé M. Senatus, serait de mèche avec ‘des bandits notoires de la capitale’ et aurait participé dans plusieurs actes de banditisme dans le pays. L’autre étranger jouait, selon le commissaire du gouvernement, un rôle de formateur pour les soi-disant anciens militaires et jeunes recrues qui occupaient plusieurs bases à travers les pays depuis un peu plus de 4 mois. Toutefois, M. Senatus affirme n’avoir pas encore confirmé la nationalité de ces deux étrangers auprès de l’ambassade américaine en Haïti.
Miami: Jean René Duperval condamé à 9 ans de prison
Le quotidien The Miami Herald dans un article paru le lundi 21 mai, révèle que l’ex fonctionnaire de la Teleco, Jean René Duperval, a écopé d’une sentence de 9 ans de prison pour avoir accepté des pots de vin totalisant 500 mille dollars. C’est un juge de la Cour fédérale, à Miami, qui a prononcé la sentence lundi. Jean René Duperval était un des directeurs de la Téléco.
Le procès a eu lieu en Mars dernier et la sentence a été prononcée ce lundi 21 Mai. Le juge n’a pas hésité à doubler la sentence étant donné la valeur des pots de vin reçus par l’accusé. Le juge a aussi ordonné à Jean René Duperval, âgé de 45 ans, de payer le montant des pots de vin reçus au gouvernement américain. Duperval a cependant déjà utilisé l’argent pour l’achat de sa résidence à Miramar (Floride) et pour financer les plans de collège de ses trois enfants. L’épouse de Duperval, Ingrid, a essayé d’impressionner les hommes de loi en soulignant que son mari est un ingénieur diplômé d’une faculté américaine et qu’il appartient à une famille haïtienne respectable dont ldeux parents étaient des médecins. Elle a ajouté qu’elle aurait souhaité que le juge Martinez ait eu la chance de faire la connaissance de son mari en d’autres temps. Mais l’avocat de l’accusation, James Kouklos, avait une autre version. Pour lui, Jean René Duperval avait vu le jour avec une cuiller d’argent dans la bouche. En un mot un fils de riche. “Et qu’a-t-il fait ?“, s’est exclamé le procureur. Il a exploité la situation pour obtenir une position importante au sein de la compagnie nationale de télécommunications d’Haïti (TELECO). Le Miami Herald rappelle aussi qu’en Mars le tribunal fédéral de Miami avait également prouvé que deux compagnies de télécommunications américaines, Cinergy et Terra, s’étaient assurées des appels long distance à des prix avantageux, grâce aux pots de vin versés à Duperval et à d’autres complices. Jean René Duperval est le premier haut fonctionnaire haïtien à avoir été condamné sous l’égide de la loi nommé Foreign Corrupt Practices Act. Cette loi interdit à des citoyens américains de payer des pots de vin à des responsables étrangers. Rappelons que l’ancien boss de Duperval à la Téléco, Patrick Joseph, a quant à lui plaidé coupable lors d’un procès analogue. Patrick Joseph, 50 ans, est aussi devenu le principal témoin du département américain de la Justice. Il aurait impliqué l’ex-président Jean-Bertrand Aristide dans le dossier des pots de vin de la Teleco. Mais aucune déclaration officielle n’a été faite jusqu’à présent à ce sujet par les autorités judiciaires américaines. En Mars, le père de Patrick Joseph, 50 ans, a été assassiné à Port-au-Prince Venel Joseph, 80 ans, était gouverneur de la Banque Centrale d’Haïti (BRH) durant l’administration Aristide de 2001 à 2004. Son chauffeur a survécu à l’embuscade. Pour raisons de sécurité, la dépouille de Venel Joseph a été transportée à Miami où ont eu lieu les funérailles.
Le gouvernement a fusionné la Radio et la Télévision nationale d'Haïti, les deux médias d'état ont maintenant une nouvelle et unique direction de nouveaux directeurs généraux ont été nommés dans l'administration.
M. Bernier Sylvain directeur de la RNH (Radio nationale d'Haïti) est désormais directeur général de la RNTH, la Radio et la Télévision nationales. Gamal Augustin est le directeur général adjoint de la RTNH.
Voici la liste des nouveaux directeurs généraux:
Bobby Emmanuel Piard : Directeur général du Centre national d'information geospatiale (CNIGS)
Alix Célestin : Directeur général de l'Autorité portuaire national (APN)
Lionel Duvalsaint: Directeur général de la direction nationale de l'eau potable (DINEPA)
Ludner Remarais: Directeur général du bureau des mines et de l'énergie
Fresnel Jean-Baptiste: Directeur général de l'Administration générale des douanes (AGD)
Le commissaire du gouvernement Jean Renel Senatus a auditionné lundi près de 53 individus appréhendés vendredi dernier alors qu’ils organisaient une marche pour réclamer la remobilisation des anciennes forces armées d’Haïti. Selon M. Senatus, ces personnes seront poursuivies pour plusieurs chefs d’accusations comme association de malfaiteur, usurpation de titre, complot contre la sûreté intérieure de l’état, détention d’arme à feu illégale et tentative d’assassinats. Le chef du parquet a confirmé la présence de deux étrangers se disant de nationalité américaine parmi les personnes interpellées. L’un des étrangers, a précisé M. Senatus, serait de mèche avec des bandits notoires de la capitale et aurait participé dans plusieurs actes de banditisme dans le pays. L’autre étranger jouait, selon le commissaire du gouvernement, le rôle de formateurs pour les anciens militaires et jeunes recrues qui occupaient plusieurs bases à travers le pays depuis un peu plus de 4 mois. Toutefois, M. Senatus affirme n’avoir pas encore prouvé l’authenticité de la nationalité de ces deux étrangers auprès de l’ambassade américaine.