L’ancien président Jean-Claude Duvalier doit se présenter à une audience judicaire pour des accusations de violations des droits humains ou bien être arrêté prévient Amnesty International, alors qu’il existe des inquiétude quant à la possibilité qu’il quitte le pays après avoir récemment reçu un passeport diplomatique. Jeudi dernier M. Duvalier – connu sous le nom de « Bébé Doc » – a refusé pour la troisième fois de se présenter devant la justice. Le juge de la Cour d’appel a reprogrammé une audience pour le 28 février et a ordonné au Commissaire du gouvernement – ministère public – de le présenter devant la Cour lors de cette audience. L’audience d’hier était censée examiner un appel formé par les victimes de violations des droits humains contre la décision en janvier 2012 d’un juge d’instruction de ne pas poursuivre en justice Jean-Claude Duvalier pour les allégations sérieuses de violations des droits humains, qualifiables de crimes contre l’humanité, notamment actes de torture, meurtres et disparitions, commises durant ses années au pouvoir. « Jean-Claude Duvalier ne peut pas rester hors de porté de la justice, » selon Béatrice Vaugrante, déléguée d’Amnesty International qui était présente lors de l’audience. « Les autorités d’Haïti ont le devoir de tout faire pour s’assurer qu’il se présente devant les tribunaux pour répondre des violations systématiques qui ont eu lieu durant sa présidence. S’il persiste à ne pas se présenter aux audiences, il doit être arrêté. » Les avocats de M. Duvalier ont essayé de retarder la procédure devant la Cour d’appel en formant lundi dernier un pourvoir devant la Cour de cassation contre la décision de la Cour d’appel de reconnaitre le 7 février la qualité de partie civile des plaignants. Néanmoins la Cour d’appel a refusé de suspendre la procédure à cet effet. « Le fait que le Commissaire du gouvernement reçoive directement ses instructions du pouvoir exécutif, il y a désormais un risque que le mandat ne soit pas exécuté ». Outre les retards et le manque d’indépendance du ministère public, Amnesty International est préoccupé par le fait que la Cour d’appel ne semble pas être en possession du dossier complet qui était antérieurement entre les mains du juge d’instruction. Il est également extrêmement préoccupant que les familles de victimes d’exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées ainsi que les survivants d’actes de tortures qui ont eu lieu alors que Jean-Claude Duvalier était a la tête du pays n’ont pas encore eu la chance d’être entendues par la Cour d’appel. « Les témoignages des victimes et de leur familles sont extrêmement poignants et évocateurs. Il est essentiel que toutes les pièces et preuves qui ont été récoltées soient mises a la disposition de la Cour et que les voix des victimes soient entendues », dit Mme. Vaugrante. Jean-Claude Duvalier est rentré en Haïti en janvier 2011 après 25 ans d'exil en France. Les autorités haïtiennes l’ont alors inculpé de détournement et de vol de fonds publics commis durant sa présidence, puis, plus tard, de crimes contre l’humanité – notamment pour des actes de torture, des exécutions, des détentions arbitraires et des disparitions forcées survenus entre 1971 et 1986. En janvier 2012, le juge d’instruction chargé de l’affaire a décidé de juger l’ancien président pour détournement de fonds publics uniquement, affirmant que les crimes contre l’humanité qui lui étaient reprochés étaient prescrits aux termes du droit haïtien. Note pour les éditeurs Une déléguée d’Amnesty International à Port-au-Prince participera aujourd’hui à une conférence de presse avec plusieurs organisations nationales et internationales de droits humains. La conférence de presse aura lieu dans le bureau du Réseau National de Défense des Droits Humains, 9 Rue Rivière, Port-au-Prince. Pour de plus amples informations : A Port-au-Prince : Béatrice Vaugrante, directrice d’Amnistie Internationale Canada (section francophone) + 5094878 7596 et +1 514 8142800 A Londres : Josefina Salomon, +44 207 413 5562, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Note de Presse Port-au-Prince, vendredi 22 Février 2013 : Le Bureau de Communication de la Présidence porte à la connaissance du public que le Secrétariat Général du Palais National a reçu et accepté, le lundi 18 Février 2013, la démission de M. Karl Jean-Jeune comme employé de ladite institution.
Sous les auspices de Religions pour la paix, le président Michel Martelly a rencontré, vendredi soir au palais national, Salnave Exantus, Yves Benoît Jean-Marie et Patrick Métellus, les trois représentants contestés du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) au Conseil électoral. Il y a une lueur d'espoir pour le CEP. Ils ont fait montre d'une bonne volonté de dialoguer, a souligné Monseigneur Pierre André Dumas, coordonnateur de Religions pour la paix, qui a pris part à la rencontre. « Avant on pensait qu'ils ne voulaient pas dialoguer », a-t-il dit. Maintenant, après les avoir écoutés, le religieux pense le contraire. Religions pour la paix revient autour de la table de négociation dans son rôle de médiateur. Le coordonnateur de la plateforme interconfessionnelle se veut clair sur une chose. « La plateforme n'est pas là pour prendre position en faveur de telle ou telle partie », a indiqué au Nouvelliste Monseigneur Pierre André Dumas. Les religieux veulent tout simplement favoriser le dialogue en vue de trouver une sortie de crise, tout en priorisant les intérêts commun de la nation. Cette rencontre entre le chef de l'Etat et Salnave Exantus, Yves Benoît Jean-Marie et Patrick Métellus sous le regard de Religions pour la paix intervient à la suite de la demande officielle du président du CSPJ, Me Anel Alexis Joseph, invitant Michel Martelly à intervenir dans le conflit CSPJ Vs CEP, rappelled le quotidian Le Nouvelliste.
Le président et directeur général de l'Organisqation américaine pour des investissements à l'étranger (OPIC), Mme. Elizabeth L. Littlefield est attendue ce lundi en Haiti à la tête d'une délégation de représentants du groupe dans la Caraïbe pour rencontrer les autorités haïtiennes. Selon le service créole de la VOA (Voix de l'Amérique), pendant cette visite, la délégation de l'OPIC qui passera trois jours en Haïti, évaluera les opportunités d'investissements dans certains secteurs comme les infrastructures, l'énergie, la santé et la sécurité alimentaire. Au cours de son séjour en Haïti, Madame Littlefield en profitera pour lancer une initiative de logements en faveur de familles à faible revenu. Plus de 4.000 personnes pourront bénéficier de cette initiative qui facilitera des prêts à bas intérêts pour des familles et des petites entreprises qui avaient subi des pertes lors du séisme de 2010. A rappeler que l'Organisation (OPIC) avait aidé à reconstruire la minoterie endommagée lors du tremblement de terre. OPIC est une agence du gouvernement américain qui mobilise des capitaux privés pour aider à résoudre des problèmes critiques de développement dans les pays émergents. Elles soutient la politique étrangère des USA en permettant à de entreprises américaines d'investir dans ces pays et favoriser des opportunités de croissance à la fois aux USA et à l'étranger.
Elle a été ressentie lundi soir, vers les 7h30 . Selon les quartiers, les gens se sont précipités hors des maisons en criant ou bien n'ont rien ressenti. Mais ce qui frappe d'après un petit sondage réalisé par Mélodie FM, c'est que la secousse a été ressentie aussi bien à Bois Moquette, qu'à Thomassin ou bien en Plaine ou à Delmas, ou à Carrefour. Quelle a été l'intensité de cette secousse? Les gens ont volé les panneaux solaires installés au niveau des appareils de mesure de telles secousses, sans qu'il n'y ait eu la moindre sanction. Aussi Haïti n'est pas en mesure de déterminer l'intensité de la moindre secousse, Qu'un citoyen se permette de voler un tel panneau solaire qui aurait permis aux appareils de mesures de rester constamment fonctionnel dépasse tout entendement. Mais qu'un gouvernement ne fasse rien pour sanctionner pareil acte et ne fasse rien pour protéger à l'avenir ces appareils de mesure est encore plus grave. Tout autant que l'observatoire de République dominicaine n'aura pas révélé l'intensité de la secousse de ce soir, nous n'en saurons rien.