Une initiative de l’organisation baptisée ``Fòs patriyotik pou Respè Konstitisyon an`, Fopark qui entend ainsi marquer le 22e anniversaire du coup d’État sanglant du 30 septembre 1991 contre l’ancien président Jean-Bertrand Aristide, 7 mois après sa prise de fonction. Le porte-parole de cette organisation populaire, Rosny Timothée a insisté sur le fait que le coup d'Etat du 30 septembre était un coup d'Etat contre la democratie et qu'à ce compte tous les secteurs qui affirment lutter pour la democratie et le respect des droits de l'homme, doivent se sentir concernés par la commémoration de cette date et par cette journée de deuil. Il en a profité pour dénoncer la poursuite des persécutions politiques et les atteintes aux droits de l'homme. Rosny Timothée juge irresponsable la passivite de l’actuel président Michel Martelly devant la dégradation de la situation sociale, politique et économique du pays. L’activiste a pointé du doigt les nombreuses dénonciations de corruption dont font l'objet, selon lui, des membres du gouvernement et l’entourage du président Martelly. Récemment, plusieurs manifestations ou sit-in de l’opposition à Michel Martelly ont été dispersées à coup de gaz lacrymogènes par la police, alors qu'ils se déroulaient de façon pacifique.. Et c’est justement le comportement des policiers qui a poussé entre autres la commission justice et sécurité du Sénat à inviter le directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Godson Orélus à s’expliquer devant les membres du grand corps. L’audition devrait avoir lieu ce mardi, a confirmé le président de ladite commission Pierre Francky Exius qui annonce que plusieurs points seront à l’ordre du jour. Le parlementaire a notamment cité la dispersion des manifestations et sit-in de l’opposition par les agents du CIMO et de l’UDMO et le dossier des jeunes haïtiens revenus de l’Équateur pour lancer les nouvelles forces armées d’Haïti, après une formation de 10 mois. Il dénonce le comportement de plusieurs agents de l’institution policière qui agissent comme si la PNH était une institution politique.
27 septembre 2013 07H58 Le Parti Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens (FUSION) informe ses militants et le public en général qu’une délégation du Parti composée de la Présidente Edmonde SUPPLICE BEAUZILE, du Secrétaire Général Rosemond Pradel, du Vice-Président Alix RICHARD, du Secrétaire National à la justice Robert BEAUZILE et des Conseillers Spéciaux Serge GILLES et Robert AUGUSTE a rencontré aujourd’hui à sa demande, le Président de la République Joseph Michel MARTELLY. Celui-ci était accompagné de plusieurs de ses conseillers politiques. La FUSION a partagé avec le Chef de l’Etat ses préoccupations et ses inquiétudes sur la dégradation de la situation politique qui a engendré des crises multiples qui menacent la stabilité du pays et le système démocratique. Les discussions ont été franches et les points de vue des uns et des autres ont été exprimés dans une ambiance empreinte de cordialité. La FUSION a fait remarquer au Chef de l’Exécutif qu’il est important de prendre toutes les dispositions pour éviter au pays de sombrer dans le chaos. La FUSION a insisté sur la nécessité pour la Présidence d’envoyer des signaux d’apaisement susceptibles de décrisper le climat politique et de favoriser le démarrage d’un dialogue sans exclusive avec les forces politiques et l’ensemble des secteurs de la vie nationale. La FUSION a réitéré sa proposition d’une large concertation en vue d’aboutir à la signature d’un pacte de gouvernabilité ou tout au moins de parvenir dans l’immédiat à un accord politique. Le Président a confirmé sa détermination à poursuivre dans la voie du dialogue pour débloquer la situation. La FUSION demeure convaincue que la meilleure formule de sortie de crise ne réside pas dans la confrontation permanente mais dans le dialogue constructif et dans la recherche de consensus suffisants sur les questions essentielles. Port-au-Prince, le 23 septembre 2013 Edmonde SUPPLICE BEAUZILE Présidente
La proposition faite par le Chef du Gouvernement haïtien dans le cadre de son discours à la tribune officielle des Nations Unies visant à créer une commission mixte entre l'ONU et Haïti pour étudier les voies et moyens, en vue d'éradiquer la maladie du choléra à été acceptée. Des experts de l'ONU arriveront en Haïti les 10 et 11 Octobre prochains.
Le Salon du Livre, ( Bookfair) de Little Haiti a été un succès. Succès, tant par la varitété des activités, la qualité des présentations, la qualité de la nourriture que par la quantité de visiteurs ayant fait le déplacement pour participer au Premier Salon du Livre organisé par Sosyete Koukouy en association avec Mapou Cultural Center. Cela s’est passé en plein Coeur de Little Haiti, le quartier haïtien de Miami. Les auteurs en signature étaient fort nombreux, installés sous des tentes ou bien sur la galerie du Little Haiti Cultural Center. Ils présentaient leurs ouvrages et faisaient la causette avec leurs lecteurs, tout en vendant leurs livres. Pour une première, c’en est une, nous a confié Lochard Noël. J’ai vendu une vingtaine de mes livres. Et ceci un dimanche et dans Little Haiti. Edwidge Danticat était aussi très satisfaite. Elle semble avoir particulièrement appréciée le fait que le Salon avait lieu en plein Coeur de Little Haiti, un quartier menacé de disparition avec l’extension que prend de plus en plus de Design District. Marleine Bastien a beaucoup insisté sur la bataille menée par les leaders de la communauté pour que soient fixés définitivement les bornes de Little Haiti, qui dans certains quartiers devient Little River. Les conférenciers ont été Anthony Georges Pierre ( Haitian History 1804 to Present), Edwidge Danticat ( Prayer to See Light ) , une presentation de son tout dernier livre, Jean Claude Exulien sur l’Importance de la Lecture , Educa vision sur Publishing Procedure ad good Practice for authors, tandis que Maude Heurtelou a entretenu le public sur : How to publish an E-Book Workshop . Quant aux enfants, ils en ont eu pour leur compte ! Les éclats de rire n’en finissaient pas devant les prouesses, les tours de magie de Fritzner, qualifié par eux de Magicien exceptionnel. Quant à Lucrèce Louinis, accompagnée au tambour par son mari le contact s’est tout de suite établi avec son public qui réagissait aux chansons ou aux comptes qu’elle tirait ! Enfin il y a eu Liliane Nerette LOUIS qui a révélé à son jeune public les secrets de la préparation des beignets…Et les enfants n’en finissaient pas de goûter et de goûter…ces beignets tout chauds saupoudrés de sucre ! Et pour ceux qui avaient faim, il y a avait Leelas’ Restaurant présente avec des plats succulents allant du griot - bananes, poulet barbecue en passant par la chiquetaille de lambi. La prochaine fois, il faudra penser à aménager un petit coin resto avec tables et chaises pour éviter à ceux qui voulaient déguster ces spécialités bien de chez nous de le faire debout ! Cela a représenté beaucoup d’efforts pour les organisateurs et la satisfaction du public a constitué le meilleur des remerciements.
Manifestations du 30 Septembre Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi dans les rues de Port-au-Prince pour dénoncer la mauvaise gestion du gouvernement en place, et réclamer la tenue d’élections dans le pays avant la fin de l’année. Les manifestants ont sillonné plusieurs rues de la capitale en lançant des slogans hostiles au Président Michel Martelly et au Premier ministre Laurent Lamothe, certains réclamant le départ du chef de l'Etat. Plusieurs leaders politiques notamment Turneb Delpé (MOPOD), l’ancien député Gérald Gilles, le député Levaillant Louis Jeune (INITE), la coordonnatrice générale de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse ont été remarqués sur le parcours de la manifestation. A l’autre bout de la capitale, et partie de la Place Jérémie, se déroulait une autre manifestation moins dense et opposée à la première donc indirectement favorable au pouvoir en place. A la tête de cette deuxième démonstration on retrouvait le responsable du Conasovic, un groupe qui avait milité contre le pouvoir Lavalas en 2004. Ces manifestations prennent pour prétexte le 22e anniversaire du coup d'Etat du 30 septembre 1991 qui avait forcé à l’exil le premier président démocratiquement élu Jean-Bertand Aristide. Arrivée près du palais presidential, la manifestation de l’opposition a été dispersée à coups de gaz lacrymogène et de tirs par les unités spécialisées de la police.