CAP-HAITIEN: Les murs du Lycée National Philippe Guerrier badigeonnés de matières fécales! Lycée National Philippe Guerrier Les abords et les murs du Lycée National Philippe Guerrier du Cap-Haitien ont été retrouvés badigeonnés de matières fécales, le mercredi 09 Octobre 2013. Des monticules de pneus utilisés pour ériger des barricades durant la nuit y ont aussi été remarqués. Mis a courant de cette situation, le nouveau directeur du Lycée a fait appel au service des Pompiers et à la Police locale pour un nettoyage des lieux. Selon Me Ronald Jules, grâce à la diligence des sapeurs pompiers, les abords du lycée ont été nettoyés à grand renfort d’eau. Cependant, il était 11 heures, que l’deur persistait. Le mouvement n’a pas été revendiqué officiellement, mais Me Ronald Jules et Justin Météllus, le DDN de l’Éducation du Nord pointent du doigt le Censeur Charles Louis et le surveillant general Débelmar Théophile. D’après les explications du DDN de l’Éducation du Nord, Me Météllus, ce mouvement serait une façon pour le Censeur Louis de manifester sa frustration de n’avoir été promu à la tête du lycée, un poste qu’il convoitait depuis la mise en disponibilité de l’ancien directeur Michelin Saintilus. L’intéressé aurait entrepris de multiples démarches qui, malheureusement pour lui n’ont pas abouti. Alors badigeonner les murs du Lycée de matières fécales est une façon comme une autre de manifester son mécontntement. Cela semble être une vilaine habitude des capois. On a encore en mémoire le badigeonnage des murs de la cathérale du Cap Haïtien…
Le Gouvernement Martelly/Lamothe ne serait pas engagé dans la constitution d’une nouvelle Armée, mais plutôt dans celle d’une « Force de défense civile », selon le Ministre de la Défense Les 41 jeunes formés en Equateur et actuellement en stage à la base militaires équatorienne à Petite-Rivière de l’Artibonite ne constituent pas l’embryon d’une nouvelle Armée, mais plutôt les premiers éléments d’une Force de défense civile, selon des déclarations faites mercredi à ce sujet au micro de Kiskeya par le Ministre de la Défense, Jean Rodolphe Joazile. Cette Force de défense civile devra assurer la surveillance des frontières et la sécurité de la population, notamment au moment des catastrophes, ajoute-t-il. Les 41 jeunes sont d’ores et déjà considérés comme des employés du Ministère de la Défense, a déclaré M. Joazile sans préciser de quelle provision légale dispose son Ministère pour se doter d’une quelconque force publique. Un plan de 3 ans pour la mise en place de cette Force de défense civile a été conçu, informe le titulaire de la Défense, estimant que le pays ne dispose pour le moment pas des moyens de constituer une Armée avec toutes les composantes de celle-ci. Pour le moment, les 41 jeunes techniciens accompagnent le contingent militaire équatorien dans la construction de routes et d’écoles à Petite-Rivière de l’Artibonite, indique Joazile. De nombreux pays amis d’Haïti sont déjà prêts à apporter leur contribution à la constitution de la Force de défense civile. Le Ministre de la Défense cite le cas du Brésil qui serait prêt à signer un accord avec Haïti pour la formation de 500 jeunes devant faire partie de la Force de défense civile. Le Ministre s’est enfin félicité d’avoir pu verser des indemnités aux militaires démobilisés, dans le cadre de l’engagement pris envers eux par l’Etat depuis le gouvernement de transition Alexandre/Latortue
AHP - La République Dominicaine a été une nouvelle fois sur le banc des accusés lors des sessions de travail de la XVIIIème période extraordinaire de la Cour Interaméricaine des droits de l’homme. Cette session s’est tenue dans la capitale Mexicaine les 8 et 9 octobre. Les audiences ont abordé le dossier des rapatriements massifs et discriminatoires de citoyens haïtiens et dominicains noirs de 1994 à 2000. La cour a écouté les témoignages des victimes, de leurs représentants ainsi que des officiels et experts de l’État dominicain. Parmi ces derniers, des promoteurs de l’ anti-haïtianisme en République Dominicaine. « Ce qui pourrait paraitre contradictoire aux intérêts de la République Dominicaine, par devant une cour internationale doit être considéré comme un choix délibéré, un signal de tolérance de l’ anti-haïtianisme d’État qui devrait nous préoccuper » a affirmé Edwin Paraison, directeur exécutif de la Fondation Zile. Manuel Nuñez Asencio, un intellectuel , professeur à l’ académie diplomatique logée à la chancellerie dominicaine, mène depuis des années une campagne de dénigrement contre Haïti et la communauté haïtienne à partir d’ espaces officiels. Asencio est persuadé de l’existence d’un plan de fusion des deux pays mis au point par un secteur de la communauté internationale et se réalisant petit à petit par une invasion pacifique du territoire dominicain par les haïtiens venant y chercher du travail. Récemment, Nuñez Asencio était a la tète d’ une marche publique contre la présence haïtienne à Bavaro, une communauté touristique située à l' Est de la République Domincaine. De façon insolite, cette manifestation a été appuyée par le Directeur de l’ immigration, Jose Ricardo Taveras, secrétaire général du parti Force Nationale Progressiste (FNP) – alliée du parti au pouvoir, le PLD ou Parti de la Libération Dominicaine - dont le discours repose sur l’ anti-haïtianisme. Roman Santo, secrétaire d’ organisation de la FNP, sous directeur de l’ immigration, lors des audiences a affirmé qu’ il est « absurde » de penser à des pratiques racistes et discriminatoires par l’ État dominicain quand les Haïtiens ont accès à la santé, à l’ éducation et même aux tribunaux. De même, a-t-il rejeté que la RD procède à des rapatriements massifs et contraires aux droits humains comme le dénoncent fréquemment les ONG branchées sur ce dossier installées dans la zone frontalière. Néanmoins, Bridget Wooding, de l’ ONG Obmica lors de la présentation par devant la cour, a précisé que pour seulement les 13 mois de l’ administration Medina, plus de 47.000 haïtiens ont été rapatriés, parmi eux un nombre important de dominicains noirs expulsés de leur propre territoire à cause de la couleur de leur peau.
Les autorités de la République Dominicaine ont saisie une importante quantité de stupéfiants, dans le port de Manzanillo, dans la province de Montecristi (Nord-Ouest). La marchandises, probablement de la cocaïne ou de l'héroïne, était répartie dans 100 paquets cachée dans 4 sacs, sur un bateau, le « Ivory Girl », en provenance de Belgique en transit pour Haïti, a fait savoir la Dirección Nacional de Control de Drogas (DNCD). L'agence a déclaré que la saisie avait été rendue possible grâce à un travail conjoint des services de renseignements avec la Direction Nationale des Enquêtes (Dirección Nacional de Investigaciones - DNI) et l'Armée Nationale dominicaine, sous la direction juridique du Ministère public et de la sécurité portuaire.
Port-au-Prince- Lundi 14 octobre 2013 – Lancées le jeudi 10 octobre au centre de presse du Ministère de la culture, les activités de clôture du programme ARCADES, initié par le Ministère de la Culture et l'Union Européenne, se poursuivent. Expositions, concerts, conférences, projections et ventes signatures sont réalisés par les bénéficiaires du programme, dans leurs structures respectives. Cette fin de semaine, Jacmel et Aquin étaient à l'honneur. A Jacmel, le samedi 12 octobre, une délégation constituée de l'Union Européenne, du Ministère de la Culture et des techniciens du programme ARCADES a été accueillie par le Directeur Départemental de la Culture., M. Divers et Mme Michaelle Craan du Bureau du Tourisme. La visite a débuté au port de Jacmel où le Ministère de la Culture aménage des kiosques d'exposition destinés aux artisans du département du Sud Est. La visite s’est poursuivie par une promenade découverte des murales réalisées à travers les rues de la ville tricentenaire, par l'Association Art Création For Children (ACCFC). Une quinzaine d'oeuvres ont été conçues dans le cadre du programme Arcades, ce qui a incité les commanditaires publics et privés locaux à pérenniser l'initiative par de nouvelles commandes. La journée s'est terminée à "Ciné Institute", où étaient projetés des films réalisés par les élèves bénéficiaires du programme, tandis que la formation musicale "Kwidor" de l'Ecole Dessaix Baptiste, interprétait quelques compositions du répertoire haïtien. A Aquin, ce dimanche 13, la Fondation Aquin Solidarité avait mobilisé la ville pour une avant-première du film "konesans vodou", suivie d'un concert de "Vwalye", dans la cour du lycée public. A l’issue de ces deux jours dans le Sud-Est, Raphael Brigandi, chargé politique de l’Union européenne n’a pas caché sa satisfaction : "Le Sud-est est réputé pour la vitalité de sa création artistique. J'ai été ébloui par la diversité et la qualité des œuvres produites par tous les opérateurs culturels sur le terrain”. Et d'ajouter, "ce dynamisme confirme que nous avons eu raison de miser sur eux et qu'il convient de prolonger cet élan à l'avenir." Lundi 14, à l’issue de la remise des instruments de musiques à l’INAMUH de Hinche au Ministère de la Culture, une visite du sanctuaire vodou de "Nan Palm"à Saut d'Eau est prévue. Mardi 15 c’est une journée portes-ouvertes au local de Femme en Démocratie (rue Carlstroem) qui permettra de découvrir la collection Bèl Bagay. Jeudi 17, Kay Mizik la accueille BélO et un débat sur la musique, puis une exposition de drapeau vodou en ville (Lalue), tandis que le CICK de Kenscoff organise une visite des ateliers d’artisans et la vente signature du livre « Kenscoff Terre d’Artistes ». Vendredi 18, c’est par une exposition au Mupanah que se terminera la semaine avec un extrait de la collection du bureau d’ethnologie dans le cadre du projet « sauvetage des pièces archéologiques » avant le gala de clôture.